Besoin d avis pour un extrait de thriller...

Hello ! J'ai 14 ans et j'écris depuis que je suis toute petite - depuis que je sais aligner 10 mots en fait. J'ai déjà redigé plusieurs bouquins, des dizaines et des dizaines de nouvelles plus ou moins courtes ; j'ai été éditée dans un magazine départemental, finis dans les 15 premiers à deux concours d écriture.
Et puis, il y a environ 1 an, une nouvelle idée à germé dans mon esprit un peu dérangé : une histoire de tueurs en série, des intrigues croisées, des fous, des innocents. Un thriller quoi ! Et le voilà fini.
J'ai bien sur demandé leur avis à ma famille, à plusieurs de mes amis, etc. Mais j'ai peur qu'ils ne soient pas totalement objectifs vis à vis de mon texte.
Voilà pourquoi je mets ici un extrait, pour que, si vous avez un petit moment, vous puissiez me donner votre avis .
Voici l extrait, et merci d avance! :) - il y aura peut être des fautes d'espace ou d'accents, parce que mon nouveau tout beau iPad a tendance à ne pas en mettre ...


Louise huma l'air, tout en penchant la tête. Elle le sentait. La cloche allait bientôt sonner.
"-C'est l'heure, pourrait-elle alors s'écrier. C'est l heure de payer. C'est l heure de souffrir. C'est l heure de hurler, l'heure de supplier."
- Cest l'heure de mourir, ajouta Louise à haute voix.
Elle partit d'un rire tonitruant, ses yeux brillant d'un profond plaisir, admirant la proie qu elle tenait entre ses mains.
Un oiseau. Un tout petit oiseau.
Louise posa délicatement le petit animal sur le sol puis s'allongera à ses côtés.
- Pauvre petit moineau, lui murmura-t-elle à l'oreille. Tu ne peux plus chanter.
Ta famille te cherche sûrement. Tu en as de la chance! La mienne n'a même pas essayé de me retrouver. Même pas essayé, tu te rends compte?
Louise fit pivoter la tête de l'animal, de façon à ce que leurs regards se croisent
- J'ai disparu. Du jour au lendemain. Je les ai testé. En fait c'était comme un jeu. Mais ils ont perdu. Ils n'ont pas compris le but.
Louise sentit l'animal puis caressa ses plumes, longuement, calmement, avec une magnifique étincelle de folie dans les yeux.
- Tu sais ce que c'est?, souffla-t-elle. Non? Mais si, réfléchis.
L'oiseau émit un petit couinement désespéré.
- Chut, fit Louise en plaquant sa main contre le bec du moineau. Tais-toi. Écoutes ce que j'ai à te dire.
L'oiseau se débattit faiblement, tout en multipliant ses pitoyables appels à l'aide.
- Tu ne veux pas? Bon, d'accord. Décidément, personne ne suit les règles. Toi non plus tu n as pas compris le but du jeu.
Louise craqua la nuque de sa proie. Puis elle mordit dans son cou, affamée. Des gouttes de sang perlaient sur son menton mais elle n'en avait que faire.
Quand elle fut repue, elle les essuya d'un revers de main.
Puis, les yeux fermés, elle chantonna une merveilleuse mélodie, tournant et virevoltant avec un cavalier invisible.
- Tu vois petit oiseau. Moi je peux chanter. Pourquoi? Parce que j'ai compris.
J'ai compris que le but du jeu, c'est de vivre.
Sur ce, Louise tourna les talons, et sa comptine s'acheva longtemps après, dans la nuit.