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brucine
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31 mars 2022 à 22:38
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Bonjour,
Les comptes de capitaux propres et de provisions pour pertes sont tous deux des comptes de classe 1 au bilan, mais les premiers en classes 10 et 11 (fonds propres, réserves, report à nouveau...) tandis que les provisions sont en classe 15.
Elles apparaissent évidemment dans le solde total classe 1, mais ne sont pas intégrées aux capitaux propres, et il suffit donc de lire le sous-total par classe.
C'est d'ailleurs logique puisque une provision pour pertes est probable mais pas certaine, et que la perte ne vient pas affecter les fonds propres tant qu'elle n'est pas réalisée.
Les comptes de capitaux propres et de provisions pour pertes sont tous deux des comptes de classe 1 au bilan, mais les premiers en classes 10 et 11 (fonds propres, réserves, report à nouveau...) tandis que les provisions sont en classe 15.
Elles apparaissent évidemment dans le solde total classe 1, mais ne sont pas intégrées aux capitaux propres, et il suffit donc de lire le sous-total par classe.
C'est d'ailleurs logique puisque une provision pour pertes est probable mais pas certaine, et que la perte ne vient pas affecter les fonds propres tant qu'elle n'est pas réalisée.
Bonjour
Merci beaucoup.
Une personne m'a dit ceci hier : "pour savoir si les capitaux propres d'une société tiennent compte de provisions pour pertes à venir, il faut regarder si le(s) poste(s) "Provisions pour risques et charges" figurant au passif du bilan, juste en dessous des capitaux propres, est servi."
Est-ce que cette personne se trompe ?
Merci.
Bien à vous.
Merci beaucoup.
Une personne m'a dit ceci hier : "pour savoir si les capitaux propres d'une société tiennent compte de provisions pour pertes à venir, il faut regarder si le(s) poste(s) "Provisions pour risques et charges" figurant au passif du bilan, juste en dessous des capitaux propres, est servi."
Est-ce que cette personne se trompe ?
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1 avril 2022 à 09:39
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Bonjour,
Une provision pour pertes est (bien sûr seulement sous certaines conditions) portée en compte de charges de classe 6 ce qui lui permet d'être déduite du résultat et donc de l'impôt: c'est une sorte de tire-lire virtuelle de sécurité, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Elle est contrepassée par la fameuse écriture au passif du bilan en compte 15 tant qu'elle n'est pas réalisée et elle est donc parfaitement indépendante des capitaux propres en comptes 10 et 11.
Ce n'est que si la mauvaise nouvelle (la perte) se concrétise qu'il faudra bien que je paye: cette dépense ne peut pas affecter dans les capitaux propres le capital social mais les réserves ou les reports à nouveau selon la manière dont on y a fait face.
Mais en ce cas et si alors les capitaux propres auront bel et bien diminué, la provision aura disparu et de toute façon, par définition, les comptes de capitaux sont les ressources financières de l'entreprise hors dettes réelles ou virtuelles (provisions).
La réponse est donc non: les capitaux propres tiendront compte d'une perte constatée, mais jamais d'une provision pour pertes.
Une provision pour pertes est (bien sûr seulement sous certaines conditions) portée en compte de charges de classe 6 ce qui lui permet d'être déduite du résultat et donc de l'impôt: c'est une sorte de tire-lire virtuelle de sécurité, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Elle est contrepassée par la fameuse écriture au passif du bilan en compte 15 tant qu'elle n'est pas réalisée et elle est donc parfaitement indépendante des capitaux propres en comptes 10 et 11.
Ce n'est que si la mauvaise nouvelle (la perte) se concrétise qu'il faudra bien que je paye: cette dépense ne peut pas affecter dans les capitaux propres le capital social mais les réserves ou les reports à nouveau selon la manière dont on y a fait face.
Mais en ce cas et si alors les capitaux propres auront bel et bien diminué, la provision aura disparu et de toute façon, par définition, les comptes de capitaux sont les ressources financières de l'entreprise hors dettes réelles ou virtuelles (provisions).
La réponse est donc non: les capitaux propres tiendront compte d'une perte constatée, mais jamais d'une provision pour pertes.
