La plupart des gens mal-règlent leur TV pour une image optimum
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2 réponses
Bonjour,
C’est toujours fascinant de voir quelqu’un expliquer qu’il ne répond pas au fond… tout en s’étalant sur trois paragraphes pour justifier pourquoi il ne le fait pas.
Vous êtes donc offensé par une image rhétorique — celle de l’“écran épileptique” — non parce qu’elle serait fausse, mais parce qu’elle n’est pas rédigée selon les standards d’un traité de neurologie. Ce qui, comme chacun sait, est évidemment le but de tout échange sur la perception visuelle : rédiger des abstracts cliniques pour le Lancet.
Vous passez ensuite d’une leçon de décence à une défense des profs de lycée des années 70, pour conclure que, de toute façon, “les gens regardaient la télé à 50 Hz et ne s’en plaignaient pas”. Formidable : l’argument du “personne ne se plaignait avant” a toujours été la meilleure boussole pour comprendre les évolutions perceptives et technologiques. C’est d’ailleurs ainsi qu’on a su que les cassettes VHS étaient supérieures au Blu-ray.
Sur le plan technique, vous affirmez tranquillement que “la rétine ne perçoit pas au-delà de 100 Hz”, ce qui est non seulement complètement faux, mais surtout hors sujet : la perception du mouvement n’est pas une addition de photos fixes, c’est une interprétation dynamique. Ce que le cerveau perçoit, ce n’est pas une fréquence brute, c’est un flux — et oui, ce flux peut paraître plus fluide, plus net, ou plus naturel au-delà de 24 fps.
Bref, votre message est un enchaînement d’arguments d’autorité, de déviations rhétoriques et de bouderie culturelle. Le tout pour éviter d’admettre une chose toute simple : les standards visuels évoluent, et vous les trouvez désagréables non pas parce qu’ils sont mauvais, mais parce qu’ils ne flattent plus vos repères.
Rassurez-vous : personne ne vous enlèvera vos DVD en 24 fps. Mais laissez donc les autres apprécier un monde qui ne tremble plus à chaque travelling latéral.
Bien à vous, Un utilisateur qui perçoit encore très bien au-dessus de 100 Hz — désolé pour la gêne occasionnée.
C'est incroyable, cela faisait au moins une décennie que je n'avais plus entendu parler de ce magnifique, site "comment ça marche .net"
On rigolait tellement avec des potes à l'époque, ce dernier aurait pu s'appeler "pourquoi ça ne marchera jamais.net" tellement les conseils étaient extrêmement souvent plus débiles les uns que les autres.
Et voilà qu'aujourd'hui, un vieux cuistre boomer, vient nous parler de fluidité d'images en 2025, d'effet soap-opera qui ferait perdre l'effet "naturel" d'un film tourné en 24 fps...
Oui, cet effet que vous appelez "naturel" de 24 images par seconde, ressemble beaucoup plus à un slideshow pour épileptiques en pleine crise neurologique, lors de n'importe quel travelling, pour les générations d'aujourd'hui, même si sur ce travelling en question, on y a ajouté une quantité effroyable de flou pour faire "paraître" le film plus "fluide" en 24 images par seconde, pour compenser l'effet stroboscopique d'un travelling du Moyen-Âge cinématographique.
Bonjour,
Si on devait commenter tous les articles de la rédaction et juger de leur valeur d'autant que leur sujet n'a rien à voir avec l'informatique même si ici il y a un rapport indirect à l'électricité: personne n'y oblige...
Dans la série de ce qui à défaut d'être "débile" n'est en tout cas pas très futé, je ne connais pas d'épilepsie qui ne soit pas une manifestation neurologique.
Il existe des formes qu'il y a quelques années on qualifiait soit de petit mal, soit par le nom des auteurs qui les avaient décrites, on classe aujourd'hui plus volontiers en premier abord en crises partielles ou généralisées ou en celles qui préservent la conscience ou pas mais le quidam moyen n'a le plus souvent jamais entendu parler que des dernières.
Par définition, dans ce dernier cas, le patient ne voit rien, pas même en bon français un "slideshow".
