Besoin d'avis pour mon roman

Bonjour à tous. Voilà j'ai déjà mis cet extrait de mon roman dans un autre post mais j'aurais aimé avoir l'avis de plusieurs personnes (car pour le moment, seul ma famille peut lire mon récit et je ne pense pas que leur opinion soit trés objective.) Alors j'espère que cela vous plaiera:

Je rêvais.
Je me trouvais assise à l'arrière d'un véhicule en marche. Si je me fiais au cuire confortable couinant légèrement sous mes doigts tremblants et la vitesse à la quelle nous roulions, je me trouvais dans une voiture de sport. A part cela, l'obscurité était telle dans l'habitacle, (Mis à part le tableau de bord qui illuminait faiblement l'espace d'une lueur bleuté.), que je ne percevais aucun autre détail susceptible de me renseigner sur le type exacte de la voiture, ce qui m'aurait, au préalable, renseigné sur son propriétaire. Au dehors tout était sombre également, sinistre même. Le soleil semblait s'être coucher depuis quelques heures déjà, ce que je ne pouvais, comme tout le reste, pas affirmé avec exactitude puisque de gros nuage noir assombrissaient le ciel. Un immense éclair déchira soudain l'atmosphère. Avec un frisson, je détachais mon visage de la fenêtre glacé et me suis mise à compter, (Technique que m'avait enseignée mon père des années auparavant). Un, deux. Le tonnerre gronda au dessus de ma tête, se qui signifiait que l'orage était proche. Avec un nouveau frisson je me recroquevillais sur la banquette qui grinça imperceptiblement sous mon pyjama de soie blanc. Pendant quelques instants le temps sembla figé par le silence, seulement rompu par les clapotis régulier de la pluie qui commençait à s'écraser sur la toit. Puis, deux voix se firent entendre dans l'habitacle obscur, me faisant tressauter. Je n'avais, jusque ici, pas pris conscience de la présence du conducteur, ni de celle de la passagère. Un homme et une femme dont je ne percevais pas le visage dans le noir.
- Arrête donc de t'agiter comme ça Marie ! Nous arriverons à temps ! Nous le sauverons !
Je fronçais les sourcils, perplexe. Qui voulait il sauver ? De quoi ?
- Je l'espère Frédérique. Vraiment, je l'espère.
Mon attention tout entière se porta sur la femme, dite Marie. J'avais l'étrange impression de connaître cette voix mélodieuse, enivrante et réconfortante, comme le lait chaud relevé d'une pointe de miel qu'avait pour habitude de me préparer mon père après une longue journée d'hiver. J'étais pourtant absolument certaine de ne n'avoir jamais croisée ni ce regard gris, perçant, si clair qu'ils prenaient une lueur argentée, ni ce visage au teint caramel en forme de coeur et encadré par de longues mèches chocolat. Mince et élancé, Marie était vêtue d'une longue robe au tissu dorée, lui descendant à hauteur de genoux et était chaussée d'escarpin de même couleur. Seul un léger châle de soie couvrait ses épaules nues. Tenue étonnante lorsqu'on a dans l'intention de fuir, songeais je. De nouveau le tonnerre gronda, détonnant cette fois ci, et, tout comme moi, Marie sursauta. Elle jeta un oeil par la fenêtre et sembla percevoir quelque chose. Ses yeux s'écarquillèrent, son visage devint livide et ses poings se contractèrent.

Voilà, si cet extrait vous plait je pourrais en poster d'autre, toujours pour avoir vos avis. Merci d'avance.