Histoire
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irongege
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11 août 2008 à 23:19
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Salut
Et tu payes combien pour cela ?
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gouby
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11 août 2008 à 23:21
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commence par il etait une fois, ca accroche toujours
jee pee
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11 août 2008 à 23:25
11 août 2008 à 23:25
L'expédition de Sicile et la catastrophe finale
Alcibiade (450-404 av. J.-C.), lié par sa mère aux Alcméonides, était donc parent de Périclès. Son caractère différait cependant entièrement de celui de son illustre prédécesseur, et, disciple de Socrate, il prônait l’individualisme. Il était devenu le favori du peuple par sa beauté, son esprit, le faste dont il faisait étalage. Cependant, les Athéniens comprirent vite que l’on ne pouvait se fier à lui, car il était incapable de résister à la fougue d’une ambition sans mesure et sans scrupules. Malgré ses défauts, il était passionnément attaché à Athènes et, lorsqu’il en fut exilé, il souffrit profondément. Alcibiade n’eut de cesse qu’Athènes eût repris les armes. Il négocia une alliance avec Argos, Mantinée et l’Elide, contre Sparte qui se vit tout à coup menacée au coeur du Péloponnèse; ses armées remportèrent une victoire à Mantinée en -418; elle rétablit donc sa suprématie dans le Péloponnèse, mais Athènes resta maîtresse de la mer. Élu membre du gouvernement, Alcibiade persuada les Athéniens d’entreprendre une expédition lointaine, que Périclès leur avait toujours déconseillée. La conquête de la Sicile fut alors décidée. Déjà sous le gouvernement de Cléon, la Sicile était convoitée par les masses. Alcibiade profita de l’enthousiasme que les jeunes Athéniens manifestaient en faveur de ses vastes projets pour proposer l’envoi d’une puissante flotte contre cette île. Il avait l’intention d’en faire une base de ravitaillement à partir de laquelle la conquête de l’Italie et celle de Carthage lui paraissaient possibles. La flotte allait lever l’ancre, lorsque l’on apprit que, au cours de la nuit précédente, l’image d’Hermès avait été mutilée. On accusa Alcibiade d’avoir commis ce sacrilège. Il voulut se justifier devant les tribunaux; mais ses ennemis exigèrent qu’il fût exilé. Il se réfugia alors chez les Spartiates et devint l’ennemi des Athéniens.
Cependant la flotte athénienne appareilla au milieu de l’année 415; elle était commandée par Nicias et Lamachos; ni l’un ni l’autre de ces deux généraux n’était à la hauteur de sa tâche, ils ne surent point profiter de la situation. Les hésitations de Nicias donnèrent à Syracuse le temps de se fortifier. Lamachos ne put empêcher l’armée du Spartiate Gylippe de rompre le blocus de Syracuse et de pénétrer dans la ville. A la suite d’un grand combat sur terre et sur mer, Gylippe s’empara du Plemyrion, position très importante qui assurait les communications de Nicias avec la mer. Lamachos fut tué et Nicias et son armée se trouvèrent assiégés. Athènes envoya des renforts sous le commandement de Démosthène qui ne put éviter le désastre. Syracusains et Spartiates harcelèrent les Athéniens et les écrasèrent complètement sur terre et sur mer. Démosthène et Nicias furent égorgés et les prisonniers parqués dans des carrières où la plupart périrent. Les survivants, marqués au front avec un fer rouge, furent vendus comme esclaves. «Jamais fait d’armes, dit Thucydide, ne fut plus glorieux pour les vainqueurs et plus humiliant pour les vaincus.»
Les hostilités entre Sparte et Athènes avaient repris entre temps. Après s’être emparés de la place forte de Décelie et avoir écarté d’Athènes presque tous ses alliés, les Spartiates attaquèrent. Impatient de rétablir sa domination en Asie-Mineure, le Grand Roi des Perses soutenait Sparte. Devant tous ces dangers, les Athéniens firent preuve de courage et de décision. Ils employèrent leurs dernières ressources à la construction d’une flotte qui fut amarrée à Samos et qui était destinée à jouer un rôle important. Les paysans de l’Attique qui désapprouvaient l’attitude belliqueuse de la population urbaine étaient enclins à favoriser l’élection d’un gouvernement conservateur, même au risque de perdre leurs privilèges. Alcibiade conçut alors la pensée d’obtenir son rappel à Athènes en faisant miroiter l’espoir d’une alliance avec le satrape Tissapherne.
