Informaticien quel pied !

PurpleStorm Messages postés 3260 Date d'inscription   Statut Contributeur Dernière intervention   -  
sebsauvage Messages postés 32893 Date d'inscription   Statut Modérateur Dernière intervention   -
Lu sur :
http://www.presence-pc.com/actualite/informaticien-californie-outsourcing-9512/

En tout cas, ca ne fais pas rêver du tout...

Je cite :
"
Un cargo rempli d'informaticiens en projet


Informaticien, ce n'est pas un métier de tout repos, mais on vit dans
une époque formidable. Qu'on se le dise ! Un jour, peut être bientôt,
qui sait si vous ne rentrerez pas des lignes de code à fond de cale d'un
cargo panaméen rouillé...

Délocaliser dans les eaux internationales

Trois ingénieux entrepreneurs de la belle cité californienne de San
Diego prévoient en effet l'implantation d'une société informatique
flottante, basée au large de la ville de San Diego, sur un bateau
navigant dans les eaux internationales. De l'outsourcing de proximité,
en quelque sorte, qui permettrait d'embaucher des informaticiens du
tiers monde à moindre frais, sans visa de séjour ou permis de travail,
avec un rythme de travail digne d'un galérien. Cerise sur le gâteau :
travail dans les eaux internationales, donc pas de taxe américaine
applicable : elle est pas belle, la vie ?

Employer 600 personnes

Pour que ce projet soit viable, il suffirait de placer le
bateau-entreprise à plus de trois miles nautiques des côtes américaines,
soit un peu moins de 6 kilomètres de la terre ferme. Le navire à déjà
son petit nom, le ''SeaCode'', et pourrait employer jusqu'à 600 personnes.

Certes, les informaticiens californiens pourraient à terme protester
contre cette nouvelle concurrence. Mais le profit et les marges
bénéficiaires seraient telles, que si la législation américaine ne
réagit pas, on pourrait assister à une ruée des ''délocalisations
maritimes''. De plus, rien ne permet de penser que des informaticiens
américains au chomâge ne pourraient pas travailler sur ce type de
structure,...s'ils en acceptent le prix.

Slave ship

Roger Green, un des responsables du projet, expert en outsourcing,
rassure les futurs investisseurs sourcilleux : selon lui, ce modèle de
développement permet de ne dépenser que 10% des sommes engagées à la
rémunération des informaticiens étrangers. Les autres dépenses ;
matériels, équipement, carburant, seront fournies par des entreprises
américaines, et feront donc tourner l'économie nationale. On respire.

John Dvorak, célèbre rédacteur outre atlantique qualifie d'ors et déjà
ce projet de ''slave ship'', soit de véritable bateau négrier.


1 réponse

sebsauvage Messages postés 32893 Date d'inscription   Statut Modérateur Dernière intervention   15 662
 
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