smartine
Messages postés1Date d'inscriptionjeudi 30 avril 2009StatutMembreDernière intervention30 avril 2009
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30 avril 2009 à 13:32
Utilisateur anonyme -
30 avril 2009 à 13:50
Jeune conductrice, 6 mois de permis.
J'avais un peu bu la veille au soir, maximum trois verres, mais était restée dormir chez un ami en ville dans le but de ne pas prendre le risque de conduire en état d'ébriété car je fais toujours très attention quand je prend ma voiture pour sortir.
Mes amis eux ont continué à faire la fête. Je les avais chargé de surveiller de temps en temps ma voiture car mon chien était à l'intérieur, et ce sont eux qui ont découvert au matin en voulant récupérer leurs affaires pour rentrer chez eux par les transports en commun que ma voiture avait été vandalisée, fracturée et que les objets qu'ils avaient laissés à l'intérieur avaient été dérobés. Ils étaient bouleversés, ils sont venus me réveiller et ont insisté pour aller de suite au commissariat.
De plus mon chien avait été blessé, j'étais anéantie, déboussolée et ne savais pas très bien quoi faire. Comme c'était dimanche, en ville, un seul commissariat était ouvert, un policier nous a dit qu'il y avait une file d'attente de deux heures et qu'il valait mieux aller à la gendarmerie la plus proche de mon domicile.
J'étais persuadée d'avoir dormi suffisamment de temps pour être apte à conduire et sous l'insistance de mes amis je les ai emmenés à la gendarmerie à coté de chez moi.
Pendant le trajet que j'ai effectué de la ville à la gendarmerie (15 km), rien ne prouve que mon taux d'alcoolémie dépassait les 0,5 g autorisé.
Devant la gendarmerie comme rien ne bougeait, nous avons cru qu'elle était encore fermée. Nous avons pris le temps de téléphoner à nos parents et de faire la liste des objets qui avaient été dérobés. Comme je n'avais pas pu déjeuner et que j'avais très soif, j'ai donc pris la bouteille de coca qui se trouvait dans la voiture, mais c'était le reste d'un mélange d'alcool de la veille, je n'ai pas réfléchi et ai continué de boire.
J'étais très perturbée par les dégâts causés sur ma voiture et surtout à mon chien et je n'ai pas pensé que cela me causerait des ennuis auprès des gendarmes, car je n'avais pas l'intention de reprendre le volant, je savais que ma mère allait me rejoindre à la gendarmerie, ce qu'elle fit d'ailleurs.
Lorsque nous sommes rentrés dans la gendarmerie pour déposer plainte, les gendarmes se sont aperçus que nous sentions l'alcool, ils nous ont demandés de souffler dans le ballon. J'avais une bronchite et n'ait pas pu souffler suffisamment bien dans le ballon, leur appareil pour mesurer l'alcoolémie n'a pas fonctionné non plus, ils ont donc fait appel au docteur pour faire une prise de sang, ce qui a pris du temps, la prise de sang a donc été effectuée plus de deux heures après l'absorption d'alcool.
Les gendarmes ne m'ont pas arrêté sur la route alors que je conduisais en état d'ivresse. Ils nous ont fait soufflé dans le ballon alors que l'on était dans leur commissariat pour déposer plainte, ils ont demandé ensuite : « qui conduisais ? » lors de l'inspection du véhicule dégradé. Ils nous ont dit plus tard qu'ils avaient agi ainsi pour nous faire peur afin que nous ne soyons jamais tenté de prendre le volant après avoir bu de l'alcool.
Je suis étudiante. Il me faut environ 45 minutes de trajet en voiture pour aller en cours ; par les transports en commun, c'est beaucoup plus long, et les horaires ne sont pas toujours compatibles avec ceux de la Fac car quelquefois mes cours se terminent à 20 heures, ou ne comportent que 2 heures dans la journée. De plus comme je me suis faite agresser, j'ai vraiment très peur dans les transports en communs, je me sens oppressée, c'est une peur panique. J'habite chez ma mère qui travaille et vis seule, elle s'occupe aussi de mon petit frère et ne peut donc pas m'emmener.
Je n'ai pas pour habitude de boire et suis très prudente au volant. Je viens d'avoir mon permis de conduire en octobre 2008 et j'en ai vraiment besoin pour aller en cours et pouvoir trouver un job pour financer mes études.
Les analyses de sang indiquaient un taux supérieur à 1 g, je dois passer devant le juge le 29 mai.
Dans quel mesure les gendarmes avaient-ils le droit de me faire souffler dans le ballon, alors qu'il ne m'ont pas pris en train de conduire et que je venais déposer plainte ?
Dans ces conditions juge peut-il me retirer mon permis ?
J'attend impatiemment une réponse merci.
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