Qui a encore besoin de papier quand on a une liseuse ?
brucine Messages postés 23227 Date d'inscription Statut Membre Dernière intervention -
Hello le forum,
Je vais passer pour une vraie boomeuse, mais je prends le risque...
J'ai découvert les liseuses il y a peu (je connaissais, hein, mais encore jamais utilisé). Et bien c'est RE-VO-LU-TION-NAIRE !
Sérieux, je sais pas pourquoi je m'y suis pas mise avant. Comment peut-on encore préférer les bouquins papier en 2025 ? C'est comme choisir un téléphone à cadran plutôt qu'un smartphone ! (Oui, je vais surement en faire grincer des dents certains).
- Fini les bibliothèques qui prennent la poussière ! Des milliers de livres dans la poche, c'est ça la vraie liberté.
- L'éclairage intégré ? Une bénédiction pour les insomniaques comme moi.
- Écologiquement, c'est indiscutable. Combien d'arbres on sauve ?
- Les écrans couleur sont bluffants.
- La synchro avec le cloud, c'est magique. Je reprends ma lecture sur mon tel quand j'ai oublié ma liseuse.
Question pour les irréductibles du papier, qu'est-ce qui vous retient encore ? :)
- Qui a encore besoin de papier quand on a une liseuse ?
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3 réponses
L'avantage du papier, c'est que ça ne tombe pas en panne, et que ça n'a pas besoin d'énergie pour fonctionner
Bonjour
En tant que lectrice j'apprécie de lire des livres sur supports numériques, surtout en vacances (moins lourd à transporter xD... mais tout aussi compliqué sur la plage avec l'eau et le sable qui s'infiltre dans la tablette, comme pour le livre papier quand ça éclabousse ou jaunit les pages).
Même si mes livres préférés, ceux que je relis souvent, j'aime bien les avoir aussi sous format papier... Le papier a son charme... Et que fait-on des ebooks qu'on a lu et qu'on ne veut plus ?
En tant que professionnelle par contre (je travaille dans une bibliothèque universitaire), les ebooks sont plus utilisés pour rechercher une information précise ou pour une consultation rapide (type ouvrage de référence), mais dès le moment où c'est un ouvrage très spécialisé (et en sciences pré-cliniques ou cliniques, il n'y a pratiquement que ça), ça devient plus compliqué...
C'est assez rare qu'un livre spécialisé soit lu en entier uniquement en ebook. Les étudiants ont tendance à utiliser les deux formats.
On voit par exemple que les plateformes qui proposent des téléchargements chapitres par chapitres en PDF, sont plus appréciés/utilisés... que les plateformes où il faut "emprunter" pour une durée limitée l'ebook... et où on ne peut que le lire en ligne (sans téléchargement ou annotations ou copie de certains passages) -> moins adaptés pour les études.
A noter aussi qu'il y a énormément de format dispo sur le marché (PDF, Epub, HTML, etc.) et tout autant de plateforme (chacune a son propre format évidemment - ce serait pas drôle sinon xD)...
Sans compter que les bibliothèques qui achètent des ebooks (ou s'abonnent à des plateformes - les deux sont possibles, mais l'abonnement est plus "précaire" puisqu'il peut cesser, contrairement à l'achat qui est pérenne), l'accès se fait bien souvent par reconnaissance par adresse IP... donc il y a aussi tout un travail en sous-marin pour s'assurer que nos lecteurs savent installer et utiliser le VPN quand ils essaient d'y accéder à distance... (oui même en 2025, il y en a qui ont encore de la peine).
Bref, en usage perso pour les ouvrages de littérature, le numérique a pas mal d'avantages... mais en bibliothèque universitaire, le papier n'est pas prêt de s'éteindre...
;)
Bonjour,
J'ai connu les bibliothèques universitaires et leur misère plus ou moins relative en rédigeant ma thèse, bon, d'accord, c'était il y a plus de 30 ans, et s'agissant aussi d'une discipline scientifique.
Les fonds auxquels on aurait pu penser d'emblée (sciences, médecine-pharmacie) étaient complètement à la ramasse, ceux du para-public (Ifremer, Supagro, Ponts et Chaussées..., il s'agissait de chimie, étaient mieux lotis).
Mais dans tous les cas, rien sur place; tirés à part coûteux, longs à obtenir, et dont on ne savait pas toujours avant de les avoir étudiés s'ils présentaient un réel intérêt.
La référence bibliographique seulement en ligne peut être contestable parce que sa pérennité n'est pas garantie et qu'on l'impose au lecteur ou au jury.
