Est-ce que je peux publier un livre à 13ans ?

Bonjour, je m'appelle Annelyse, j'ai 13ans et je voudrais savoir si je pouvais publier un livre à 13ans, c'est assez jeune en effet... donc voilà je vous mets un extrait de ce que je suis en train d'écrire :

''Chapitre 6 :

PDV de Romain :
*18ans en arrière*

Sage-femme : Poussez Madame ! Aller encore ! Poussez ! C'est bon, voilà la tête !
Bébé : Ouin, Ouin !
Sage-femme : C'est une jolie petite fille ! Comment allez-vous l'appeler ?
Moi : Nous allons l'appeler Annelyse !
Sage-femme : C'est un joli prénom ! Monsieur, vous voulez couper le cordon ?
Moi : Oui, avec plaisir !

Je pris alors la paire de ciseaux, et coupa délicatement le petit cordon ! La sage-femme prit alors le petit être pour aller le mesurer, le peser... Une heure plus tard, une femme nous ramena la petite fille, notre petite fille. Elle dormait paisiblement, on aurait un ange. Les visites s'enchainaient, famille, amis. Tous sont venus voir la petite Annelyse. Elle se réveilla, nous regarda avec un grand sourire. Son premier sourire.
Les jours passèrent. Cela faisait maintenant 7jours que notre petite fille venait de naitre. Je l'ai regardé dormir. Elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à sa mère. Elle avait tous ses traits, tous sauf ses yeux. Elle avait mes yeux, des yeux verts que l'on pouvait reconnaître parmi tant d'autres.
Puis les mois passèrent elle fit ses premiers pas, dit ses premiers mots... Deux ans après sa naissance, c'était le moment de faire son entrée à l'école maternelle. Elle pleurait tous les matins, ne voulant pas quitter papa, maman. Maman ! Maman ! Disait-elle en pleurant. Je veux ma maman ! Alexandra, la boule au ventre se retenait de ne pas aller la prendre dans ses bras. Puis elle se fit des amis, le temps des pleurs était alors fini. Elle était pressée d'aller à l'école retrouver ses petits camarades. C'est le sourire aux lèvres qu'elle faisait un câlin à sa maman et rentrait dans la salle de classe. Puis vint alors la rentrée au Cp, les devoirs le soir, la première lecture d'un livre. Les années passent, le collège lui ouvrit ces portes, les premières séparations avec les amis, les nouveaux professeurs, les grands et longs couloirs lui semblait tellement terrifiants. Quatre ans plus tard, c'était à nouveau une nouvelle école, de nouveaux professeurs, de nouvelles classes, de nouveaux amis et aussi le premier amour, qui ne dur qu'un temps... La première déception amoureuse qu'on a du mal à faire disparaître. Après le brevet, ce fut au bac de prendre le dessus. C'est la peur au ventre qu'elle s'approcha de la fiche des résultats, les larmes aux yeux qu'elle nous apprenait qu'elle l'avait eu. Et nous voilà, 18ans plus tard, notre petite fille va prend son envol pour partir habiter à Londres. Loin de ses parents, de sa famille... Elle va tellement me manquer, mais je suis si content que sa lui plaise d'aller étudier là-bas ! Certes c'est loin, mais elle sera toujours proche de moi. Dans mon coeur. Les larmes montaient doucement, j'essayé de les retenir mais une parvint à sortir, puis les autres m'échappèrent. Demain, ma petite fille allait partir de la maison, pour allait vivre dans son appartement à Londres. La peur de la séparation revenait faire surface. Je me mis à pleurer comme un enfant qui venait de perdre son jouet préféré, sauf que là je ne perdais pas mon jouet favori, mais ma petite fille, celle que j'ai toujours aimé, consolé, protégé. Le jour des ''Au - revoir '' venait pas à pas, demain ce sera ce jour. Le jour que tous parents redoutent. Demain... Non, je ne veux pas être demain. Je ne veux pas perdre ma petite fille. Je sais qu'elle reviendra pendant les vacances, mais ce ne sera pas pareil. La musique à fond lorsqu'elle se douche, ses petites crises quand elle n'a plus ses Oréos, ses câlins du soir, la journée père / fille de la semaine tout ça va me manquer. Demain, elle va prendre ses valises, pour aller dans sa nouvelle vie d'adulte. Ma petite chenille c'est métamorphosée en joli papillon. ''

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