Ce qui est important pour un investisseur ou client d'une entreprise est que le bilan de cette entreprise stipule si les pertes prévisionnelles éventuelles ont été provisionnées par elle.
Si elles ont été provisionnées, il me semble que cette provision ne peut venir que des capitaux propres ou / et des bénéfices réalisés par cette entreprise.
Si elles ont été provisionnées, il me semble que cette provision ne peut venir que des capitaux propres ou / et des bénéfices réalisés par cette entreprise.
brucine
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1 avril 2022 à 09:57
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Non.
Tu confonds les genres: l'investisseur va évidemment s'intéresser à la solidité financière de l'entreprise en vérifiant s'il existe ou pas une provision pour pertes en comptes 15.
Ce n'est pas non plus un critère absolu; même si mon armada d'avocats estime que j'ai peu de chances de perdre un procès et que, de toute façon, on va jouer la montre en appel puis cassation, j'ai tout intérêt à diminuer mon résultat par la création d'une provision sans être systématiquement fragile pour autant.
C'est si on paye la provision (et ce n'en est alors plus une) qu'elle ne peut provenir que des capitaux propres, être payée à partir des résultats, financée par un prêt bancaire...; en attendant, elle ne représente que de l'argent virtuel qui vient "seulement" augmenter le compte de charges de l'entreprise par des charges qui ne sont pas payées et qui donc ne coûtent rien.
La seule question qui se pose et dès lors que la provision en question serait qualifiée pour être admise par l'administration fiscale est celle où les résultats seraient insuffisants de sorte que l'imputation de cette charge en compte 6 rendrait le résultat virtuellement déficitaire: je ne sais pas si cela est admis en comptabilité, ou si dans ce cas de figure la provision peut être amortie sur plusieurs exercices (sous réserve bien sûr que son exigibilité puisse aussi être différée).
Tu confonds les genres: l'investisseur va évidemment s'intéresser à la solidité financière de l'entreprise en vérifiant s'il existe ou pas une provision pour pertes en comptes 15.
Ce n'est pas non plus un critère absolu; même si mon armada d'avocats estime que j'ai peu de chances de perdre un procès et que, de toute façon, on va jouer la montre en appel puis cassation, j'ai tout intérêt à diminuer mon résultat par la création d'une provision sans être systématiquement fragile pour autant.
C'est si on paye la provision (et ce n'en est alors plus une) qu'elle ne peut provenir que des capitaux propres, être payée à partir des résultats, financée par un prêt bancaire...; en attendant, elle ne représente que de l'argent virtuel qui vient "seulement" augmenter le compte de charges de l'entreprise par des charges qui ne sont pas payées et qui donc ne coûtent rien.
La seule question qui se pose et dès lors que la provision en question serait qualifiée pour être admise par l'administration fiscale est celle où les résultats seraient insuffisants de sorte que l'imputation de cette charge en compte 6 rendrait le résultat virtuellement déficitaire: je ne sais pas si cela est admis en comptabilité, ou si dans ce cas de figure la provision peut être amortie sur plusieurs exercices (sous réserve bien sûr que son exigibilité puisse aussi être différée).
Merci beaucoup Brucine.
Mon objectif est de calculer le montant des capitaux propres tangibles d'une entreprise à un instant donné.
Pour calculer ce montant, est-ce que je dois aussi déduire du montant des capitaux propres le montant des pertes prévisionnelles éventuelles non-provisionnées ( lesquelles peuvent contenir les prêts non-performants ) ?
Merci.
Sophie
Mon objectif est de calculer le montant des capitaux propres tangibles d'une entreprise à un instant donné.
Pour calculer ce montant, est-ce que je dois aussi déduire du montant des capitaux propres le montant des pertes prévisionnelles éventuelles non-provisionnées ( lesquelles peuvent contenir les prêts non-performants ) ?
Merci.
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1 avril 2022 à 16:29
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Bonjour,
Je suis tout sauf un spécialiste de la bourse (parce là c'est de là qu'il s'agit).
Les fonds propres tangibles servent à déterminer combien on vendrait une société à l'encan en cas de liquidation.
Ils sont obtenus par soustraction au total des capitaux propres des capitaux propres privilégiés et des actifs incorporels.
Les provisions pour pertes ne sont en principe incluses à aucun de ces éléments.
