Ecrire un livre

Utilisateur anonyme - 31 mai 2014 à 18:24
mlissa94 Messages postés 212 Date d'inscription lundi 17 mars 2014 Statut Membre Dernière intervention 26 juillet 2020 - 2 juin 2014 à 16:54
Bonjour à tous. J'essaie de me lancer dans l'écriture et c'est pour cela que j'aurais besoin d'avis extérieur sur le début de mon roman. Toutes les critiques sont les bienvenues, merci d'avance !!!!

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Comment y croire encore alors que tout semble déjà perdu d'avance ? Cette question je me la pose aujourd'hui, repensant à celui qui m'a un jour demandé si je croyais au destin et surtout si je croyais que toute notre vie n'était qu'un chemin dont nous ne pouvions nous éloigner. Ce jour-là je lui avais répondu que non, comme si c'était la chose la plus absurde que je n'avais jamais entendu, et que chacun avait le pouvoir de décider ce qu'allait être son avenir s'il s'en donnait vraiment la peine. Ces mots prononcés il y a ce qui me semble être une éternité ne cessent maintenant de résonner dans ma tête. Comment ai-je pu me tromper à ce point ? Comment ai-je pu être aussi naïve ? Car j'ai suivi mon chemin sans même m'en rendre compte, croyant justement choisir où j'allais. Mais je réalise maintenant que n'importe quel choix que j'aurais pu faire, et n'importe quel combat n'auraient pu me sauver de mon destin.
Certains diront qu'il est cruel, mais ils ne voient pas que la vie l'est aussi. Elle l'est même encore plus. C'est pour cela que je me convaincs de ne pas redouter la mort qui m'attend car elle sera à la fois une douleur mais elle en sera aussi la fin d'une autre, et je sais maintenant qu'il ne faut plus croire que l'on peut échapper à son destin. Je suis déjà morte. Mon esprit ne vit déjà plus que dans le passé car chaque jour avant la fin n'est maintenant plus que cela : la représentation mentale la plus réelle possible d'un passé heureux au-delà des murs d'une prison où tout est sombre et morose et où chacun d'entre nous se sait condamné. Aucun son n'est émis ici hormis les cris de ceux qui tentent de résister à la torture qu'on leur impose. J'y suis passée moi aussi. Des heures et des heures, dont les minutes semblent à elle seules être des années entières, et les coups qui pleuvent, et les procédés employés pour nous faire parler, tous plus horribles les uns que les autres... Et maintenant, je suis assise sur ce même matelas humide et sale depuis près d'une semaine. Une semaine aussi que je suis enfermée dans cette pièce où je peux à peine bougé tellement elle est étroite, où ils m'ont jeté après les heures de torture qu'ils m'ont infligé. Les murs formés de grandes pierres noires rectangulaires sont, tout comme le matelas, encore imprégnés du sang de celui ou celle qui m'a précédé et qui est passé de l'autre côté à l'heure qu'il est. Seules deux issues ouvrent vers l'extérieur : la première est une lourde porte d'acier qu'il est tout simplement impossible d'ouvrir, et l'autre est une fenêtre étroite barrée par d'énormes barreaux également en acier et donnant sur un précipice d'au moins 100 mètres de profondeur. La fuite est donc inenvisageable. Seul le sommeil nous offre la liberté.
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1 réponse

mlissa94 Messages postés 212 Date d'inscription lundi 17 mars 2014 Statut Membre Dernière intervention 26 juillet 2020 78
2 juin 2014 à 16:54
Bonjour

Je vous conseille d'aller sur le site : je livre mon histoire.com
et d'y laisser ces quelques mots.
Là les gens vous donne leur avis sur ce qu'ils ont lu!
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