Prostitution, arnaques à l'amour, esclavage déguisé
ensemble contre l'enfer
ARNAQUE AMOUREUSE A AGADIR
expertes en vol avec abus de confiance
Célibataire, souvent âgé et étranger, la victime de l'arnaque rencontrera peut-être par hasard un jour une de ces très séduisantes jeunes filles d'Agadir, qui se promènent par deux.
Elle sera très vite l'amour de sa vie. Un nouveau paradis au soleil s'ouvre alors. La belle ne demande pas d'argent. Le célibataire en est ravi.
Mais une amie est l'invitée surprise de tous les rendez-vous. Elle reste en contact permanent par téléphone interposé.
Quand elle quitte son mobile, l'amoureuse est très agréable. Elle se limite à ce qui, d'après elle, est toléré par le coran et la police, surtout si on ne le voit pas, mais elle a peur des contrôles dans la ville. Elle décide. Ses départs précipités lors des rendez-vous étonnent.
Il y a un tarif, malgré tout : on offre des cadeaux à son amour...
Ses parents, qu'elle ne cache pas, sont généralement un père ou une mère honnêtes, avec une famille nombreuse dans la pauvreté. La victime les aidera parfois. Juste un peu. C'est un début. Ils sont gentils.
Il veut la sortir un peu de son milieu, et l'inviter dans son pays ou sa ville lointaine, être loin de l'amie qui semble toujours la contrôler.
Le consulat n'est pas contre, et on se marie pour avoir droit de connaître sa belle, et on peut ainsi rentrer pour un temps dans l'espace européen, car la demande de visa à titre isolé n'est qu'une perte d'argent.
Ainsi, elle vivra peut-être un jour du profit de lois sociales généreuses, ou trouvera un prétexte pour que tout l'argent investi dans le voyage soit perdu.
Sa copine formatrice lui apprend comment être une dominatrice capricieuse, à créer l'amour, et à gérer le manque d'amour.
Habiter avec elle pour la connaître ?L'appartement loué par le jeune couple (d'abord dans une autre chambre séparée pour respecter la religion), ne convient pas à la famille.
Il faut acheter une maison, dit la soeur complice, qui veut déjà coucher dans sa chambre ! Et... quoi d'autre ?
Après lui avoir acheté son nouveau téléphone, étape obligée de toute relation, (elles ont toutes de très beaux téléphones !), c'est le mariage, alors que la « fin » de la relation est peut-être déjà programmée, le divorce, les pensions alimentaires, bref... un véritable enfer.
En sortant tard en ville dans des lieux... qui ternissent le mot tourisme, on rencontre la belle, dans sa tenue de sortie de charme, avec « sa copine ».
Elle ment, elle dit être pour quelques mois au vrai travail, dans une autre ville, ou chez sa tante.
Elle traite plusieurs clients à la fois et sait très bien mentir, c'est depuis peu son métier.
ROMPONS LE SILENCE COMPLICE QUI NOUS SALIT
l'affichage de copies de ce document dans les halls, les consulats, les lycées, les postes de police... dans la rue, est un premier pas
C'est l'affaire des gadiris, car Agadir doit améliorer son accueil, pour attirer de nouvelles clientèles touristiques, qui n'apprécient pas la présence constante de la perversion.
C'est la préoccupation des éducateurs ruraux et les parents. Ces filles sont si peu, et si mal éduquées pour affronter la ville, et si loin déjà de toute croyance saine ! Arnaquées elles aussi au départ, en logeant chez ces initiatrices qui leur proposent une fausse liberté, elles perdent vite le contrôle de leur vie.
Elles salissent celle de leur famille misérable, qui est pardonnable dans sa complicité, et qui ne sait pas toujours quand le piège est tendu, surtout si frères et soeurs, cousins, parents sont de réels complices, car le silence règne dans les maisons.
Vite gourmandes en argent, en alcool, en drogues diverses, elles délaissent les hommes de leur âge qui restent célibataires. Par la loi des nombres, les hommes deviennent un jour leurs clients, ou font un jour pareil avec de jeunes retraitées européennes. Leurs enfants seront défavorisés dans la vie, et deviendront souvent des délinquants précoces.
Nous avons, au Maroc, le droit de le dire, dans le respect des lois et de sa Haute Majesté Mohammed VI.
Dénoncer ? Les preuves sont impossibles à établir.
La discussion est un début de solution.
Parlons-en, en famille, entre amis, avec les étrangers, à l'école, dans les hôtels, les administrations, la mosquée....
20 juin 2008 à 14:16