Enregistrement discutions vocales à mon insu

ThePandark - Modifié le 18 juil. 2022 à 21:38
brucine Messages postés 17590 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 8 novembre 2024 - 19 juil. 2022 à 09:15

Bonjour, 

Je suis avec ma copine depuis 2 ans et demi et je reviens d'un voyage où j'ai été la voir. Je continue de discuter avec elle par messages ou des fois on s'appelle sur les réseaux sociaux ou sur la play. Or aujourd'hui je viens d'apprendre que mon père enregistre mes conversations avec elle sur son téléphone. Tout cela sans que je le sache avant aujourd'hui. Petite précision, ma copine et moi sommes majeurs. J'aimerai savoir si c'est légal ce que mon père fait ou pas.

Cordialement 

A voir également:

1 réponse

brucine Messages postés 17590 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 8 novembre 2024 2 565
19 juil. 2022 à 08:49

Bonjour,

Si on écoute aux portes, la meilleure solution commence alors par mener à partir d'un autre emplacement les conversations téléphoniques confidentielles.

Si cela résulte d'une application placée sur ton téléphone, il faut commencer par la supprimer.

Dans les 2 cas et sans rentrer dans les détails, ces écoutes ont une qualification pénale, plus "généreuse" dans le deuxième cas du fait de cette intrusion, mais je suppose que tu ne vas pas attaquer ton père et quand bien même le ferais-tu que le procureur de la république a d'autres chats à fouetter sur ce seul chef isolé.

Plutôt que d'envisager des histoires de légalité, une bonne explication de texte?

2
brucine Messages postés 17590 Date d'inscription lundi 22 février 2021 Statut Membre Dernière intervention 8 novembre 2024 2 565
19 juil. 2022 à 09:15

J'oubliais.

Dans le cas où ce recueil est destiné à servir de preuve à la mise en évidence d'un crime ou délit que l'écoutant entend poursuivre, les tribunaux sont quasiment constants à entrer en voie de condamnation de ce délit en écartant l'illégalité du moyen de preuve.

Une jurisprudence de la Cour de Cassation en a établi la recevabilité, appartenant alors au juge d'utiliser ou non ce moyen pour décider de la culpabilité des parties.

1