En -411, le Conseil des Quatre-Cents se substitua à l’ancien Conseil des Cinq-Cents et l’Assemblée des citoyens fut remplacée théoriquement par cinq mille représentants du peuple, qui, en fait, ne furent jamais élus. Cependant la flotte refusa de reconnaître ce gouvernement suspect et les soldats s’unirent pour résister et sauver la démocratie. Ainsi Athènes se trouva-t-elle au pouvoir d’un gouvernement oligarchique, tandis que l’armée et la flotte restaient fidèles aux principes démocratiques. Mais un nouveau coup d’Etat renversa les Quatre-Cents au bout de quatre mois. C’est alors seulement qu’Alcibiade fut rappelé et nommé général. La fortune d’Athènes se releva tout d’un coup. Alcibiade gagna l’opinion publique par la victoire qu’il remporta à Abydos sur l’amiral spartiate Mindaros (-411). Une année plus tard, il infligea une nouvelle défaite aux Spartiates à Cysique. Les Athéniens, pensant alors avoir surmonté tous les obstacles, refusèrent la paix que Sparte leur offrait. Pourtant Athènes était proche de sa fin. En effet, désireux de venger les défaites de Salamine et d’Eurymédon, les Perses ouvrirent un crédit illimité à Lysandre, amiral spartiate, qui put ainsi reconstruire sa flotte. De nombreux marins qui, autrefois, avaient servi la cause athénienne passèrent aux Spartiates. Alcibiade mesura le danger, mais il ne put le prévenir ayant été exilé à nouveau, après la défaite d’une partie de la flotte athénienne. La guerre approchait de son dénouement. Devenu impopulaire à Sparte, Lysandre fut remplacé par Callicratidas qui anéantit un détachement naval athénien près de Mytilène; mais il fut tué peu après au cours d’un combat naval au large des îles Arginuses, tandis que les Spartiates perdaient de nombreux vaisseaux.
Athènes, comme prise de démence, refusa de traiter. Sparte rappela alors Lysandre et lui confia de nouveau le commandement de la flotte. Les derniers navires athéniens s’étaient postés dans les Dardanelles. Lysandre les attaqua par surprise à AigosPotamos et les détruisit tous (-405). Cette fois le désastre d’Athènes était irréparable. Bloquée par terre et par mer, décimée par la famine, elle fut réduite à capituler (404 av. J.-C.). L’ennemi la contraignit à dissoudre la Confédération dont elle était la tête, à raser les Longs Murs et les fortifications du Pirée, et à livrer sa flotte, à l’exception de douze vaisseaux. Elle fut obligée d’entrer dans la ligue du Péloponnèse et de renoncer à sa constitution démocratique. Cléophon, chef du parti populaire, fut exécuté, tandis que Théramène, un des «Trente Tyrans», s’attardait dans le camp ennemi dans l’espoir d’obtenir de meilleures conditions de paix. La catastrophe était complète et Athènes avait perdu son empire pour toujours.
Quant à Alcibiade, il eut une fin lamentable. D’abord rappelé par le gouvernement des «Trente Tyrans», il fut banni une fois encore, en -404, et, peu de temps après, mourut assassiné par des tireurs perses.
Tu peux aussi prendre un romain et un juif : Ben Hur
Alcibiade (450-404 av. J.-C.), lié par sa mère aux Alcméonides, était donc parent de Périclès. Son caractère différait cependant entièrement de celui de son illustre prédécesseur, et, disciple de Socrate, il prônait l’individualisme. Il était devenu le favori du peuple par sa beauté, son esprit, le faste dont il faisait étalage. Cependant, les Athéniens comprirent vite que l’on ne pouvait se fier à lui, car il était incapable de résister à la fougue d’une ambition sans mesure et sans scrupules. Malgré ses défauts, il était passionnément attaché à Athènes et, lorsqu’il en fut exilé, il souffrit profondément. Alcibiade n’eut de cesse qu’Athènes eût repris les armes. Il négocia une alliance avec Argos, Mantinée et l’Elide, contre Sparte qui se vit tout à coup menacée au coeur du Péloponnèse; ses armées remportèrent une victoire à Mantinée en -418; elle rétablit donc sa suprématie dans le Péloponnèse, mais Athènes resta maîtresse de la mer. Élu membre du gouvernement, Alcibiade persuada les Athéniens d’entreprendre une expédition lointaine, que Périclès leur avait toujours déconseillée. La conquête de la Sicile fut alors décidée. Déjà sous le gouvernement de Cléon, la Sicile était convoitée par les masses. Alcibiade profita de l’enthousiasme que les jeunes Athéniens manifestaient en faveur de ses vastes projets pour proposer l’envoi d’une puissante flotte contre cette île. Il avait l’intention d’en faire une base de ravitaillement à partir de laquelle la conquête de l’Italie et celle de Carthage lui paraissaient possibles. La flotte allait lever l’ancre, lorsque l’on apprit que, au cours de la nuit précédente, l’image d’Hermès avait été mutilée. On accusa Alcibiade d’avoir commis ce sacrilège. Il voulut se justifier devant les tribunaux; mais ses ennemis exigèrent qu’il fût exilé. Il se réfugia alors chez les Spartiates et devint l’ennemi des Athéniens.
