Petite histoire
Quiàditça
Messages postés
458
Date d'inscription
Statut
Membre
Dernière intervention
-
neo2010 -
neo2010 -
Bonjour à tous,
Voila, il y a quelque temps j'ai posté sur ce forum un extrait du roman que j'ai écris (sur le post "besoin d'avis pour mon roman"). Les avis qui m'ont été donnés ont étaient, dans l'ensemble, plutôt positif. Aujourd'hui j'aimerais que vous me fassiez de nouveau part de vos impressions sur un autre texte. A savoir que ce petit extrait n'à aucun rapport avec l'histoire de mon roman, ni mon roman en lui-même, et que ce ne sont que quelques lignes que j'ai écrites lorsque je manquais d'inspiration, qui avaient pour but donc, de me changer les idées.
J'accepterais évidemment toutes les critiques.
Merci d'avance.
"- Qu'est ce qu'on devient quand on meurt ?
Assise en face de moi, ma petite soeur, Julie, me fixe de ses yeux d'enfant. De grosses larmes roulent sur ses joues roses pour faire place à de nouvelles qui perlent au coin de ses paupières gonflé. Sa voix n'est qu'un filet presque inaudible mais la maison est plongée dans un silence tel, que ses intonations chevrotantes font vibrer mes tympans.
- Sarah, est-ce que tu crois que quand les gens meurent, ils vont au ciel ? Demande t'elle, rompant de nouveau le silence pesant.
Je pince les lèvres, serre les poings sous la table pour refouler ma tristesse et détourne le regard. Les yeux miroitant de larmes de ma petite soeur me renvoient mon propre désespoir, ce qui m'est insupportable.
- Maman dit que quand on meurt, on va au ciel. (Elle marque une pause et fixe le plafond.) Elle dit qu'on vit sur les nuages et qu'on est très heureux.
Un rire léger s'échappe de sa gorge pour se transformer en sanglot. Je vois du coin de l'oeil qu'elle cesse d'observer les vielles poutres du plafond pour me regarder. Je n'ose toujours pas affronter son regard, j'ai trop peur de ce que je pourrais y lire.
- Moi, je crois que papa veille sur nous. Reprend t'elle. Il est assis sur un petit nuage, tout doux et moelleux comme un oreiller de plume, et nous observe. (Elle sèche ses joues et son nez d'un revers de manche.) Est-ce que tu crois que papa continue de nous aimer, Sarah ? Est ce que tu penses qu'il nous a oublié ?
Je respire profondément afin de me donner du courage mais le simple fait d'oxygéner mes poumons est douloureux. Malgré mon mal être et la pointe d'acier invisible qui transperce mon abdomen, je trouve la force de plonger mes prunelles dans celles de ma soeur. Le choc est pire que ce que tout ce que j'avais imaginé. Je perçois dans les yeux de Julie toute la douleur, la mélancolie, et l'amertume qui se bouscule en moi.
A coup de grandes inspirations je parviens à refouler mes pleurs. Je sais que je dois faire preuve de sang froid, j'ai pour devoir de montrer l'exemple et de rassurer ma petite soeur.
L'estomac noué, je m'empare des mains frêles de Julie et les serres tendrement dans les miennes. J'essaye de faire passer assez d'amour dans mon geste pour combler le vide dans son coeur, même si j'ai conscience que c'est impossible.
- Julie ...
Déjà ma gorge se serre et m'empêche de parler. Le plus discrètement possible, je m'éclaircie la gorge. Je tente de ne penser à rien, de refouler la douleur et la colère. J'essaye de survivre à ma peine.
- Papa nous aimera toujours, peu importe l'endroit ou il se trouve.
Ce sont les seuls mots qui acceptent de franchir mes lèvres, ce sont aussi les seuls auxquels j'accepte de croire.
Ma petite soeur hoche tristement la tête, ce qui à pour effet de faire rouler sur ses joues d'autres perles salées. J'aimerais tellement pouvoir en dire davantage pour la consoler mais je m'en sens complètement incapable.
Je porte les mains de Julie à mes lèvres, y dépose un léger baiser pour lui faire comprendre que je l'aime et pars m'isoler dans la cuisine."