Relier les films argentiques à 24 images par secondes à un effet stroboscopique qui de plus serait spécifiquement destiné à provoquer des crises (des slideshow "pour") est un raccourci d'autant plus saisissant que cette photosensibilité n'entraîne pas forcément des crises généralisées et peut se produire du fait de causes non électriques (épilepsie "des platanes"), étrangères aux écrans (boîtes de nuit) ou si elles ne le sont pas à d'autres (consoles) ou au seul fait de regarder n'importe quoi de "moderne" sur une télé qui l'est aussi.
Bref, avant d'accuser autrui d'écrire n'importe quoi, ne devrait-on pas balayer devant sa porte?
Bonjour, Bruce en a profité pour faire un exposé sur les signes d' épilepsie merci pour la démonstration ceci dit j'avais envie de répondre à la question ; j'avais jadis fait un post sur l"inventivité des vendeurs de télé ventant des procédés électroniques aux noms anglicisés comme les fréquences d'affichages de 200 400 voir 800hz alors que l’œil humain n'est pas capable de voir la nuance à partir de 100HZ et encore
on entend plus parlé de ces processus miraculeux il y a maintenant la conversion en 4 k par intrepolation d'image avec plus ou moins de réussite
je suis accord que ces procèdés ont des inconvénients pour regarder certains films donc si on sait faire on fait les réglages à son goût et on ne bricole plus
Ah, la réponse typique du boomer-passif-agressif : une longue tirade pseudo-savante, remplie de digressions médicales pas toujours pertinentes, de sous-entendus moralisateurs digne d’un professeur de lycée en 1974.
Votre réponse est un petit bijou d’un certain style rhétorique bien connu : celui du pseudo-démenti condescendant, mêlant jargon technique, détours sémantiques et leçon de bienséance en guise de conclusion.
Il y a quelque chose de révélateur dans cette façon de répondre : vous ne débattez pas du sujet – à savoir la perception moderne de la fluidité d’image – mais vous le déplacez méthodiquement vers des terrains où vous pensez pouvoir vous rendre inattaquable : neurologie, terminologie médicale, morale du langage. C’est un procédé classique, surtout chez ceux qui, face à une sensibilité nouvelle ou une remise en question d’un standard ancien, préfèrent exhiber leur érudition plutôt que d’écouter ce qui change.
Mon propos n’était pas un traité clinique sur l’épilepsie. Il s’agissait d’une image rhétorique volontairement outrée, utilisée pour décrire le ressenti perceptif désagréable que peuvent provoquer les 24 images par seconde, en particulier lors de mouvements latéraux rapides. Que vous ayez feint de ne pas le comprendre pour mieux m’accuser d’ignorance médicale en dit long sur la stratégie : décrédibiliser la forme pour éviter de discuter du fond.
La réalité, c’est que de nombreuses personnes – en particulier dans les générations ayant grandi avec des contenus en 60 Hz, 90 Hz, voire plus – perçoivent désormais le 24 fps comme un artefact du passé, à peine dissimulé derrière du flou de mouvement, et qui donne lieu à une expérience visuelle fatigante, voire irritante. Il ne s’agit pas de pathologie, mais d’évolution des attentes visuelles et cognitives face aux images en mouvement.
C’est précisément ce refus d’entendre ces évolutions, et ce repli sur l’autorité du savoir d’hier, qui constitue l’attitude typique du boomer dans son versant le plus figé : celui qui, au lieu de questionner ses propres références culturelles, préfère sanctuariser ce qu’il connaît en traitant le regard neuf comme une menace, ou une faute de goût.
Enfin, terminer votre message par un proverbe moralisateur – "balayer devant sa porte" – relève là encore d’un réflexe bien connu : confondre le ton ironique avec une erreur de fond, puis utiliser cette confusion pour justifier une remise en ordre du débat selon vos critères.
Or ici, il ne s’agit ni d’être "futé", ni d’avoir raison par ancienneté, ni de rédiger un cours de biologie. Il s’agit d’un phénomène tout simple : les standards de perception évoluent. Et avec eux, les goûts, les inconforts et les exigences. À moins de vouloir figer le cinéma dans l’ambre des années 1930, il va falloir composer avec cela – ou bien rester figé, mais sans reprocher aux autres d’avancer.