Cependant la flotte athénienne appareilla au milieu de l’année 415; elle était commandée par Nicias et Lamachos; ni l’un ni l’autre de ces deux généraux n’était à la hauteur de sa tâche, ils ne surent point profiter de la situation. Les hésitations de Nicias donnèrent à Syracuse le temps de se fortifier. Lamachos ne put empêcher l’armée du Spartiate Gylippe de rompre le blocus de Syracuse et de pénétrer dans la ville. A la suite d’un grand combat sur terre et sur mer, Gylippe s’empara du Plemyrion, position très importante qui assurait les communications de Nicias avec la mer. Lamachos fut tué et Nicias et son armée se trouvèrent assiégés. Athènes envoya des renforts sous le commandement de Démosthène qui ne put éviter le désastre. Syracusains et Spartiates harcelèrent les Athéniens et les écrasèrent complètement sur terre et sur mer. Démosthène et Nicias furent égorgés et les prisonniers parqués dans des carrières où la plupart périrent. Les survivants, marqués au front avec un fer rouge, furent vendus comme esclaves. «Jamais fait d’armes, dit Thucydide, ne fut plus glorieux pour les vainqueurs et plus humiliant pour les vaincus.»
Les hostilités entre Sparte et Athènes avaient repris entre temps. Après s’être emparés de la place forte de Décelie et avoir écarté d’Athènes presque tous ses alliés, les Spartiates attaquèrent. Impatient de rétablir sa domination en Asie-Mineure, le Grand Roi des Perses soutenait Sparte. Devant tous ces dangers, les Athéniens firent preuve de courage et de décision. Ils employèrent leurs dernières ressources à la construction d’une flotte qui fut amarrée à Samos et qui était destinée à jouer un rôle important. Les paysans de l’Attique qui désapprouvaient l’attitude belliqueuse de la population urbaine étaient enclins à favoriser l’élection d’un gouvernement conservateur, même au risque de perdre leurs privilèges. Alcibiade conçut alors la pensée d’obtenir son rappel à Athènes en faisant miroiter l’espoir d’une alliance avec le satrape Tissapherne.
En -411, le Conseil des Quatre-Cents se substitua à l’ancien Conseil des Cinq-Cents et l’Assemblée des citoyens fut remplacée théoriquement par cinq mille représentants du peuple, qui, en fait, ne furent jamais élus. Cependant la flotte refusa de reconnaître ce gouvernement suspect et les soldats s’unirent pour résister et sauver la démocratie. Ainsi Athènes se trouva-t-elle au pouvoir d’un gouvernement oligarchique, tandis que l’armée et la flotte restaient fidèles aux principes démocratiques. Mais un nouveau coup d’Etat renversa les Quatre-Cents au bout de quatre mois. C’est alors seulement qu’Alcibiade fut rappelé et nommé général. La fortune d’Athènes se releva tout d’un coup. Alcibiade gagna l’opinion publique par la victoire qu’il remporta à Abydos sur l’amiral spartiate Mindaros (-411). Une année plus tard, il infligea une nouvelle défaite aux Spartiates à Cysique. Les Athéniens, pensant alors avoir surmonté tous les obstacles, refusèrent la paix que Sparte leur offrait. Pourtant Athènes était proche de sa fin. En effet, désireux de venger les défaites de Salamine et d’Eurymédon, les Perses ouvrirent un crédit illimité à Lysandre, amiral spartiate, qui put ainsi reconstruire sa flotte. De nombreux marins qui, autrefois, avaient servi la cause athénienne passèrent aux Spartiates. Alcibiade mesura le danger, mais il ne put le prévenir ayant été exilé à nouveau, après la défaite d’une partie de la flotte athénienne. La guerre approchait de son dénouement. Devenu impopulaire à Sparte, Lysandre fut remplacé par Callicratidas qui anéantit un détachement naval athénien près de Mytilène; mais il fut tué peu après au cours d’un combat naval au large des îles Arginuses, tandis que les Spartiates perdaient de nombreux vaisseaux.
Athènes, comme prise de démence, refusa de traiter. Sparte rappela alors Lysandre et lui confia de nouveau le commandement de la flotte. Les derniers navires athéniens s’étaient postés dans les Dardanelles. Lysandre les attaqua par surprise à AigosPotamos et les détruisit tous (-405). Cette fois le désastre d’Athènes était irréparable. Bloquée par terre et par mer, décimée par la famine, elle fut réduite à capituler (404 av. J.-C.). L’ennemi la contraignit à dissoudre la Confédération dont elle était la tête, à raser les Longs Murs et les fortifications du Pirée, et à livrer sa flotte, à l’exception de douze vaisseaux. Elle fut obligée d’entrer dans la ligue du Péloponnèse et de renoncer à sa constitution démocratique. Cléophon, chef du parti populaire, fut exécuté, tandis que Théramène, un des «Trente Tyrans», s’attardait dans le camp ennemi dans l’espoir d’obtenir de meilleures conditions de paix. La catastrophe était complète et Athènes avait perdu son empire pour toujours.
Quant à Alcibiade, il eut une fin lamentable. D’abord rappelé par le gouvernement des «Trente Tyrans», il fut banni une fois encore, en -404, et, peu de temps après, mourut assassiné par des tireurs perses.
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11 août 2008 à 23:27
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Tupain de derme, je suis sur le cul, bravo
jee pee
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(le lien vers le site d'origine : http://histoire.yrub.com/ )