Interaction gênante avec une mineure sur les réseaux sociaux

Utilisateur anonyme - 24 juin 2024 à 12:12
brucine Messages postés 19489 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 10 mars 2025 - 25 juin 2024 à 10:13

Bonjour.

Tout d'abord, je précise que j'ai 23 ans, bientôt 24 et j'ai eu, il y a quelques semaines, des interactions cyber-amicales en ligne avec une jeune fille de 14 ans, qui est venue me parler sur Instagram, basées principalement sur des échanges mutuels d'humour et de memes, y compris des blagues de mauvais goût (dont malheureusement, je l'assume, des plaisanteries suggestives...). Des discussions à première vue banales entre potes...mais pas lorsqu'elles sont adressées en ligne, à une gamine, lorsque je suis moi-même un adulte.

Je n'ai malheureusement pas eu connaissance de son âge au tout début des échanges (de plus, son pseudonyme et le manque de photos d'elle sur son compte ne pouvait clairement pas m'aider), mais une fois informé le jour même, après une énième couche d'humour supplémentaire où j'épargnerai bien les détails, j'ai fini par enfin modifier mon approche pour établir des limites assez claires et maintenir une distance prudente avec cet enfant. 

Je lui ai également fait remarquer qu'il n'était pas prudent de traîner sur Instagram, à un âge aussi jeune. J'ai conservé une communication légère et humoristique avec elle, sans aucune intention malveillante et je lui ai même donné des conseils de la vie lorsqu'elle grandira. Elle a bien rigolé, et nous en gardons maintenant un souvenir taquin et amusant. Toujours est-il que je limite mes discussions avec, depuis cet événement.

Malgré-tout, je m'interroge sur la légalité de mes actions et sur les implications potentielles d'une théorique plainte (qui bien sûr, n'a pas de raison d'arriver au vu du contexte et de la situation maîtrisée), mais sait-on jamais... Je cherche à clarifier si dans un scénario catastrophe, mes interactions telles que décrites ici, malgré mes mesures, pourraient être perçues comme pénalement répréhensibles, malgré le caractère ironique des plaisanteries ou si je risque des conséquences légales. 

N'ayant jamais connu cette personne dans la vraie vie et n'en n'ayant aucunement l'intention de la connaître, je pars du principe que je n'ai rien fait d'illégal, mais sait-on jamais en cas de malentendu. Il est hors de question que je passe pour un prédateur sexuel.

En attente d'une réponse.

Cordialement.

1 réponse

bazfile Messages postés 57618 Date d'inscription samedi 29 décembre 2012 Statut Modérateur, Contributeur sécurité Dernière intervention 10 mars 2025 19 539
25 juin 2024 à 09:34

Bonjour 17042729.

Vu que personne ne répond sache qu'il y a un forum voisin qui serait mieux adapté à cette question https://droit-finances.commentcamarche.com/forum/


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brucine Messages postés 19489 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 10 mars 2025 2 992
25 juin 2024 à 10:02

Bonjour,

Il n'y a aucune raison en droit d'être inquiété de comportements avec quelqu'un dont on ignorait la minorité.

Mais si la donzelle a un grand frère qui possède des couteaux ou des parents qui portent plainte, ça va se compliquer; dans le deuxième cas, ça va coûter au moins une garde à vue le temps de tirer la situation au clair.

Rappelons que les réseaux sociaux sont par essence anonymes, et qu'on n'a aucune autre information autre que déclarative, la petite peste que rien ne forçait à répondre au lieu de couper court peut fort bien être un gros barbu ventripotent.

La situation me semble relever davantage des deux côtés de la faculté de médecine que du code pénal, tant on ne voit aucune justification sauf sur les sites spécialisés à des propos salaces entre des gens qui ne se connaissent pas.

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brucine Messages postés 19489 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 10 mars 2025 2 992 > brucine Messages postés 19489 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 10 mars 2025
25 juin 2024 à 10:13

Au temps pour moi et n'enlevant rien à par ailleurs leur absurdité, les faits restent répréhensibles même si le destinataire s'est prétendu majeur ou n'en a pas fait état.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006418096/2023-04-07/

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