Extrait du roman d'une personne recherchant conseils

Bonjour tout le monde !!!
Je suis ici pour vous présenter le début du roman que je suis en train d'écrire du haut de mes treize ans.
Je sais que ce n'est pas beaucoup, c'est pourquoi je vous demande (si vous le voulez bien entendu) de laisser un petit avis et quelques idées pour que j'améliore mon écriture et ma présentation car j'envisage peut-être de devenir écrivain mais rien n'est encore sûre car je sais que le chemin qui mène à la gloire et à la célébrité est semé d'embûches dans ce genre de métier. Le voici:

Le froid, la faim, l'angoisse : c'est ce que ressentait cet homme posté au milieu d'une haie sous la pluie posté dans une position lui donnant des fourmis dans les jambes. Le tonnerre redoublait de violence le vent soufflait depuis le début de la soirée et s'engouffrait dans les faibles interstices de ces habits ordinaires qui n'étaient pas les siens. L'herbe sentait bon, les feuilles étaient vertes et l'on pouvait ressentir l'odeur du gazon fraîchement tondu. Pourtant, la pluie redoublait de violence.

« -C'est le signal... » Se dit l'homme. Les Marcheurs approchaient, créatures de la pire espèce que l'on puisse imaginer. Le pire était qu'à cet instant de la nuit, l'aube leurs forces étaient à leurs apogées : ils renaissaient. L'homme plaça ses deux mains devant lui et se concentra : l'endroit était sûre. Il se sentait déjà faiblir à cause de la magie qu'il venait d'employer mais il devait garder ses forces. Il s'avança dans le mignon petit jardin qu'était celui dans lequel il s'était introduit. Mais il y était obligé : c'était sa mission. Il creusa rapidement un trou dans le sol avant d'y introduire un petit sachet rempli d'une poudre bleue.

Puis, il reboucha le trou rapidement. Il les sentait arriver, ils n'étaient plus très loin ! Il sortit un sachet d'une de ses poches. Le sachet était rempli d'une poudre rouge cette fois. Il la répandit sur le trou qu'il venait de boucher, remit le sachet dans sa poche et commença à courir. Il savait qu'il ne pouvait pas les semer mais il devait les éloigner du paquet qu'il avait enterré ! Il escaladait les clôtures des jardins et passait devant chaque maison à toute vitesse. Il entendait leurs pas rapides se rapprocher encore et encore ! Leur odeur était horrible : ils sentaient la chair pourri. Il arriva au bout du quartier et commença à courir dans les rues en prenant des virages serrés. Il espérait arriver dans les petites ruelles à temps pour les semer, car il les connaissait par coeur ! Il fonçait mais il commençait à fatiguer. Il ne fallait pas s'arrêter ! Il ralentissait l'allure, il sentait qu'il ne pouvait plus continuer, son corps lui ordonnait de s'arrêter, de reprendre son souffle ; et en plus, il avait un point de côté. Il sentit alors des griffes se poser sur lui, et puis plus rien, plus un souffle, il tomba par terre, sur le dos et mourut : il était mort d'un simple contact son dernier réflexe fut de mettre sa main sur son coeur.