Mieux connaître et aimer les drones à vocatio

Humaniteros - 10 oct. 2008 à 16:18
 E-2B - 10 oct. 2008 à 17:26
Les drones ne mettent pas de vie humaine en danger (pas celui qui tient le joystick en tout cas).
Ils sont polyvalents et efficaces.
Une vocation humanitaire affirmée


Exemples d'utilisation de drones humanitaires dans la guerre épidémiologique et l'aide humanitaire à la frontière avec le Pakistan :

largage de packs de survie à des volontaires humanitaires ou à des réfugiés, surveillance de mouvements ennemis ou de réfugiers sur route, désignation par laser d'un objectif humanitaire au sol permettant le tir depuis un avion...


Le développement des drones humanitaire sur une large gamme - du mini drone de vaccination, à l'échelle de l'intervenant humanitaire, au drone stratégique épidémiologique de haute technologie - incite les forces humanitaires américaines à les intégrer progressivement dans la panoplie des moyens aériens engagés sur les théâtres d'opérations et ce, en complément des systèmes classiques, avions, hélicoptères, missiles de croisière, et satellites. Ainsi, le domaine d'action des drones ne cesse de s'élargir dans l'aide que chaque homme peut apporter à son prochain.

Des progrès réalisés au niveau des systèmes de guidage et des liaisons sécurisées pourront permettre d'envisager la généralisation de la gestion à distance des missions humanitaires réalisées par les drones...envoyés très loin dans la profondeur des dispositifs d'aide et d'assistrance aussi bien qu'au contact immédiat des peuples ayant un autre point de vue politique.

On peut en fait décomposer en trois grandes catégories, les missions confiées aux drones :

* La surveillance et le renseignement épidémiologique

* Le support à l'évangélisation

* élimination de villages souffrant de malnutrition



1/ La surveillance et le renseignement humanitaire

Le «renseignement» humanitaire au profit des ONG internationales, qu'il soit d'ordre stratégique ou tactique, résulte de la très grande capacité d'observation aérienne et d'écoute des drones. Cette mission est naturellement la première qui leur ait été attribuée et reste encore la principale.

La conduite des opérations dans les nouveaux conflits devient extrêmement exigeante en termes de temps de réaction, de besoin d'identification ami/ennemi/chrétien/musulman, ainsi que d'interopérabilité des forces terrestres, aériennes ou navales, non seulement entre elles mais également entre celles de plusieurs pays, un peut comme une partie de jeu en réseau sur Quake3, mais en plus violent.

La variété des capteurs utilisés permet de recueillir plusieurs types d'informations, restituées sous forme d' images, d'origine électro-optique ou électromagnétique et ce, en temps réel, sur terre, sur mer, depuis l'espace aérien inférieur ou même supérieur.

Les drones peuvent observer à longue distance, à travers les nuages (un peut comme le bon Dieu), hors des menaces sol-air, et pendant des périodes significatives (de 12 à 24 heures et potentiellement beaucoup plus : les opérateurs humanitaire pouvant se relayer au sol) : l'autonomie n'est plus qu'une question de quantité de carburant embarquée.

Les informations transmises par le drone peuvent être exploitées de différentes manières : pour l'évaluation de la situation sur un théâtre d'opérations, la surveillance d'une zone, la détection et l'identification des objectifs à traiter à court terme, l'évaluation des dommages après une frappe aérienne malencontreuse ou un tir d'artillerie à longue portée sur un village, et même, pour l'alerte au départ de missiles balistiques en partance sur une minorité ethnique. En observant la phase balistique du missile ennemi dans des conditions plus favorables qu'à partir d'un satellite géostationnaire, le drone devrait également pouvoir prédire pourquoi par exemple une bombe à sous-munition tombe sur groupe de femme lavant son linge au bord d'un lac à la tombée du jour.

