26,5/28 ça fait combien sur 20

Bonjour,

Exact ! 
Ça me remet en mémoire la brutalité du système de notation utilisé quand j'étais au lycée : Une seule note par trimestre et la 3ème note sur 40 !
Ramener cette 3ème note sur 20 était sans intérêt, puisqu'en fait cette dernière note comptait double.
Il valait mieux ne pas se rater !

Dans les anecdotes, mon père racontait qu'en hypokhâgne dans un grand lycée parisien, le barème était appliqué dans toute sa rigueur: les meilleurs commençaient l'année à -15 ou -25.

J'avais dans le même ordre d'esprit en 3ème un prof de maths qui notait aussi l'orthographe, mais curieusement pour un prof de maths, il ne connaissait pas lui les nombres négatifs.

Et en dernière année d'études supérieures, j'étais 4ème de la promo à la fin de toutes les épreuves ne restant qu'une colle insignifiante sur une vingtaine de doses que tout le monde avait apprises par coeur.

Alors que je le savais très bien, j'ai eu droit au grand prix d'automne pour avoir écrit machinalement mg/kg à la seule qui était en mg/kg et par jour, chose d'ailleurs d'autant plus absurde que, dans la vie professionnelle réelle, personne ne s'en souvient plus par coeur et vérifie au moindre doute dans des ouvrages (et maintenant des ordinateurs) appropriés.

Bonjour

Ceci me rappelle une anecdote pas si ancienne.

En me rendant chez le pharmacien retirer les médicaments prescrits par un [spécialiste médical pour ne pas trop préciser...], il me demande de retourner le voir pour corriger le dosage de l'un d'eux.

 Il suspectait une erreur. Les 2 étaient prescrits avec le même dosage exactement.

J'étais donc supposé prendre pour un médicament 240 fois la dose finalement corrigée (60mg au lieu de 0.25 mg), et 3 fois par jour au lieu d'une seule après correction. (720 fois la dose chaque jour).

Faire délivrer le médicament par un spécialiste connaissant parfaitement le produit est donc une habitude bien française, mais très utile en certaines circonstances.

(Dans un autre pays je dormirais peut-être encore d'après ce que j'ai compris).

>>>Il y a une réelle utilité dans la vie courante à pouvoir très rapidement apprécier mentalement ou comparer des valeurs exprimées en fractions au même titre que les multiples et sous multiples des unités.

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 Rapporter en note sur 20 chacune de ses notes, sans tenir compte des coefficients, permet à l'élève de faire une "comparaison" plus simple de la qualité ou régularité de son travail et de la plus ou moins bonne "réussite" sur chaque devoir rendu, ou compréhension de chaque sujet, indépendamment de l'importance qu'elle a pour la réussite finale ou non à la fin de l'année. 

Mais cette habitude permet aussi toute sa vie de faire des "comparaisons" dans un tas de situations.

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Ayant été noté "sur 20" régulièrement, et voyant les élèves aujourd'hui complètement perdus dans les notations actuellement utilisées au cours des études, je comprends leur "besoin" de "ramener" au jour le jour chaque note sur une échelle commune, sur 20 peu importe, pour cette raison; en plus ou parallèlement au calcul complexe qui permet un "classement" pour l'obtention du diplôme.

>>>Donc tant pis, ou tant mieux s'ils viennent se faire "rabrouer" un peu ici et réexpliquer les uns après les autres ces notions de fractions ou de règles de trois mal comprises au premier cycle.

Bonjour,

Pour terminer dans l'anecdote pharmaceutique, l'épreuve faisait partie du rituel mais était d'autant plus stupide qu'elle mettait en cause non pas des spécialités pharmaceutiques mais des substances chimiques dont déjà à l'époque certaines vouées à des préparations magistrales historiques n'étaient plus jamais utilisées.

L'erreur peut résulter du lapsus du prescripteur, de sa volonté délibérée ou de l'erreur de lecture, elle est assez rare pour la plupart des spécialités pharmaceutiques chez l'adulte dont la posologie est bien connue et dont un éventuel écart ne conduit de toute façon pas à des conséquences sérieuses.

Elle peut être plus ennuyeuse sur quelques unes nouvelles et très rares que par définition le pharmacien n'a pas évoquées dans son enseignement initial ou sur celles dites à "index thérapeutique faible".

Elle peut conduire à des catastrophes soit que le prescripteur a commis un dépassement pourtant arithmétiquement pas très flagrant (exemple colchicine), soit que, même si théoriquement le prescripteur a obligation de spécifier l'âge et le poids du patient et ne le fait pas toujours et que le contexte des autres produits prescrits permet parfois de deviner sans en demander la précision, l'erreur de lecture témoigne que le pharmacien est stupide ou ne contrôle pas ses préposés.

Ainsi par exemple sur des exemples ayant atterri devant le Conseil de l'Ordre et les tribunaux de Sintrom 3-4 par jour au lieu de 3/4, ou de Aspegic 1000 dans une prescription où un mucolytique et le dosage et la présentation d'un antibiotique montrent sans équivoque qu'on a affaire à un nourrisson.

Sur le système de notation, les uns et les autres ont en résumé remarqué qu'il est tout bonnement effrayant, même si l'enseignement (pas forcément général) est obligatoire jusqu'à 16 ans, que quelqu'un ait pu en franchir les étapes et obtenir une note de 26,5/28 dans quelque matière que ce soit sauf disons en EPS sans maîtriser des notions élémentaires telle la règle de trois; il découle de ton intervention elle-même que le sujet, en dehors de l'aspect académique, ne sera pas capable d'effectuer de tels calculs pourtant indispensables dans de nombreuses situations de la vie courante même privée.