Les mécanismes du marché

Lion Zion972 Messages postés 7 Date d'inscription samedi 2 mai 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 juin 2009 - 2 mai 2009 à 23:41
Lion Zion972 Messages postés 7 Date d'inscription samedi 2 mai 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 juin 2009 - 3 mai 2009 à 01:07
Bonjour,
J'aimerais avoir 3 réponses précises pour 3 questions :
1)Pourquoi les éditeurs de jeux vidéo doivent-ils écouler plusieurs centaines de milliers d'exemplaires pour rentabiliser la création d'un jeu?
2) Pourquoi les offreurs de jeux vidéo européens investissent-ils peu le marché Japonais?
3) Pourquoi décident-ils d'investir le marché Nord-Américain?
Merci par avance

1 réponse

sebsauvage Messages postés 32893 Date d'inscription mercredi 29 août 2001 Statut Modérateur Dernière intervention 21 octobre 2019 15 655
3 mai 2009 à 00:30
1) parce que produite un jeu ça coûte la peau des fesses (plusieurs millions d'euros)
Si t'en vends 3 exemplaires, t'es mort.

2) Probablement parce que c'est un marché qu'ils ne connaissent pas. Culture différentes.
Certains jeux qui ont un succès phénoménaux aux Japon nous laissent totalement perplexes, nous, les européens.

3) Culture plus proche, on peut espérer vendre.
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Lion Zion972 Messages postés 7 Date d'inscription samedi 2 mai 2009 Statut Membre Dernière intervention 16 juin 2009
3 mai 2009 à 01:07
Oui mais j'ai lu ce texte sur internet ci-dessous:
Le coût de production d’un jeu peut aller jusqu’à plusieurs dizaines de millions de dollars (plus de 20 millions pour les titres Final Fantasy – Square Enix ou Metal Gear Solid – Konami) sans compter les coûts de marketing. En moyenne, le coût de production d’un jeu pour console est de 5 millions d’euros. Désormais, pour rentabiliser la création d’un jeu, l’éditeur doit écouler plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, voire plusieurs millions pour les créations les plus coûteuses. Si les éditeurs américains et japonais peuvent se contenter de leur marché national, les éditeurs européens doivent nécessairement convaincre les joueurs d’un autre continent. A cet égard, ils sont plus enclins à investir le marché nord-américain que le marché japonais, où les usages des joueurs demeurent plus complexes à cerner et à maîtriser. Dès lors, le salut des éditeurs européens passe souvent par la délocalisation de tout ou partie de leur activité Outre Atlantique. Les conditions fiscales qui s’appliquent aux entreprises y sont plus avantageuses qu’en Europe et les pouvoirs publics, notamment au Canada, ont mis en œuvre une politique attractive en direction des créateurs de jeux vidéo.
La politique volontariste, mise en place depuis 10 ans par le gouvernement canadien pour attirer les entreprises du secteur, a porté ses fruits au-delà de toutes ses espérances. Elle a permis de créer un cercle vertueux très attractif qui rappelle celui créé autour d’Hollywood dans le domaine du cinéma ou autour de la Silicon Valey dans le domaine de l’informatique et des hautes technologies. Il se crée alors un terreau riche en savoir-faire qui attire sur place de nombreux talents : Les gains de productivité attirent les éditeurs, les nouvelles productions qui, à leur tour, génèrent de nouveaux savoir-faire…etc.

Et donc j'ai constaté qu'on ne parle pas de cultures différents, mais plutôt d'économie.
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