Vérifiez la pression des pneus en hiver pour votre sécurité
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3 réponses
Bonjour
en 2003 j'avais acheté un véhicule reno dont la pression des pneumatiques était affichée au tableau de bord, donc c'est possible de faire mieux (pour les vendeurs de citadines de 18 500 à 33500€)
je crois que les gonfleurs sont gratuits et disponibles près des stations d'essence ou de lavage
je rajoute ceci que je n'ai pas rédigé moi-même, mais que j'applique :
Règles de vérification importantes
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Vérification à froid : C'est la règle d'or. La pression doit être vérifiée lorsque les pneus sont "froids", c'est-à-dire :
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Le matin, après au moins deux heures d'arrêt.
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Ou après avoir roulé moins de 3 à 5 km à basse vitesse.
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Correction pour pneus chauds : Si vous êtes obligé de vérifier la pression alors que les pneus sont "chauds" (après un long trajet ou une conduite rapide), vous devez ajouter 0,3 bar à la pression recommandée par le constructeur. Ne jamais dégonfler un pneu chaud.
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Roue de secours : Pensez à vérifier la pression de votre roue de secours également. Elle doit généralement être gonflée à la pression la plus élevée recommandée pour le véhicule, majorée de 0,2 ou 0,3 bar.
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Fréquence : Vérifiez la pression au minimum une fois par mois et avant chaque long trajet.
ceci concerne tout véhicule à roues gonflables (pneumatique) ; brouette, trottinette, cycle, moto, auto, jet, etc
L'auteur de l'article écrit que quand la température diminue, l'air se contracte. Il perd du volume dans le pneu.
Sachant que les pneus ont une carcasse en fil métallique et que leur volume est constant, c'est expliquer de façon assez maladroite, la baisse de pression qui accompagne la chute de la température.
On peut faire un peu de physique (avec pas mal d'approximations) pour voir ce qu'il en est réellement. (Que ceux qui sont allergiques à la physique me pardonnent !)
En admettant que l'air est un gaz parfait, et que le volume du pneu est constant, la pression est reliée à la température absolue par la relation
P₁ / T₁ = P₂ / T₂
les indices 1 et 2 représentant deux états différents du même gaz.
Par exemple en été (25 °C) : on aura T₁ = 275 + 25 = 298 K
En hiver (5 °C), on aura T₂ = 275+5 = 280 K
Pour les pressions, il y a une petite subtilité : le manomètre indique la surpression par rapport à la pression atmosphérique.
Donc si le manomètre indique en été 2,8 bar, ça veut dire que la pression de l'air dans le pneu est P₁ = 3,8 bar (en ajoutant 1 bar pour la pression atmosphérique).
On calcule la nouvelle pression en hiver : P₂ = P₁ * T₂ / T₁
P₂ = 3,8 *280 / 298 = 3,57 bar.
Le manomètre indiquera 3,57 - 1 = 2,57 bar ≈ 2,6 bar
On a donc perdu 0,2 bar du fait de la baisse de la température .
Il est temps de s'en occuper !
Sans doute une faute de frappe. Mais il est difficile de comprendre comment on a pu arriver à un tel barbarisme.
Celui qui trouvera la solution gagnera l'estime des membres de CCM !