Roman policier

Bonjour, j'avais déjà posté un message pour des avis sur mon premiers livres, où des musiciens se découvraient des supers pouvoirs. Mais je fais en parallèle un autre livre qui n'a rien à voir. J'attend toutes les critiques, les mauvaises m'aideront d'ailleurs probablement plus à évoluer dans le bon sens :)

Lola venait de prendre une balle en plein coeur. Et elle chuta du vingt sixième étage d'un building de Phoenix.

Cette ville d'Arizona se situant au sud-ouest des Etats-Unis avait pendant longtemps été la plus belle ville que Jonathan n'ait jamais connu. Autant par sa beauté que par son histoire. Phoenix, la ville qui grâce à l'agriculture était, tel un Phoenix rené de ses cendres. Jusqu'à ce jour. Depuis des années, depuis neuf ans exactement, Jonathan avait grandi entre ces immeubles et ces grattes ciels. Le jeune homme avait, depuis son déménagement de Rochester, dans l'Etat de New York. Vécu dans la "Valley of the sun". Pourtant, alors qu'ils étaient en pleins mois d'Août, il pleuvait des cordes. Comme depuis bientôt deux mois. Mais c'était comme ça. D'un autre côté, avec la température écrasante qu'il faisait depuis Juin. C'était normal que des orages leur passent sur la tête.

Lola venait donc de chuter d'un des buildings de la ville de Phoenix. Jonathan avait couru vers la rambarde pour regarder son amie chuter les vingt-six étages qui la séparaient du sol, puis il entendit un bruit horrible et répugnant. Le bruit de sa copine qui venait de s'écraser au sol à une vitesse impressionnante. Alors Jonathan avait dévalé les vingt-six étages à la recherche de l'homme qui avait tiré sur son ami. Cet homme étrange, qui était monté jusque dans l'appartement de Lola, qui avait surpris les deux ados en train de s'embrasser. Et qui les avait fait monter au dernier étage. L'homme était probablement instable. Il avait sans explications frappé Jonathan, puis il avait prit un revolver, et avait tiré sur Lola. Cette dernière s'était effondrée dans le vide. Et s'étendait actuellement au sol, raide morte. Jonathan ne s'attarda pas à retrouver cet homme étrange. Le garçon courut vers la pauvre fille, qui gisait dans une marre de sang.

Jonathan sentit une larme couler le long de sa joue. Il regardait le visage, totalement méconnaissable de Lola, et il essayait de se rappeler ses traits délicats, sa bouche fine, son regard qui pétillait d'humour et d'intelligence, ses longs cheveux blonds électriques, ses yeux gris comme les nuages, ses joues roses, ce sourire si particulier, ce sourire qui faisait sourire Jonathan. Ce sourire qui faisait de lui un garçon heureux et bien dans sa peau. Ce sourire qui lui plaisait tant. Et qui lui manquait déjà.

Le jeune homme contemplait sa petite copine, et il réalisa qu'elle était partie. Pour toujours. Il réalisa qu'il y a encore vingt minutes ils rigolaient tous les deux, Jonathan admirait le sourire de la jeune fille. Ils s'étaient embrassés, l'assassin de Lola était entré, et tout était allé si vite... Jonathan sanglotait à présent, ses larmes tombaient au sol, se mélangeant aux goûtes de pluie. Il pleurait comme un enfant de six ans à qui on aurait enlevé sa mère. Un groupe de personne commençait à se créer autour du corps. Ils regardaient Jonathan pleurer sans rien faire. Ils regardaient le corps inerte de Lola. Tous ces gens ne sauraient pas combien la jeune fille était belle. Toutes ces personnes n'auront jamais rencontré le sourire particulier de Lola. Ni ses yeux gris. Ni cette étincelle si particulière dans son regard. Un type attrapa Jonathan et le poussa à l'écart. Jonathan mis une droite à l'homme et courut vers Lola. L'homme, qui était en fait en uniforme de shérif, ou du moins un des ses adjoints, se massa la mâchoire, puis partit à nouveau sur Jonathan. Et cette fois ci, le maîtrisa. Ce dernier était en larme, trempé par l'eau de pluie, ses mains et ses genoux étaient tâchés du sang de sa copine. Le shérif calma Jonathan en lui disant des paroles douces, et au fur et à mesure des minutes, le garçon s'était détendu. Il entendit une sirène s'approcher, puis des portières claquer. L'homme en uniforme expliqua à Jonathan qu'une collègue à lui resterait avec le jeune homme. La femme en question prit Jonathan dans ses bras. Elle sentait l'odeur du tabac mélangée à celle du parfum. C'était une odeur que Jonathan connaissait, la même odeur que sa mère. Rapidement, il se calma, et stoppa ses crises de sanglots. La femme emmena Jonathan à un endroit abrité. Ce dernier regardait toutes ces personnes qui observaient la scène par pure curiosité, ces personnes passaient prés du corps de Lola, sans, désormais pouvoir s'en approcher à cause de la limite qu'avaient fixé les hommes du shérif. Certains prenaient des photos, d'autres surveillaient les environs. Jonathan était perdu dans ses pensées lorsque la femme qui se tenait à côté de lui le ramena à la raison :

"Jonathan, il va falloir que tu nous expliques ce qui c'est passé. Est-ce que c'était un accident, est-ce que Lola à sautée de son plein grès, ou as tu un lien quelconque avec sa chute, et sa mort ? "

Jonathan n'avait pas compris. On était en train de l'accuser ? Lui ? Alors qu'il venait de perdre une des personnes les plus chères de sa vie ? Alors que Jonathan avait vu cet homme au visage pâle sortir un revolver de sa veste ? alors qu'il avait vu cet homme tiré, et sa copine flancher au dessus du vide ?

Le mot qui revenait le plus en tête de Jonathan était l'injustice. Lui, ce gamin sans problème, ce garçon qui restait toujours poli et souriant, était accusé d'avoir tiré sur sa copine ? Jonathan avait d'abord pensé à crier sur la flic, mais il s'était abstenu, pensant que cela n'arrangerait pas les choses :

"Je... Bien sur que non. Dit il. J'étais chez Lola, un homme est entré et m'a frappé.

Jonathan désigna sa joue, encore rouge. Puis continua :

-Ce type nous a fait sortir Lola et moi, et monter au dernier étage. Il nous à fait nous rapprocher du vide, Lola se tenait une quinzaine de mètres à ma gauche. Et il a tiré.

-Il a tiré comme ça, sans rien dire ?

Jonathan se remémora ces quelques minutes si horribles, il repensa à ce que l'homme avait marmonné. Mais préféra ne pas parler de ça.

-Non, il n'a rien dit.

La portable de la femme sonna, elle décrocha. Parut étonnée, puis raccrocha. Elle soupira, se rongea les ongles quelques secondes, Pris une grande inspiration et dit :

-Jeune homme, il va falloir que tu nous dise la vérité. Nous n'avons retrouvé aucunes traces de cet homme dont tu parles, en revanche, des balles : Les mêmes qui ont servi à tuer Lola on été retrouvées chez toi."




Voilà, merci :) J'attend vos avis ! Dernière faveur ! Dans la phrase : la ville qui grâce à l'agriculture était, tel un Phoenix rené de ses cendres. Le verbe renaître se conjugue comment là ?