Signature contrat intérim

LULUNET - 18 déc. 2008 à 18:08
 mégret - 18 juin 2009 à 02:01
Bonjour,
Une agence m'a proposé une mission intérimaire de 1 mois et je l'ai arrêtée au bout du 3ème jour en période d'essai car plein de soucis avec le boulot. Sans news de l'agence d'intérim (pas de contrat, ni feuilles d'heures), je ne pensais pas être payée vu que j'ai lâché la mission, alors j'ai déclaré ma situation mensuelle aux Assédics sans dire que j'avais travaillé. Puis, l'agence s'est réveillée et maintenant, je dois "dit-elle" signer mon contrat car c'est obligatoire ! Je suis dans le panade car je leur ai dit que je ne souhaitais pas être payée sinon ce sera le bazar avec mon chômage, mais ils ne veulent pas le savoir, ils m'ont fais un bulletin de paye alors que je n'ai même pas signé de contrat. C'est le monde à l'envers, je refuse d'être payée et en plus ça ne leur va pas !!!! Avez-vous des infos par rapport à ça ? MERCI POUR VOTRE AIDE

3 réponses

Bonsoir!
le mieux serait de consulter un syndicat (A son siège local ou régional..). Mais à mon avis si tu signes tu devras qqchose à l'agence (Rupture de Contrat) d'où leur empressement à te faire signer..
Méfiance, temporise tant que tu n'as pas l'avis de spécialistes...
Bonne suite!
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tu encaisses et les assedics te demanderont de rembourser les sommes trop perçues c'est tout - il n'y a rien de spécial - çà se fait tous les jours.
mais à l'avenir il faut savoir que l'employeur est tenu d'envoyer une attestation de travail à tous les organismes de cotisations sociales y compris l'assedic.
tu es fiché par ton N° de sécurité sociale
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Une société de travail temporaire avait omis de remettre un contrat de mission écrit à son salarié. Le salarié a donc pu invoquer à l'encontre de l'entreprise de travail temporaire l'existence d'un contrat de droit commun à durée indéterminée.
La Cour de cassation rappelle que « la signature d'un contrat écrit, imposée par la loi dans les rapports entre l'entreprise de travail temporaire et le salarié, est destinée à garantir qu'ont été observées les diverses conditions à défaut desquelles toute opération de prêt de main-d'oeuvre est interdite ; que cette prescription étant d'ordre public, son omission entraîne à la demande du salarié la requalification en contrat de droit commun à durée indéterminée »


Cass. soc., 17 septembre 2008, n° 07-40.704


Guillaume Pierre
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