Vérifiez la qualité de votre eau du robinet en ligne

Bonjour

Ah! à l'instant;

Un peu suivi le parcours des liens, depuis l'article.

En cliquant directement sur un point de la carte, très agrandie au point de pouvoir cliquer sur un immeuble ou pâté de maison, à l'est de paris mais pas encore sorti; oui j'ai rien renseigné juste supposé que j'ai reconnu là où j'habite la rue et  la maison:

https://carto.atlasante.fr/1/ars_metropole_udi_infofactures.map

J'ai cliqué sur un de ces immeubles donc, et j'avais les infos exactes longitude latitude du point où j'ai cliqué en supposant que je pouvais y ouvrir mon robinet pour boire: j'ai pu ouvrir un pdf avec plein d'informations sur l'eau qui en sort d'où elle vient quels contrôles ont été faits quand quels produits on a trouvé etc.

https://carto.atlasante.fr/IHM/cartes/infofactures/AQUASISED/2023/INFOFACTURE-075000227-2023.pdf

Bonjour

Normal, la majorité des sites du gouvernement sont mal notés sur internet avec en commentaire "en cours de mises aux normes".

regardes la carte cliques sur "zoom ou plus" comme un bourrin, puis cliques sur ta maison, ce que j'ai fait en exemple là.

https://forums.commentcamarche.net/forum/affich-38167108-ce-site-officiel-vous-donne-la-qualite-de-l-eau-du-robinet-dans-votre-commune#1

Faut aller sur les réseaux sociaux pour faire comme partout, sinon.

Bonjour,

Ce type de publication n'a pas vraiment de sens: l'eau potable est par définition traitée le cas échéant pour le devenir et des polémiques répétées ont montré que certaines eaux embouteillées avaient été traitées (c'est interdit) pour le devenir et que donc leur qualité d'origine n'est pas forcément meilleure.

L'hydrologie est une science à part entière qui fait appel à de nombreuses disciplines, physique, chimie, bactériologie, géologie, analyse du contexte.

Sur ces derniers points, je n'ai par exemple aucune raison d'aller chercher des fluorures ou du radon naturel si la géologie ne s'y prête pas.

Sur l'interprétation, un certain nombre de composants sont normalisés, d'autres pas, par exemple les nitrates dans le premier cas, mais de mémoire pas la minéralisation totale sauf indirectement par conductimétrie.

Il ne s'agit donc que de situations individuelles, une minéralisation importante est déconseillée au quotidien, des taux de nitrates significatifs aux femmes enceintes et aux nourrissons, une eau fluorée à qui en consomme par ailleurs (sels fluorés, médicaments...).

Les critères publiés ne sont que d'évaluation globale (on n'y trouve par exemple pas les métaux lourds dont le plomb, pas même la minéralisation détaillée et qui pourtant sont sans doute recherchés).

La bactériologie se limite aux bactéries fécales comme test, mais peut aussi être orientée par aspect et odeur particuliers, présence significative d'azote réduit (nitrites et azote ammoniacal) et turbidimétrie: des particules en suspension n'ont rien à y faire qu'il s'agisse d'impuretés ou de bactéries.

Le pH et la conductivité sont des évidences, une eau trop acide ou alcaline n'est pas consommable; une conductivité très faible nous dit que l'eau est peu minéralisée ce qui n'a pas forcément d'inconvénient en soi sinon peut-être le goût, très élevée elle traduit des concentrations d'ions dissous de même et donc une très forte minéralisation pas forcément souhaitable là aussi sur le plan du goût et sanitaire si consommée en grande quantité comme évoqué précédemment.

Il n'est pas certain à cet égard que l'eau de Saint-Yorre, avec des concentrations stratosphériques de sodium et de bicarbonate et la conductimétrie qui va avec puisse être qualifiée de "potable" aux termes de ces normes.

à défaut que ces seuils soient franchis et auquel cas un arrêté déclarerait l'eau temporairement non potable, ces analyses ne nous disent rien sauf éventuellement un historique bactériologique avant traitement (on trouve par exemple de l'azote ammoniacal sous le seuil de tolérance à Marseille, mais pas dans un patelin lui aussi maritime du Var).

Elles ne mesurent pas ou mal ce qui n'est pas normalisé (pesticides notamment organo-chlorés non biodégradables ou substances dites "émergentes").

Dans ce dernier cas de figure, les déchets médicamenteux et par exemple les oestro-progestatifs (résidus de pilules contraceptives) documentés dans la féminisation des poissons et l'atteinte à leur reproduction.

Mais sauf concentrations très importantes qui ne passeraient pas sous les radars, personne n'en connaît le risque sanitaire et leur présence n'est pas, rappelons-le, forcément limitée à la seule eau du robinet: même si c'est un voeu pieux, il est sûrement nécessaire de limiter ces substances ce qui est techniquement très difficile voire impossible en matière de traitement de l'eau, mais on ne peut pas rester sans boire...