Je suis tout sauf un spécialiste de la bourse (parce là c'est de là qu'il s'agit).
Les fonds propres tangibles servent à déterminer combien on vendrait une société à l'encan en cas de liquidation.
Ils sont obtenus par soustraction au total des capitaux propres des capitaux propres privilégiés et des actifs incorporels.
Les provisions pour pertes ne sont en principe incluses à aucun de ces éléments.
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Bonjour
Merci.
Mon but est de savoir si une société est solvable.
A chaque fois que j'ai cherché sur internet la définition des fonds propres tangibles, j'ai trouvé la définition que vous venez de donner. Mais il me semble qu'il existe plusieurs définitions des fonds propres tangibles.
Exemple
Sur internet, j'ai trouvé cette information : "L’essentiel pour les banques est qu’elles doivent respecter les règles prudentielles" : "un leverage réel non-pondéré des actifs calculé avec le montant des capitaux propres réels (les capitaux propres tangibles, sans les écarts d’acquisition ni les autres titres folkloriques), ou son inverse, le ratio Core Tier 1 comme le préconisent aussi la BRI, Axel Weber, l’EBA, la Fed, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni, la Banque du Portugal, la CRR/CRD IV et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC)."
L'auteur de cette phrase a également écrit que les capitaux propres tangibles sont égaux aux capitaux propres – immobilisations incorporelles - écarts d'acquisition. Cette phrase a été confirmée par un expert en évaluation de la valeur d'une société.
L'auteur de la phrase précédente a déclaré ceci dans une vidéo : "À partir du moment où une banque ne provisionne pas ses pertes prévisionnelles et ne respecte pas la règle prudentielle d'endettement, ses capitaux propres deviennent négatifs."
J'en ai déduit ( je me trompe peut être ) que les capitaux propres tangibles sont égaux aux capitaux propres – immobilisations incorporelles - écarts d'acquisition - les pertes prévisionnelles.
Bien à vous.
Sophie
Merci.
Mon but est de savoir si une société est solvable.
A chaque fois que j'ai cherché sur internet la définition des fonds propres tangibles, j'ai trouvé la définition que vous venez de donner. Mais il me semble qu'il existe plusieurs définitions des fonds propres tangibles.
Exemple
Sur internet, j'ai trouvé cette information : "L’essentiel pour les banques est qu’elles doivent respecter les règles prudentielles" : "un leverage réel non-pondéré des actifs calculé avec le montant des capitaux propres réels (les capitaux propres tangibles, sans les écarts d’acquisition ni les autres titres folkloriques), ou son inverse, le ratio Core Tier 1 comme le préconisent aussi la BRI, Axel Weber, l’EBA, la Fed, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni, la Banque du Portugal, la CRR/CRD IV et la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC)."
L'auteur de cette phrase a également écrit que les capitaux propres tangibles sont égaux aux capitaux propres – immobilisations incorporelles - écarts d'acquisition. Cette phrase a été confirmée par un expert en évaluation de la valeur d'une société.
L'auteur de la phrase précédente a déclaré ceci dans une vidéo : "À partir du moment où une banque ne provisionne pas ses pertes prévisionnelles et ne respecte pas la règle prudentielle d'endettement, ses capitaux propres deviennent négatifs."
J'en ai déduit ( je me trompe peut être ) que les capitaux propres tangibles sont égaux aux capitaux propres – immobilisations incorporelles - écarts d'acquisition - les pertes prévisionnelles.
Bien à vous.
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1 avril 2022 à 21:40
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Le paramètre de capitaux propres tangibles est lui-même folklorique puisqu'il n'est pas normalisé mais dépend de l'appréciation que va en avoir en effet tel organisme financier.
Il est constant qu'il ne recouvre pas l'endettement, mais aussi que, comme il est folklorique et ne sert pour l'essentiel à mesurer que ce qui sera servi aux actionnaires en cas de liquidation, il n'est pas un outil suffisant à lui-même.
Il est patent qu'une société qui ne provisionne pas ses pertes et ne respecte pas des règles d'endettement peut être potentiellement en danger (ou pas).
