Parlons typographie

Fermé
iryjob Messages postés 407 Date d'inscription lundi 20 octobre 2008 Statut Membre Dernière intervention 29 août 2018 - 13 août 2009 à 14:50
 Utilisateur anonyme - 9 janv. 2010 à 10:59
Bonjour à tout et à tous,
voilà recement, j'ai entendu dire que la typographie à une très grande valeur dans le domaine PAO (Publication Assisté par Ordinateur), mais c'est là qui pose le problème, car il y 1000000000 police dans le monde et on ne sait pas quoi utiliser pour celle ou celle magazine, quels sont les philosophies que les fonts ont apporté pour les lecteurs? etc ...
Alors, si vous avez des idée, partagez pour le bien de tout le monde.
Moi personnellement, je ne m'yconnait rien.

:-)

3 réponses

Utilisateur anonyme
13 août 2009 à 15:41
Bonjour Iryjob,

Très bon sujet, et très vaste... Ce n'est pas que la typographie est une grande valeur en PAO, c'est que la typographie fait tout.
La PAO n'est que l'évolution de la photocomposition. Elle applique le même système concernant la typographie (hauteur d'œil, blanc tournant, etc.)
Il existe effectivement des milliers de polices de caractère, entre les bâtons, les jambages, et toutes les nouvelles créations de fontes.
Toujours est-il que lors de la création d'un mag, il ne faut jamais dépasser l'emploi de trois polices de caractère, que l'on peut décliner avec les italique, bold et autres.
Pourquoi ? Pour l'unique et bonne raison que l'œil fatigue très vite quant à la hiérarchisation des titres...
Plus il y aura de typos différentes, plus il sera difficile de se repérer.
Le choix de la police de caractère est ce qui prend le plus de temps dans une création print.
Dessiner une typo est un métier à part entière, l'appliquer et la choisir aussi.
Il faut lire beaucoup, observer autour de soi. Les courants typographiques sont parfois intéressants, parfois épuisants.
Chacun son propre style. Parfois, juste un futura ultra light marié à un heavy apporte beaucoup plus qu'une police hyper travaillée. L'on revient souvent aux polices basiques.
Le tout est toujours de le mettre en corrélation avec le texte. Donc savoir à qui s'adresse la créa, quel type de public, etc.
C'est pourquoi, par exemple, les romans jeunesse auront toujours un caractère à jambage comme le garamond et au minimum en corps 12, parce qu'ils s'adressent à des enfants, et que si l'on utilisait un Helvetica (caractère bâton) à la place, ils auraient plus de mal à lire le roman...
Voilà. En espérant que certaines personnes comprendront que l'infographie, ce n'est pas simplement de la photo, mais qu'il est souvent aussi question de la lettre...
1
Utilisateur anonyme
9 janv. 2010 à 10:59
Bonjour iryjob,

C'est totalement faux. La peur du vide, c'est pour les architectes qui construisent des apparts bas de plafond...
En typographie, il faut que le texte soit aéré, sur la page, il faut qu'il y ait du blanc (ou une autre couleur, peu importe !) Plus ta page est aérée, plus c'est stylisé. Les pages blindées de texte et de typos, c'est une catastrophe.... En fait, tu n'as pas envie de lire...

Malheureusement, c'est souvent le client qui a le dernier mot.... Et parfois, nous n'avons pas les mêmes goûts.

Exemple...

Ce que j'ai proposé pour la créa d'un livre de cuisine :
http://www.cijoint.fr/cj201001/cijMPcpiuk.jpg

Ce qui a été retenu dans mes créas :
http://www.cijoint.fr/cj201001/cijRUc6zZo.jpg

Vois-tu un peu la différence ? J'ai toujours gardé le principe de 3 typographies au max, mais ce côté où tu mets tout de travers, avec des couleurs limites, ça plaît.

En fait, je me dis que plus c'est nase, plus ça plaît... mais une maquette est toujours subjective. Donc ce que tu feras pour un client ne plaira pas forcément à un autre...

Par rapport à ce que tu dis (la peur du vide)... peut-être que le client veut en avoir pour son argent... il doit se dire : je paie, alors il faut qu'il y ait beaucoup de texte, de photos et de couleurs, etc.

Un dernier exemple :

https://products-images.di-static.com/image/base/9782501047999-475x500-1.jpg

Voilà. C'est l'image qui parle. Une ligne de texte et basta. Une typo déclinée. Sauf que les éditions Marabout ont de sacrés photographes. Ça fait toute la différence aussi.

En conclusion : se mettre toujours à la place du lecteur et rester dans le sobre.

Maintenant, si tu as affaire à des rappeurs, c'est autre chose...

Bon ben, à dans trois mois... ;-)
0
iryjob Messages postés 407 Date d'inscription lundi 20 octobre 2008 Statut Membre Dernière intervention 29 août 2018 80
3 nov. 2009 à 15:49
excuse pour ces mois de retard,
Ce que vous dites est tout a fait vrai, mais en typographie, le problème c'est la peur de vide. C'est a dire que on veut toujours remplir le feuilles par les textes mais on ne sais pas comment harmoniser notre page.

qu'en pensez vous? quel suggestion proposez vous?

merci
:-)
-1