Premier chapitre de mon roman, qu'en pensez vous? :)
Résolu/Fermé
billythekid945
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bisounours5379 Messages postés 1 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
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Bonjour à tous, voici le premier chapitre de mon roman. N'hésitez pas à me donner des critiques qu'elles soient positives ou non, tout commentaire constructif m'intéresse.
Chapitre 1 : L'inattendu
Diplômé d'informatique de la « Massachusetts Institute of Technology », ayant poursuivi ses études au sein de la célèbre université de « Tôkyô Daigaku » dont il sorti major, aucun doute, Alan Beaker passait pour un modèle de réussite. Il faisait d'ailleurs, à ce titre, la fierté de ses parents. Ses diplômes trônaient devant lui sur un mur blanc uni comme s'il avait été prévu à cet effet. Vivant seul à trente-quatre ans, dans son splendide appartement au dernier étage d'un gratte-ciel de Tokyo, sa réussite professionnelle était d'ailleurs sa seule consolation. Spécialiste et passionné d'informatique, son environnement était composé des gadgets les plus « High-Tech », Alan aimait avoir une longueur d'avance et se procurait sans arrêt les dernières nouveautés. Pensif, il contemplant les lumières de tokyo en cette nuit d'hiver au travers de l'immense baie vitrée qui entourait son appartement. Cette vision avait des airs de cartes postales, cependant, l'admiration qu'il aurait pu ressentir face à ce spectacle était bien loin de ses pensées empreintes de nostalgie, il se remémorait son parcours, l'absence de quelqu'un avec qui partager son quotidien, la vie loin de ses parents restés dans sa ville natale de Sacramento, Il y avait d'ailleurs bien longtemps qu'ils n'avaient pas eu de ses nouvelles, selon lui, la monotonie de sa vie ne valait pas la peine d'être racontée. Cette routine était l'un des traits de caractère de la ville nippone où chacun inspirait la rigueur, cette manière de toujours être dans la norme, se fondre dans la masse, respecter les règles établies par la société. Décidément, les rues américaines où tout le monde traversait au feu rouge lui manquaient.
Un bruit sourd retentit, puis un crissement de pneu et enfin un bruit de verre brisé. Sous ses yeux, une camionnette venait de s'encastrer dans un réverbère provocant les cris de la foule choquée par l'incident. Sur cette fourgonnette était écrit en lettres capitales : « World Wide Genetics ». Alan sursauta en reconnaissant le logo de la WWG, l'entreprise pour laquelle il travaillait ! Des hommes cagoulés armés de fusils automatiques s'avançaient vers l'utilitaire. L'un d'entre eux, une « armoire à glace » défonça la poignée des portes arrière d'un coup de crosse. Alan réalisa qu'il assistait à un braquage en règle, il sentit dans son dos des sueurs froides. Après quelques instants sans bouger, comme paralysé par ce qu'il venait de voir, il prit son smartphone : «
--Allo ?
-- Police nationale j'écoute ?
-- Oui, il y a eu un accident en bas de chez moi, ils ont cambriolé la fourgonnette ! J'habite à deux rues de « Takarazuka-Minamiguchi »
-- La station de métro ?
-- Oui, faites vite ! »
Trente minutes plus tard, Alan répondait aux innombrables questions posées par l'enquêtrice de la « Keisatsu-chô », la police japonaise. En tant que témoin oculaire, il lui semblait naturel de faire son devoir de citoyen afin d'aider de son mieux les autorités dans leurs investigations. Cependant, le stress avait encore une forte emprise sur lui. Les événements brutaux de ces derniers minutes ne lui avaient pas encore permis de retrouver ses esprits et l'insistance de son interrogatrice ne faisait qu'amplifier cet état de gêne : «
-- Non, je suis navré je n'ai pas plus de précisions à vous donner, tout s'est déroulé si rapidement, Balbutia t'il, encore sous le choc.
-- Ces types, que vous avez vus, avaient-t' ils des choses en commun ?
-- En dehors de leur cagoule sombre, je ne crois pas...je ne me souviens pas.
-- N'avez vous vraiment rien remarqué de particulier ? Quelque chose qui sorte de l'ordinaire, qui puisse nous aider ?
Alan pris une profonde inspiration afin de se calmer, il suait à grosses gouttes tant il était bouleversé.
-- Il y a bien cet homme, celui qui a mené le cambriolage. Une force de la nature, il devait mesurer au moins deux mètres et faire énormément de musculation, le genre de mec qui intimide, celui là, je m'en souviens... Malheureusement je n'ai rien de plus à vous apprendre, je suis navré. »
Elle le remercia en lui rappelant de rester disponible pour un éventuel autre entretien, puis, s'en alla interroger d'autres témoins. Alan se dit alors que la police allait en avoir pour un long moment tant il y avait de monde durant le braquage.
