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pierre.pedro - 20 nov. 2014 à 01:33
STARGATE43 Messages postés 14584 Date d'inscription samedi 3 décembre 2011 Statut Contributeur Dernière intervention 26 septembre 2023 - 20 nov. 2014 à 01:51
Bonjour,






L'histoire que je vais vous compter se deroule en Dominique, une îles ostraciser du monde moderne dans la mer des caraibes decouverte en 1493 par Christophe Colomb. Il fut une epoque où reganit le calme et la tranquilité, Arawaks et Caraibes, deux tribus indiennes,y cohabitaient paisiblement. Ce morceau de terre perdu a malheureusement été male mené, entre guerre et esclavage la population indienne a presque entiermement été decimer, il reste neanmoins quelques peulplades arawaks dans le centre de l'île. Le reste de la population est d'origine africaine et vie principalement sur les côtes.
Au main des Espagnoles, puis des francais et des anglais la dominique est un pays profondement meurtrit. Ces guerres n'ont fait que diviser le pays qui a finalement été abandoné a son sort, il y règne une misère presque indescriptible et le climat social est dure et froid.

"Nous arrivions a l'aeroport de st joseph au pied du morne diablotin où vivait encore quelques tribus latino-americaines. Il pleuvait et l'ambiance pour un debut de vacance etait plutot morause. Une fois a terre, moi et mon frere commencions deja a courir partout, c'etait a celui qui toucherait en premier la terre de l'îles. En sortant de l'avion le climat lourd et humide des îles nous frappa avec une force de titans, aussi tôt je me calmais et levais les yeux vers la montagne, s'offrait a moi une gigantesque etendu de vegetation très dense. Mes parents entreprirent de louer une voiture pour visiter l'îles. Nous demandions aux locaux la direction d'une sociéte de location de transport, un vieille homme édenté de type latino nous mena contre quelques dollars vers un batiment ou mon pere n'eut le choix de louer qu'un vieux pic-up ronger par la rouille. Il y avait quatre place dans cette voiture et nous etions cinq, je decidais alors de monter a l'arrière du bolide. Nous prenions la route de roseau au sud ouest de l'île. Petit a petit la jungle luxuriante se transformait en cases et en habitations très gréguaires confectionner a base de branche de palmier. Les latinos prenaient des couleurs, j'entends par la que l'avancé vers la côte me faisait decouvrir le metissage de l'îles. La route etait longue et hardi. Enfin nous faisions une halte, un homme vint nous demander de l'enmener a roseau. Il restait une heure de route et je me retrouvit avec l'arrière du pic up avec cet homme, ma foie fort sympathique, avec qui j'echangais quelques mots d'anglais. Il me racontait son histoire, il vivait de la vente de canabis et son regime etait principalement composé de mangues et de maracudja, il me tendis un mango et mangions tout deux notre repas en comtemplant la beauté de cette île. Il etait midi et le soleil culminait en son plus au point, enfin nous arrivions a Roseau. L'homme descendit et nos regards se croisèrent une dernière fois, ce dernier echange fu plutot intense, je le laissait repartir dans son monde auquel je ne connaissais rien. Nous traversions lentement la ville et je constatait a quelle point la misère regnait ici en Dominque. A chaque coin de rue il existait de petits marché aux couleurs extraordinaires, des bananes des papayes, des mangues des noix de cocos ou encore des corrossoles, tout ces fruits que je n'avait vu que dans des livres. Mais derrière ce jolie manteau se cachait une pauvreté extrème, des enfants patogaient dans les ordures, et n'avait même pas de t-shirt. J'ignore si cela est propre a la culture mais c'etait assez choquant pour moi, d'imaginer que ces enfants vivaient dans de tels conditions, neanmoins aucuns d'entre eux n'avait pas le sourir aux lèvres. Tous avaient l'aire heureux. Après se passage dans la peripherie de la ville oû tout ces fruits nous avait donner l'eau a la bouche mon père s'arreta dans une petite rue et nos sacs sur le dos nous partions a travers les boyaux de Roseau en quète d'un restaurant. A la vue d'un blanc, et cela etait previsble, les locaux nous demandaient quelques sous. Ma mère nous avait inteligement preparer a cela et nous avait donner chacun 20 dollars en pièce, en effet il ne fallait pas sortir de billet au risque de se le voir derober. En une demi heure mes poches etaient vides. Près du port de pèche, ou regnait une odeur pestinencielle, mes parents decidèrent de s'arreter dans un "boui-boui", une sorte de petit restaurant local ou le menu n'etait pas très riche, poulet ou purée de patate douce. Moi et mon frère decidons de se commander un poulet et un "floup", une glace a l'eau fruité. Nous mangions tout deux a une table separer des parents sur une terasse. Une bande d'enfant vinrent alors nous parler, nous ne comprenions rien, c'etait du créole. Voyant notre confusion ils s'asseyèrent sur les tables adjasentes a la notre toujours un grand sourir au visage et nous comptemplait manger. Le gérant du boui boui sortit alors un baton a la main et criat:
-Tiré tchou la ! Tiré tchou la" Les enfants deguerpirent en courant a traves differentes ruelles. Un quart d'heure plus tard il revinrent beaucoups plus nombreux et s'installèrent dans le caniveau. Ils nous regardaient encore et encore tout en discutant et en riant a pleines voix. L'ambiance etait joyeuse nous discutions de la dominique s'extasiant sur la richesse de cette îles et tournions de temps en temps notre regard vers ces enfants obnubiler par notre fonctionement. Nous commencions a nous habituer de leurs presence. J'attaquais une aile de mon poulet qui, il faut l'avouer etait très peu garnit de chair mais succulant tandis que mon frère, lui avait a peine entamer son dejeuner. D'un coup les rires céssèrent et je me tournis alors vers les enfants, leurs sourires s'etaient effacer. L'expression de leurs visages etait indescriptible et très puissante. Leurs peaux mates qui jadis brillait a la couleur du soleil laissait apparaitre une grisaille effarante. Leurs yeux noirs nous lancait des regards vides de tout sentiment. Je basculait dans un monde different, je n'entendait plus rien et j'etais focaliser sur cette scène. Peu a peu une asthenie extremement puissante s'emparat de moi, elle me tirraillait l'estomac, javais des nausé. Il m'etait impossible de sortir de ce microcosme, tout etait extrème. J'etais très malheureux, comme si de leurs regards ils m'avaient empoissoner. Mes muscles ne repondaient plus, j'etais en apnée et ni mes bras ni mes jambes ne m'obeissaient. Je n'avais plus aucun notion du temps. On aurait dit que toutes les forces de mon corps se concentrait dans mon cerveau. J'etais extrement lucide et alors je commencait a concevoir a quel point la misère etait presente ici. Ces enfant etaient tout bonnement morts de faims. Mon regard se brouilla et les silhouettes s'altererent. Une goute glissa lentement le long de mes paumpières et tomba sur ma cuisse. Au moment ou elle entra en contact avec ma peau une detonation retentit et je reprit enfin mes esprits. J'entendais a nouveau mais et je respirait enfin. Je decidait alors de donner mon repas a ces pauvres enfants, mon frère fit de même. En effet nous n'avions plus du tout faim. Ils se jetèrent sur le poulet, le dechiquetant avec une force et une vitesse inimaginable, le sentiment de convivialité qui regnait alors jusqu'e la s'envola. Ils se volaient des morceaux, se frappaient et criaient. Cette scène etait epouvantable. Je pris alors conscience que nous devions s'eloigner et rejoindre nos parents de l'autre côté du boui'boui. J'aggripai alors mon frere par le bras et l'enmenait loin de ce monde de desolation. Nous etions tellement boulversés que nous ne controlions plus nos mouvements, je me cognait contre des tables, me prenait les pieds dans les lattes du planchet. Nos parents nous virent arriver et constatant notre mal-être s'affolèrent et nous demandèrent ce qu'il c'etait passer. Je m'asseilis en silence. J'etais en train de vivre une veritable abreaction. Je leurs comptait la scène et ils se calmèrent peu a peu. Cela n'avait l'air de ne scusiter que tres peu pour eux, contraiement a mon frère et ma soeur qui me regardait a la manière de ces enfants, vides et traumatisés. Cette scène avait changer ma vie a tout jamais. Nous rentions le soir j'etais toujours a l'arrière du pic-up et je meditais ce repas qui restera a jamais graver dans la memoir."
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STARGATE43 Messages postés 14584 Date d'inscription samedi 3 décembre 2011 Statut Contributeur Dernière intervention 26 septembre 2023 2 397
20 nov. 2014 à 01:51
Bonsoir,

Si je ne me trompe, à l'heure actuelle, et ce depuis des années, il existe ce qu'on nomme communément, des DICTAPHONES, que ce soit sur bandes magnétiques ou en numérique.

Bonne soirée.
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