J'écris à 14 ans

Bonjour :)
Je suis une fille de 14 ans et je ne sais pas si j'ai une passion, mais si j'en ai une, c'est surement l'écriture, j'écris depuis que je suis toute petite et je l'ai toujours fait par plaisir.
J'avais déjà posté un extrait de mon premier "roman (inachevé)" sur un autre topic; mais j'ai arrêté cette histoire à cause d'un problème technique ;/

Mais bon, j'ai recommencé une histoire différente et j'aimerais votre avis, aussi bien sur l'histoire, ma façon d'écrire, mon style...ce que vous voulez sur l'extrait que je vous poste,
Merci d'avance !


Je regardais au loin, la ligne floue de l'horizon me paraissait si lointaine... Et pourtant c'est là-bas que je veux aller. Je veux partir, m'enfuir, échapper à ma vie pour en commencer une nouvelle. Mes pieds nus s'enfoncent dans le sable sec de l'été tandis que je respire l'air de la mer, les yeux fermés, reposée. Les vagues se roulent sur la plage avant de se reculer puis de repartir en avant de nouveau, comme elles le font depuis toujours, ne laissant comme trace de leur passage, qu'une écume blanchâtre si vite dispersée par le vent. Et ça recommence, encore et encore. Je replie peu à peu mes jambes contre ma poitrine, pour les entourer de mes bras ; tout en contemplant le spectacle d'un coucher de soleil au bord de la mer. Un vent chaud fait voler mes longs cheveux ondulés autour de moi, mais mon regard ne se détache pas du soleil pourpre malgré les mèches oscillant devant mes yeux. Je restais ici pendant quelques minutes, rapidement transformées en heure, assise à regarder le ciel aux teintes rouges. Je ne m'en lasserai jamais. La nuit commence à tomber, et m'aidant de mes mains, je me relève et regarde autour de moi la pénombre qui m'entoure. Je sais que personne n'est là pour la voir, mais moi, je la vois. Je la sens... Cette larme le long de ma joue. Et je les sens dégouliner le long de mon visage. J'essuie mes yeux d'un revers de main, puis énervée par mes larmes qui coulaient sans que je n'ai plus aucune maîtrise, je me lève, contemple la mer plus calme à présent, et me retourne, dos à l'océan, pour me mettre à marcher d'un pas rapide et régulier vers ma maison. Sans plus me retourner.


A présent j'y suis, devant la porte de mes parents, il y a quelques heures, je serais rentrée sans même y réfléchir, maintenant je doutais même de pouvoir appeler cet endroit dans lequel je vivais depuis ma naissance, ma maison. Je posais ma main sur la clenche sans l'abaisser, et regardais pour la première fois d'un oeil différent ce qui m'entourait. Désormais ce jardin, ce portail, ce mur d'un jaune crème qui avait dû être blanc ne me rappelait plus ces souvenirs, mais ma vie fondée sur des mensonges. J'ouvrais lentement la porte et m'avançais vers le fauteuil sombre ou se trouvait une femme.

Voilà, qu'est ce que vous en pensez ?