Et il l'est aussi que, si elle l'est réellement, au cas où ces provisions n'ont pas été préparées et/ou se réalisent dans un contexte d'endettement non maîtrisé, ce ne sont pas les capitaux propres qui vont devenir négatifs, mais leur somme aux réserves et reports à nouveau ce qui, je l'accorde, finira par revenir au même.
On aura alors bien constaté de la fièvre, mais pas avec le bon thermomètre.
Il est constant qu'il ne recouvre pas l'endettement, mais aussi que, comme il est folklorique et ne sert pour l'essentiel à mesurer que ce qui sera servi aux actionnaires en cas de liquidation, il n'est pas un outil suffisant à lui-même.
Il est patent qu'une société qui ne provisionne pas ses pertes et ne respecte pas des règles d'endettement peut être potentiellement en danger (ou pas).
Et il l'est aussi que, si elle l'est réellement, au cas où ces provisions n'ont pas été préparées et/ou se réalisent dans un contexte d'endettement non maîtrisé, ce ne sont pas les capitaux propres qui vont devenir négatifs, mais leur somme aux réserves et reports à nouveau ce qui, je l'accorde, finira par revenir au même.
On aura alors bien constaté de la fièvre, mais pas avec le bon thermomètre.
Bonjour
Merci.
Le paramètre de capitaux propres tangibles est lui-même folklorique puisqu'il n'est pas normalisé mais dépend de l'appréciation que va en avoir en effet tel organisme financier.
Grâce à vous, je viens de comprendre pourquoi
- certains experts écrivent que "les capitaux propres corporels (TCE) sont une mesure du capital physique d’une entreprise, qui est utilisée pour évaluer la capacité d’une institution financière à faire face aux pertes potentielles. Les capitaux propres corporels sont calculés en soustrayant les actifs incorporels (y compris l’écart d’acquisition) et les capitaux propres privilégiés de la
valeur comptable de la société" ( sans indiquer comment est calculée cette valeur ).
- d'autres experts écrivent que les capitaux propres tangibles = capitaux propres – immobilisations incorporelles - écarts d'acquisition - pertes prévisionnelles non-provisionnées.
Puisqu'une chose est soit corporelle ( matérielle ), soit incorporelle et puisqu'une immobilisation financière n'est pas un bien matériel, pouvez-vous m'expliquer, s'il vous plaît, pourquoi tous les livres de comptabilité que j'ai consulté distingue trois types d'immobilisations ( les immobilisations corporelles, les immobilisations financières et les immobilisations incorporelles ) au lieu de distinguer
- les immobilisations corporelles ;
- les immobilisations incorporelles :
a) les immobilisations incorporelles financières : les titres financiers ;
b) les immobilisations incorporelles non-financières : les brevets, les marques, les concessions et licences d'exploitation, les fonds commerciaux,... ?
Merci.
Bien à vous.
Merci.
Le paramètre de capitaux propres tangibles est lui-même folklorique puisqu'il n'est pas normalisé mais dépend de l'appréciation que va en avoir en effet tel organisme financier.
Grâce à vous, je viens de comprendre pourquoi
- certains experts écrivent que "les capitaux propres corporels (TCE) sont une mesure du capital physique d’une entreprise, qui est utilisée pour évaluer la capacité d’une institution financière à faire face aux pertes potentielles. Les capitaux propres corporels sont calculés en soustrayant les actifs incorporels (y compris l’écart d’acquisition) et les capitaux propres privilégiés de la
valeur comptable de la société" ( sans indiquer comment est calculée cette valeur ).
- d'autres experts écrivent que les capitaux propres tangibles = capitaux propres – immobilisations incorporelles - écarts d'acquisition - pertes prévisionnelles non-provisionnées.
- * *
Puisqu'une chose est soit corporelle ( matérielle ), soit incorporelle et puisqu'une immobilisation financière n'est pas un bien matériel, pouvez-vous m'expliquer, s'il vous plaît, pourquoi tous les livres de comptabilité que j'ai consulté distingue trois types d'immobilisations ( les immobilisations corporelles, les immobilisations financières et les immobilisations incorporelles ) au lieu de distinguer
- les immobilisations corporelles ;
- les immobilisations incorporelles :
a) les immobilisations incorporelles financières : les titres financiers ;
b) les immobilisations incorporelles non-financières : les brevets, les marques, les concessions et licences d'exploitation, les fonds commerciaux,... ?