Je pense aussi que les étudiants d'aujourd'hui devraient avoir sinon imprimable, au moins un support téléchargeable de sorte à par exemple pouvoir l'annoter, mais ils ont malgré tout la chance infinie d'avoir un certain nombre de ressources en ligne, restant en effet à savoir quelle forme est appropriée et retour à la case départ si la bibliothèque n'est pas abonnée à la revue scientifique cible.
Cette situation y compris pour des publications de premier plan pouvait aussi jadis se produire où ce n'était pas la bibliothèque qui était abonnée mais tel labo qu'il fallait trouver et à qui il fallait aller faire du charme.
Bonjour,
Vaste (et sans doute clivante...) question !
Perso, je suis inconditionnel des livres papiers !... Et je crois que j'aurai beaucoup de mal à m'adapter aux liseuses !...
Néanmoins, je conçois qu'il y ait du pour et du contre pour chaque... Quelques exemples (liste assurément non exhaustive !)
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Sur le plan "écolo"... pour le lecteur, le livre papier peut avoir plusieurs vies, être lu et relu... prêté, donné, revendu... Donc cela atténue le coté "arbres massacrés"... d'autant que le livre numérique, lui a les inconvénients de la fabrication des liseuses, de leur durée de vie, du stockage sur les serveurs... etc...
Par-contre le livre papier au niveau plus global, pose le problème de la destruction des invendus... où là sur le plan écolo, on ne peut pas dire que cela soit l'idéal...
Néanmoins, il faudrait avoir un chiffrage sérieux et neutre des deux catégories, pour savoir lequel l'emporterai.....
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Sur le plan "relationnel"... le livre papier est assurément plus facile à diffuser de personne à personne.... Et puis, s'il disparaissait les librairies disparaitraient également... Cela impactant l'aspect économique mais aussi celui de la vie dans certains quartiers ou villages où cette activité est parfois une des dernières... (faisant aussi office de bistrot, de lieu de rencontres... )
Par contre le livre numérique l'emporte largement dans le cadre de déplacements et plus encore pour des personnes hospitalisées...
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Sur le plan historique... On est aujourd'hui capable de déchiffrer les ancêtres du livre sur des tablettes qui ont 2000 ans et plus.... On restaure des manuscrits et des livres datant des débuts de l'imprimerie... il y a plus de 575 ans....
Est-ce que dans 575 ans les livres numériques seront encore accessibles ? Bon, tu me diras que d'ici là, c'est peut-être bien l'humanité qui aura disparu au train où elle s'y emploie actuellement.... mais, qui sait ?... Donc quelles traces resteront ?
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Et puis, même si c'est plus subjectif, il y a l'aspect "objet" du livre papier qu'une liseuse n'aura jamais...
Je suis plus bibliophage que bibliophile (même si je sais admirer une belle édition) mais le livre, même avec quelques pages plus ou moins cornées, une couverture avachie et des notes insérées ou.... gribouillées témoignent de l'attrait que j'ai eu et que j'ai à le lire et le relire...
Sur une liseuse, il me semble que je ne me souviendrai même pas que j'y ai téléchargé ceci ou cela... Alors que ma bibliothèque, je la connais... et, je la vois... il m'arrive de ne pas avoir trop d'idées de distractions (l'avantage de la retraite...) et bien il me suffit de passer quelques minutes devant les rayons pour me dire que celui-ci ou celui-là il y a longtemps que je ne l'ai pas lu et replonger dedans...
Accessoirement j'ai la même approche pour la musique, je ne télécharge rien... mais au fil du temps j'ai acheté des CD et là aussi, l'objet est le support de l'attrait du contenu.... l'un n'allant pas sans l'autre....
Ah et puis tiens un dernier argument et pas des moindres -même s'il est symbolique.... les hommes ont trop faits d'autodafé pour se résoudre à accepter sereinement la disparition du support papier.... (Un peu de.... lecture pour illustrer cela ! )
Sur ce je vais me déconnecter dans quelques minutes pour regarder.... ceci ! ...
Lisez bien !
;-)
En annexe, des statistiques sur l'usage du numérique pour la lecture :
La conclusion pouvant-être -sans réelles surprises, que c'est "marqué"... Les plus jeunes et les milieux les plus aisés....
Reste à souhaiter, vu "l'évolution(*)" de la société que les "vrais" livres restent accessibles au plus grand nombre...
(*) Censures diverses...
Tu marques un point mariam ^^
Et en plus on peut caler les meubles avec
Sans que ça les abimes
Et encore, va allumer du feu avec une liseuse.
Ou en faire des avions ou des cocottes en papier.