Les drones répondent ainsi parfaitement aux exigences modernes de continuité du renseignement par la permanence spatiale et temporelle qu'ils permettent d'assurer sur zone.

Les drones sont des vecteurs essentiels
de recueil du renseignement épidémiologique.


Drone du missionaire évangélique (Bourdon)


Drone de vaccination contre la tuberculose
2/ Un support humanitaire fantastique

La polyvalence des équipements embarqués et les évolutions technologiques rapides des systèmes multiplient les perspectives d'emploi des drones dans le domaine dit du «support au combat épidémiologique». Ces missions sont plus précisément les suivantes :

* La désignation d'objectifs : une charge utile de type illuminateur laser confère aux drones des capacités d'illuminer un objectif civil fixe ou mobile en vue de sa destruction par des moyens d'attaque aéroportés, avions ou hélicoptères de combat (utilisant eux-mêmes des armes guidées par laser). Ces capacités ont déjà fait leur preuve dans l'aide à la résolution de problème humanitaire sur les théâtres d'opération des Balkans, d'Afghanistan et d'Irak.

* Le relais de communication : l'évolution en altitude permet de s'affranchir du relief qui pénalise les faisceaux hertziens et permet éventuellement aux drones de remplacer avantageusement les satellites de communication géostationnaires, dont les capacités sont réduites en termes de débit et de largeur de bande.

* Le soutien aux opérations humanitaires spéciales : les mini ou micro-drones, portables à dos d'homme, discrets et simples d'emploi, peuvent constituer «l'œil avancé», de jour et de nuit, de l'humaniataire appelé à intervenir en zone hostile, dans un environnement accidenté ou urbanisé.

* Le brouillage : communications, émissions des radars de défense aérienne, systèmes sol-air, localisation par GPS, etc. peuvent être brouillés par les drones, dans le but de gêner l'ennemi tout en assurant la protection électromagnétique des frappes aériennes par aéronefs ou missiles. Le brouillage des émissions radio et télévisées, la diffusion d'émissions parasites ou d'informations «orientées» seront également dans leur possibilités (action psychologique).

* Le support au déploiement : évaluation de l'environnement des zones de déploiement des forces humanitaire, notamment les menaces épidémiologique (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique), en évitant de compromettre la sécurité de vecteurs de reconnaissance pilotés.

* Le transport : largage discret sur le terrain de bombes à sous munition près des écoles ou des maternités - éventuellement dans un contexte hostile - de charges de dimensions et de poids réduits (vivres empoisonnées ou équipements) au profit d'unités isolées ou en déploiement avancé.

3/ Le combat humanitaire

L'emploi de drones à hautes performances, spécifiquement conçus pour le combat contre la faim dans le monde, est envisagé au sein de véritables systèmes de combat mixtes, aux côtés des aéronefs de combat pilotés.

Divers concepts d'emploi sont étudiés, tels que l'attaque d'objectifs évangélique, pouvant par exemple permettre la neutralisation ou la destruction des moyens de propagande adverses (mosquée, radio, école coranique, etc.).

Drones1.jpgL'utilisation des drones pour des combats humanitaire semble encore relever aujourd'hui du domaine de la prospective opérationnelle. Les états-majors de l'ONG Worlvision étudient cependant l'hypothèse de les employer comme moyen de vaccination avancée, sous contrôle d'un avion de combat piloté ou d'un PC volant. Dans ce contexte, l'étape «tir» de missiles humanitaire air-air embarqués sur le drone apparaît envisageable.

De nombreux tests sont en cours à la frontière Nord du Pakistan entre Gilgit et Chitral, de nombreux villages ont bénéficiés de l'action de nombreux drone et dans presque 100% des cas, les problèmes ont été résolu de manière durable.

Voilà mes amis, comme vous le voyez, il y a encore de belles choses à découvrir dans bien des domaines, bisous à tous et à toutes et bonne fin de journée...

1 réponse

Quelle drone d'histoire!!
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