Mon propos était une figure de style, pas un diagnostic clinique. Il y a une différence entre ironiser sur un effet visuel désagréable et rédiger une fiche de neurologie.
On peut parler d’épilepsie des platanes si vous voulez, mais ça ne changera rien au fait que beaucoup perçoivent les images à 24 fps comme désagréablement saccadées, surtout dans les mouvements rapides. C’est un fait perceptif, pas une pathologie.
Je n’ai évidemment jamais dit que le 24 fps avait pour but de provoquer des crises — j’exagère volontairement pour souligner que certains trouvent ce format visuellement pénible. Libre à vous d’aimer le 24 fps, mais laissez les autres respirer.
Je balaierai devant ma porte avec plaisir, mais pas pour qu’on me dise qu’une perception visuelle désagréable est une faute de goût ou d’éducation. La fluidité d’image est une affaire de ressenti et d’époque, pas de morale.
D’abord, le vieux serpent de mer de "l’œil humain ne perçoit rien au-dessus de 100 Hz". C’est un raccourci souvent répété, mais scientifiquement inexact : la rétine ne fonctionne pas comme un capteur d’appareil photo. Ce n’est pas une simple limite de perception instantanée, mais une dynamique complexe d’interprétation du mouvement, du scintillement, de la continuité. Ce n’est pas parce qu’on ne perçoit pas une image fixe supplémentaire que notre cerveau ne perçoit pas une différence dans la fluidité d’un mouvement — et c’est précisément là que les systèmes d’interpolation et de fréquence interviennent.
Ensuite, votre remarque sur "les noms anglicisés" et les "vendeurs de télé" trahit un réflexe bien connu : celui de délégitimer l’innovation par le langage, comme si nommer un procédé en anglais le rendait automatiquement suspect. Pourtant, ce n’est pas parce qu’un fabricant met en avant une amélioration technique que celle-ci est dénuée d’intérêt. Beaucoup d’utilisateurs — dont je fais partie — perçoivent très nettement la différence entre un contenu affiché à 24 images par seconde, avec ou sans traitement de fluidité.
Enfin, conclure en disant qu’"on fait les réglages à son goût" revient à évacuer tout le débat. Justement, ce goût-là évolue avec les générations. Ce que certains trouvent "naturel" ou "authentique" à 24 fps, d’autres le trouvent saccadé, fatigant, et artificiel. Il ne s’agit pas de bricoler en douce un effet spécial, mais d’adapter une œuvre à un support de diffusion moderne — un écran plat rétroéclairé, en 4K ou plus, souvent vu dans une pièce lumineuse — rien à voir avec une salle obscure des années 60.
En somme, ces procédés de fluidification ne sont pas des "miracles" : ils répondent à une attente visuelle réelle, et il est temps d’accepter que la technique évolue non seulement en fonction des limites biologiques, mais aussi des usages, des générations, et des sensibilités.
Bonjour pour le fun je veux bien répondre à ta vertigineuse réponse fleuve je pense que tu dois bien t’ennuyer pour nous imposer un tel échange
on peut lire ;
C'est ce que je m'échine à dire.
D'un côté il y a les dires de Darty ou de tel éditeur de jeu et les impressions des uns et des autres; il y a d'ailleurs un artefact pour les joueurs, s'il y a un plus grand nombre d'images il y a moins de latence entre chaque ce qui ne veut pas dire qu'on en voit davantage dans le même temps.
En effet selon des sensibilités individuelles, untel serait capable d'en percevoir davantage mais c'est parce qu'il fait comme la police (il interpole).
Je veux bien tout ce qu'on voudra et je n'affirme rien, je suis agnostique; j'attends une publication scientifique valide qui démontrerait que tout humain est capable de discerner au-delà de 60 Hz et qui, je ne joue pas, est d'ailleurs à ce que j'en sais le seuil recommandé y compris pour des jeux exigeants, le reste reposant sans doute sur la fameuse latence chez certains.
Mais en attendant, la conclusion au moins provisoire semble immédiate: on ne peut pas vendre tel appareil qui apporterait une fréquence supérieure à tous, ce n'est sans parler d'une éventuelle auto-suggestion que du marketing.