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2 avril 2022 à 11:25
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Bonjour,
On ne va pas refaire le plan comptable général, mais je pense que la raison en est que les immobilisations incorporelles sont amortissables là où les immobilisations financières ne le sont pas (sauf dépréciation); les premières sont contrepassées par une dotation aux charges d'amortissement en comptes de charge 68.
Les secondes n'ont donc qu'un caractère de dépense, sans qu'il soit non plus besoin de transiter par un fournisseur d'immobilisation et une éventuelle TVA en classe 4.
On ne va pas refaire le plan comptable général, mais je pense que la raison en est que les immobilisations incorporelles sont amortissables là où les immobilisations financières ne le sont pas (sauf dépréciation); les premières sont contrepassées par une dotation aux charges d'amortissement en comptes de charge 68.
Les secondes n'ont donc qu'un caractère de dépense, sans qu'il soit non plus besoin de transiter par un fournisseur d'immobilisation et une éventuelle TVA en classe 4.
Bonjour,
Merci.
Donc, si je vous comprends bien,
- les immobilisations corporelles sont amortissables ;
- les immobilisations incorporelles non-financières sont amortissables ;
- les immobilisations incorporelles financières ne sont pas amortissables, sauf si elles se déprécient.
Bien à vous.
Sophie
Merci.
Donc, si je vous comprends bien,
- les immobilisations corporelles sont amortissables ;
- les immobilisations incorporelles non-financières sont amortissables ;
- les immobilisations incorporelles financières ne sont pas amortissables, sauf si elles se déprécient.
Bien à vous.
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Presque, mais pas tout à fait.
Les immobilisations financières ne sont comme dit pas amortissables en règle générale: il en résulterait une déduction des résultats et donc de l'impôt du fait de la dotation aux amortissements là où bien entendu l'administration considère qu'elle n'a pas de raison de financer des outils qui, contrairement aux immobilisations corporelles ou incorporelles ne reposent sur aucun bien de l'entreprise matériel ou non.
Si maintenant une opération financière durable telle une OPA vient par un mécanisme d'échange à diminuer de manière significative le montant de mes actions, je pourrai a contrario faire valoir cette dépréciation.
Mais toutes les immobilisations autres que financières ne sont pas non plus amortissables: pour qu'elles le soient, il convient que selon la nature du bien et les règles fiscales appropriées le coût en soit tel qu'il vaille d'être réparti sur plusieurs exercices.
Mais l'amortissement est aussi réputé rendre compte de l'usure ou de la perte de valeur de ces biens sur n années en vue de leur destruction ou remplacement: par conséquent, le droit au bail et la valeur d'un fonds de commerce qui ne ferait pas l'objet d'une durée précaire ne sont pas des immobilisations amortissables non plus que de simples charges puisque, contrairement à ces dernières, on peut considérer qu'il s'agit d'outils de production participant à la création de valeur ajoutée.
Les immobilisations financières ne sont comme dit pas amortissables en règle générale: il en résulterait une déduction des résultats et donc de l'impôt du fait de la dotation aux amortissements là où bien entendu l'administration considère qu'elle n'a pas de raison de financer des outils qui, contrairement aux immobilisations corporelles ou incorporelles ne reposent sur aucun bien de l'entreprise matériel ou non.
Si maintenant une opération financière durable telle une OPA vient par un mécanisme d'échange à diminuer de manière significative le montant de mes actions, je pourrai a contrario faire valoir cette dépréciation.
Mais toutes les immobilisations autres que financières ne sont pas non plus amortissables: pour qu'elles le soient, il convient que selon la nature du bien et les règles fiscales appropriées le coût en soit tel qu'il vaille d'être réparti sur plusieurs exercices.
Mais l'amortissement est aussi réputé rendre compte de l'usure ou de la perte de valeur de ces biens sur n années en vue de leur destruction ou remplacement: par conséquent, le droit au bail et la valeur d'un fonds de commerce qui ne ferait pas l'objet d'une durée précaire ne sont pas des immobilisations amortissables non plus que de simples charges puisque, contrairement à ces dernières, on peut considérer qu'il s'agit d'outils de production participant à la création de valeur ajoutée.