Vente d'assurance par telephonne non accepté et non signé

chriseric - Modifié par Strumpfette le 24/03/2016 à 09:12
 Utilisateur anonyme - 24 mars 2016 à 09:27
Bonjour*

j'ai ete contacter il y a 3 mois par un organisme qui me disait que j'avait gagner 1 an de courses (que je n'ai jamais eu! ) et au final ils m'envoyent un dossier d'assurance auquel je ne souhaite pas adherer 2 mois plus tard ils me disent que je leurs doit 24 euros par mois! je leurs envoie donc un mail en disant que je ne veux pas de leurs assurance et la ils me repondent que la resiliation prendras effet a la date anniversaire c'est a dire en decembre 2016 et que durant se temps je leurs serait redevables de 24 euros chaque mois ! je leurs dit que je n'ai jamais rien signer ( ni autorisation de prelevements ni rien d'autres! ) et la ils me repondent que c'etait une signature vocale! que puis je faire pour ne plus aavoir a payer quelque chose que je n'ai jamais signer?

2 réponses

Bonjour
Le consommateur n’est engagé que s’il signe le contrat(article 5 du projet)
Jusqu'à présent, le démarchage par téléphone ou par une technique assimilée est régi par les dispositions de l'article L. 121-27 du code de la consommation. Le projet reprend des dispositions similaires en les adaptant à l’utilisation des « nouvelles » technologies. Suite au démarchage par téléphone, le « professionnel devra adresser au consommateur, sur papier ou sur support durable, une confirmation de l'offre qu'il a faite et reprenant toutes les informations précontractuelles ». Le consommateur ne sera engagé par l'offre « qu'après l'avoir signée et acceptée par écrit ou avoir donné son consentement par voie électronique ».

Il convient de préciser que seuls les contrats conclus après démarchage téléphonique par le professionnel sont concernés. Dès lors que c’est le consommateur qui appelle le professionnel, le contrat peut être conclu par téléphone, sans formalité spécifique. La directive "Droits des consommateurs" (article 8-6) a ouvert l’option pour les États membres de soumettre la conclusion d’un contrat par téléphone, à l’obligation de confirmation de l’offre, le consommateur n’étant engagé qu'après l'avoir signée ou l'avoir acceptée par écrit. Cette option n’a pas été retenue, « une confirmation écrite de l’offre pour tous les contrats conclus par téléphone, y compris ceux que le consommateur sollicite apparaît en effet trop contraignante pour tous les acteurs économiques et peu adaptée aux techniques d’achat actuelles » (annexe 5 de l’étude d’impact du projet de loi).
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