Le jet chaud et réconfortant de la douche ruisselait le long du corps d'Alan. Il y avait bien longtemps qu'il ne pratiquait plus le sport, aussi les années passées devant son ordinateur avaient dissous ses muscles. Si la nourriture japonaise lui avait fait garder la ligne, il n'était plus aussi fringant que durant sa jeunesse. Alan se repassait mentalement en boucle les images des dernières heures. A force de se les remémorer, ses souvenirs devenaient de plus en plus flous et imprécis, il ne parvenait plus à séparer la réalité de son imaginaire. Il parvint alors à une conclusion : un peu de repos lui ferait le plus grand bien, il allait d'ailleurs le lendemain, prendre sa journée afin d'apaiser ses émotions. Il s'endormit sans mal, exténué.
merci d'avoir lu jusqu'au bout! A bientôt :)
Chapitre 1 : L'inattendu
Diplômé d'informatique de la « Massachusetts Institute of Technology », ayant poursuivi ses études au sein de la célèbre université de « Tôkyô Daigaku » dont il sorti major, aucun doute, Alan Beaker passait pour un modèle de réussite. Il faisait d'ailleurs, à ce titre, la fierté de ses parents. Ses diplômes trônaient devant lui sur un mur blanc uni comme s'il avait été prévu à cet effet. Vivant seul à trente-quatre ans, dans son splendide appartement au dernier étage d'un gratte-ciel de Tokyo, sa réussite professionnelle était d'ailleurs sa seule consolation. Spécialiste et passionné d'informatique, son environnement était composé des gadgets les plus « High-Tech », Alan aimait avoir une longueur d'avance et se procurait sans arrêt les dernières nouveautés. Pensif, il contemplant les lumières de tokyo en cette nuit d'hiver au travers de l'immense baie vitrée qui entourait son appartement. Cette vision avait des airs de cartes postales, cependant, l'admiration qu'il aurait pu ressentir face à ce spectacle était bien loin de ses pensées empreintes de nostalgie, il se remémorait son parcours, l'absence de quelqu'un avec qui partager son quotidien, la vie loin de ses parents restés dans sa ville natale de Sacramento, Il y avait d'ailleurs bien longtemps qu'ils n'avaient pas eu de ses nouvelles, selon lui, la monotonie de sa vie ne valait pas la peine d'être racontée. Cette routine était l'un des traits de caractère de la ville nippone où chacun inspirait la rigueur, cette manière de toujours être dans la norme, se fondre dans la masse, respecter les règles établies par la société. Décidément, les rues américaines où tout le monde traversait au feu rouge lui manquaient.
Un bruit sourd retentit, puis un crissement de pneu et enfin un bruit de verre brisé. Sous ses yeux, une camionnette venait de s'encastrer dans un réverbère provocant les cris de la foule choquée par l'incident. Sur cette fourgonnette était écrit en lettres capitales : « World Wide Genetics ». Alan sursauta en reconnaissant le logo de la WWG, l'entreprise pour laquelle il travaillait ! Des hommes cagoulés armés de fusils automatiques s'avançaient vers l'utilitaire. L'un d'entre eux, une « armoire à glace » défonça la poignée des portes arrière d'un coup de crosse. Alan réalisa qu'il assistait à un braquage en règle, il sentit dans son dos des sueurs froides. Après quelques instants sans bouger, comme paralysé par ce qu'il venait de voir, il prit son smartphone : «
--Allo ?
-- Police nationale j'écoute ?
-- Oui, il y a eu un accident en bas de chez moi, ils ont cambriolé la fourgonnette ! J'habite à deux rues de « Takarazuka-Minamiguchi »
-- La station de métro ?
-- Oui, faites vite ! »
Trente minutes plus tard, Alan répondait aux innombrables questions posées par l'enquêtrice de la « Keisatsu-chô », la police japonaise. En tant que témoin oculaire, il lui semblait naturel de faire son devoir de citoyen afin d'aider de son mieux les autorités dans leurs investigations. Cependant, le stress avait encore une forte emprise sur lui. Les événements brutaux de ces derniers minutes ne lui avaient pas encore permis de retrouver ses esprits et l'insistance de son interrogatrice ne faisait qu'amplifier cet état de gêne : «
-- Non, je suis navré je n'ai pas plus de précisions à vous donner, tout s'est déroulé si rapidement, Balbutia t'il, encore sous le choc.
-- Ces types, que vous avez vus, avaient-t' ils des choses en commun ?
-- En dehors de leur cagoule sombre, je ne crois pas...je ne me souviens pas.
-- N'avez vous vraiment rien remarqué de particulier ? Quelque chose qui sorte de l'ordinaire, qui puisse nous aider ?
Alan pris une profonde inspiration afin de se calmer, il suait à grosses gouttes tant il était bouleversé.
-- Il y a bien cet homme, celui qui a mené le cambriolage. Une force de la nature, il devait mesurer au moins deux mètres et faire énormément de musculation, le genre de mec qui intimide, celui là, je m'en souviens... Malheureusement je n'ai rien de plus à vous apprendre, je suis navré. »
Elle le remercia en lui rappelant de rester disponible pour un éventuel autre entretien, puis, s'en alla interroger d'autres témoins. Alan se dit alors que la police allait en avoir pour un long moment tant il y avait de monde durant le braquage.
Le jet chaud et réconfortant de la douche ruisselait le long du corps d'Alan. Il y avait bien longtemps qu'il ne pratiquait plus le sport, aussi les années passées devant son ordinateur avaient dissous ses muscles. Si la nourriture japonaise lui avait fait garder la ligne, il n'était plus aussi fringant que durant sa jeunesse. Alan se repassait mentalement en boucle les images des dernières heures. A force de se les remémorer, ses souvenirs devenaient de plus en plus flous et imprécis, il ne parvenait plus à séparer la réalité de son imaginaire. Il parvint alors à une conclusion : un peu de repos lui ferait le plus grand bien, il allait d'ailleurs le lendemain, prendre sa journée afin d'apaiser ses émotions. Il s'endormit sans mal, exténué.
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