J'écris un roman donnez moi votre avis

Bonjour, je me présente, j'ai 22 ans, et étant passionnée par la lecture, j'ai eu envie d'écrire. J'ai perdu ma jumelle dans le ventre de ma mère, et cela m'a inspiré pour écrire un roman, étant débutante, j'ai écrit un premier chapitre, dont j'aimerais que vous me donniez votre avis.
Que l'avis soit bon ou mauvais, il est à prendre, alors n'hésitez pas.
Je vous remercie d'avance.

Voici l'extrait, le premier chapitre :


Il faisait un froid glaçial, de la vapeur s'échappait de mes lèvres, et mes dents claquaient. J'était vêtue d'une fine robe d'été blanche aux fleurs vertes, avec un mince gilet en crochet couleur herbe. Mes pieds étaient chaussés de sandales à brides croisées, et la rosée de la pelouse les noyaient de goutelettes gelées. J'avançais à petit pas, le gilet sérré contre moi, les bras en croix pour le maintenir fermé et pour me réchauffer tant bien que mal. Il y avait de la brume tout autour de moi, je n'y voyais pas à cinq mètres, je visualisais juste à grande peine le sol devant moi. J'ignorais ou je me trouvais, c'était le lever du jour, et le soleil commençait à poindre à l'horizon. J'entendais autour de moi, de petits bruits d'eau, ainsi que de timides croassements de grenouilles. Je n'avais pas la moindre idée de ce que je faisais ici. Je me posais la question lorsque j'entendis une voix près de moi murmurer :
- je suis là...
Je tournais la tête autour de moi, pour identifier la source de ces mystérieuse paroles.
- Ne me vois-tu pas ? Repris la voix
Je commençais à prendre peur et ressentis des frissons me parcourir l'échine. Intriguée et curieuse je répondis en chuchotant :
- Qui.... qui est là ? Qui êtes vous ?
Aucune réponse. Etais je en train de devenir folle ? Je répétais plus fort
- QUI EST LA ? QUI ETES VOUS ?
- Je suis toi ! Tu est moi ! Nous sommes l'une et l'autre ! Ensemble ! Liées à jamais ! Chantonnat -elle pour me répondre
Elle continua :
- Ne me vois-tu pas ? Je suis là pour toi...
Je ne comprenais pas ce qu'elle voulait me dire, qui était-elle ? Pourquoi cette voix me parlait-elle, pour me dire des choses incompréhensibles ?
- Je ne comprend pas, qui êtes vous ?
- Mais je suis ta soeur voyons ! Je suis là, sans être là, tu ne me vois pas, pourtant chaque jour, je suis là...
Ma soeur ?! Quoi, ma soeur, celle que j' aurait du voir venir en même temps que moi ?! Celle décédée dans le ventre de ma mère ? Ma jumelle ?! C'est n'importe quoi !
- Arrêtez ça ! Qui êtes vous ?! Qui me fait cette afreuse blague ?!
- Tu dois m'écouter. Tu dois comprendre. Et me voir... Je suis là pour toi. Nous nous sommes quitées trop tôt, mais je t'ai suivi, mon âme n'as pu quitter la tienne, et j'ai grandi comme toi, regarde moi... touche moi....
Mon esprit assimila ces paroles, était-ce vrai ? Ma jumelle pouvait elle m'avoir suivi toute ma vie, pouvait-elle me voir, m'entendre, me suivre ? J'étais perdue et mon esprit ne suivait plus.
- Je sais que tu as peur, il ne faut pas, je suis ta soeur, je suis toi, tu est moi, nous sommes liées.
Le souffle manquant je murmurais ces mots :
- Je ne comprend pas, est ce vraiment toi ? Qui me prouve que ce que tu dit est vrai ? que je ne suis pas folle ?!
- Parce que je t'ai suivi durant tout ce temps, de ta conception à aujourd'hui, j'ai toujours été là, je te t'ais jamais quitté.
- Prouve le moi ! La défiai-je
- Lorsque tu avais quatres ans, tu t'est éloigné de la maison, et tu est tombée dans un ravin, un fossé remplie d'eau, tu as commencé à te noyer, maman n'avait pas remarqué que tu t'étais égaré. Elle ne t'as pas entendue tomber, ni crier. Elle ne savait pas que l'eau était en train de remplir tes poumons, que l'air te manquait, que la vie commençait à te quitter. TE rappelles tu ?
Les souvenirs me vinrent en mémoire, j'étais éffectivement tombée dans un fossé remplie d'eau à l'age de quatres ans, je n'ai pas de souvenirs précis de ce jour, mais je me souviens parfaitement de la chute, et de cette eau trop froide qui emplissait tout mon être, je me rapelle mon corps de petite fille se débatant contre une force invisible.
- Oui, je me souviens, j'étais fascinée par cette grenouille qui se reposait cachée dans les fougères, et lorsque j'ai voulu l'attraper, elle à sauté et je suis tombée.