Voila, il y a quelque temps j'ai posté sur ce forum un extrait du roman que j'ai écris (sur le post "besoin d'avis pour mon roman"). Les avis qui m'ont été donnés ont étaient, dans l'ensemble, plutôt positif. Aujourd'hui j'aimerais que vous me fassiez de nouveau part de vos impressions sur un autre texte. A savoir que ce petit extrait n'à aucun rapport avec l'histoire de mon roman, ni mon roman en lui-même, et que ce ne sont que quelques lignes que j'ai écrites lorsque je manquais d'inspiration, qui avaient pour but donc, de me changer les idées.
J'accepterais évidemment toutes les critiques.
Merci d'avance.
"- Qu'est ce qu'on devient quand on meurt ?
Assise en face de moi, ma petite soeur, Julie, me fixe de ses yeux d'enfant. De grosses larmes roulent sur ses joues roses pour faire place à de nouvelles qui perlent au coin de ses paupières gonflé. Sa voix n'est qu'un filet presque inaudible mais la maison est plongée dans un silence tel, que ses intonations chevrotantes font vibrer mes tympans.
- Sarah, est-ce que tu crois que quand les gens meurent, ils vont au ciel ? Demande t'elle, rompant de nouveau le silence pesant.
Je pince les lèvres, serre les poings sous la table pour refouler ma tristesse et détourne le regard. Les yeux miroitant de larmes de ma petite soeur me renvoient mon propre désespoir, ce qui m'est insupportable.
- Maman dit que quand on meurt, on va au ciel. (Elle marque une pause et fixe le plafond.) Elle dit qu'on vit sur les nuages et qu'on est très heureux.
Un rire léger s'échappe de sa gorge pour se transformer en sanglot. Je vois du coin de l'oeil qu'elle cesse d'observer les vielles poutres du plafond pour me regarder. Je n'ose toujours pas affronter son regard, j'ai trop peur de ce que je pourrais y lire.
- Moi, je crois que papa veille sur nous. Reprend t'elle. Il est assis sur un petit nuage, tout doux et moelleux comme un oreiller de plume, et nous observe. (Elle sèche ses joues et son nez d'un revers de manche.) Est-ce que tu crois que papa continue de nous aimer, Sarah ? Est ce que tu penses qu'il nous a oublié ?
Je respire profondément afin de me donner du courage mais le simple fait d'oxygéner mes poumons est douloureux. Malgré mon mal être et la pointe d'acier invisible qui transperce mon abdomen, je trouve la force de plonger mes prunelles dans celles de ma soeur. Le choc est pire que ce que tout ce que j'avais imaginé. Je perçois dans les yeux de Julie toute la douleur, la mélancolie, et l'amertume qui se bouscule en moi.
A coup de grandes inspirations je parviens à refouler mes pleurs. Je sais que je dois faire preuve de sang froid, j'ai pour devoir de montrer l'exemple et de rassurer ma petite soeur.
L'estomac noué, je m'empare des mains frêles de Julie et les serres tendrement dans les miennes. J'essaye de faire passer assez d'amour dans mon geste pour combler le vide dans son coeur, même si j'ai conscience que c'est impossible.
- Julie ...
Déjà ma gorge se serre et m'empêche de parler. Le plus discrètement possible, je m'éclaircie la gorge. Je tente de ne penser à rien, de refouler la douleur et la colère. J'essaye de survivre à ma peine.
- Papa nous aimera toujours, peu importe l'endroit ou il se trouve.
Ce sont les seuls mots qui acceptent de franchir mes lèvres, ce sont aussi les seuls auxquels j'accepte de croire.
Ma petite soeur hoche tristement la tête, ce qui à pour effet de faire rouler sur ses joues d'autres perles salées. J'aimerais tellement pouvoir en dire davantage pour la consoler mais je m'en sens complètement incapable.
Je porte les mains de Julie à mes lèvres, y dépose un léger baiser pour lui faire comprendre que je l'aime et pars m'isoler dans la cuisine."
A voir également:
- Petite histoire
- Petite amie virtuelle en français gratuit - Accueil - Intelligence artificielle
- Rechercher un film par son histoire - Télécharger - Divers TV & Vidéo
- Petite croix snap ✓ - Forum Snapchat
- Bloquage d'un ami snap - Forum Snapchat
- Petite majuscule word ✓ - Forum Word