- Te souviens tu comment tu t'en est sortie ?
Surprise, je réflechis intensément, sans pouvoir répondre à sa question.
- Non, je ne m'en rappelle pas, je n'ai pas vraiment de souvenirs de ça, c'est bizarre ! Il ya juste cette lueur, oui, j'ai vu une formidable lumière, avec du orange, et du violet, il ya avait des notes roses aussi, je me rapelle cette luminosité, car lorsque je l'ai vu, j'ai cessé de bouger, de me débattre, j'avais les yeux ouvert et je ne voyais que ces couleurs très lumineuses, je me sentais tellement calme, je me souviens de ce sentiment que j'ai éprouvé car la seule foi ou je l'ai ressenti de nouveau c'étais à mes seize ans, un midi j'ai pique niqué seule au milieu d'un ch amp de céréales et je m'y suis allongé pour faire une sieste et là j'ai ressenti cette même paix. Sans comprendre pourquoi, je me sentais tellement bien !
- C'était moi ! Je t'ai vu, tomber dans l'eau, je ne devais pas intervenir, mais il n'y avais personne pour te venir en aide, alors je l'ai fait, je t'ai secouru, je t'ai sorti de cette eau, et lorsque papa et maman t'ont demandé comment tu étais remonté, tu n'as pas su leur répondre. La lueur colorée, c'était moi, tu était trop petite pour me voir vraiment, et mon âme n'était pas assez grande pour t'apparaître pleinement.
J'étais héberlué ! Le soleil était maintenant plus haut dans le ciel, et avait réchauffé l'herbe dans laquelle je m'afalla. Ainsi c'était elle ! Elle qui m'avait empêché de mourir si petite ! Elle me voyait donc vraiment ! C'était donc réel tout ça ! Elle était là ! Près de moi !
La brume planait toujours autour de moi, mais devant mes yeux je vis s'ouvrir un chemin, le nuage se dissipai, et je découvrit alors, une jeune femme, les cheveux longs, chatains, comme moi, des yeux marrons striés de verts, un nez légèrement retroussé, et des lèvres fines, à l'exactitude de mon visage. La seule chose qui était différente c'était les yeux, un peu plus allongés, et les joues plus rondes, le visage était plus fin, mais sinon j'avais l'impression de me regarder dans un miroir. Elle était habillée d'une robe elle aussi, mais de couleur violine, et ses pieds étaient nus. Elle me souriat, et ses yeux s'éclairèrent en me voyant.
- Bonjour, me dit-elle, me vois-tu maintenant ?
J'aurais du être trop surprise pour parler ou bouger les lèvres, mais curieusement, je ne ressentais rien de celà, je me sentais au contraire, complètement sereine, en paix et en harmonie. C'était le vide dans ma tête et je ne pensais plus, je ne voyait qu'elle, et tout le reste autour de moi était flou, Je lui souriai en retour et me mis à marcher vers elle, je me débarassai de mes sandales qui maintenant m'encombraient, et mes pieds nus foulèrent le sol. Je m'arrêta à quelques centimètres d'elle.
- Je te vois !
Ma soeur souriant toujours, ferma les yeux un instant, et les rouvrit en laissant couler une larme. Elle tendit son bras et ouvrat sa main. J'en fis de même, et nos mains se touchèrent, nos doigts s'entrelacèrent, je sentais pour la première fois de ma vie le contact avec ma soeur jumelle. Une décharge électrique nous parcouru l'une et l'autre.
Je n'arrivais pas à le croire, je tenais la main de ma soeur, ma jumelle, morte dans le ventre de notre mère, et qui m'avait sauvé la vie lorsque j'avais quatre ans. Je laissai moi aussi couleur une larme sur ma joue, et finit par éclater en sanglot. Elle était là, et l'avait toujours été, elle me voyait, et veillait sur moi, je savais désormais que je n'avai plus rien à craindre, je n'était plus seule, et ne le serais plus jamais, ma soeur, mon sang, resterais là, pour moi, près de moi.

J'ouvrit les yeux et aperçut par la fenêtre le ciel bleu et les nuages cotonneux. Je me retournais afin de replonger la tête dans mon oreiller.
C'était un rêve, encore. Rien de plus qu'un nouveau rêve. Depuis trois mois, je ne cessai de rêver de ma soeur, ma jumelle, perdue dans le ventre de ma mère lors de sa grossesse. Je ne comprenais pas pourquoi celà m'obsedait autant. Je me sentais bien seule maintenant, il était vraiment beau ce rêve là.
Poussant un long et profond soupir, je m'extirpa du lit à regret.