Début de roman, critiques et avis

Bonjour à tous, je suis ici pour vous présenter un court extrait du roman que j'écris en ce moment (en l’occurrence, l'incipit).
Si ça vous intéresse de le savoir, je suis encore mineur (16 ans) et donc lycéen (1ere es).

La trame de mon livre retracera l'histoire du premier enfant créer en totalité engendré par la génétique, le premier enfant artificiel si vous voulez.

Je vous met donc le texte ici, n'hésitez pas à donner votre avis :

25 Decembre 2024 : Aboutissement du projet Optimus, le premier nourrisson artificiel est mis au monde par une machine.
2 Janvier 2025 : Officialisation du groupe terroriste se faisant appeler « Les Enfants Terribles ». Ils s’opposent pour des raisons éthiques à l’avancée de la génétique et au clonage humain.

Chapitre 1 « Entre l’Ane et le Bœuf »
Une haute porte de fer se dresse au bout du long couloir blanc. Au loin, on entend des cris, les bruits étouffés du massacre qui a lieu. Des coups de feu résonnent malgré l’épaisseur des murs, et le son des hommes se fait de plus en plus proche. Ce couloir est vide, sans âme, l’air est tiède, favorable à la vie. Des pas se font entendre comme l’arrivée imminente d’une tempête, et quelques instants plus tard, on voit apparaître une silhouette svelte à l’angle du corridor. C’est une jeune femme, dans ses yeux se lit la détresse et la peur. Elle va mourir, et elle le sait. Tout le monde meurt. Un fracas retentit, et trois hommes encagoulés vêtus de noir font irruption l’arme à la main. Il n’y eut pas plus de dialogue que la détonation rude des fusils. La femme tombe, et la blouse immaculée tourne au pourpre. Les hommes ne se font pas attendre, traversent le couloir dans sa longueur, piétinant au passage le corps écarlate. Ils arrivent devant la porte et s’arrêtent. Elle était plus blanche que les parois du couloir, renvoyant de sa surface une lumière aveuglante pour les simples yeux des hommes. C’était ici et ils le savaient. Il ne restait plus qu’une unique porte entre eux et l’enfant, un dernier obstacle, qu’ils devaient franchir. Les trois hommes se préparent et rentrent dans la salle.
Des dizaines de femmes et d’hommes crient, mais leur panique n’est rien contre la salvation qui les attend. Les hurlements de la cohue s’étouffent sous le rugissement des armes. « Protégez l’enfant ! » beugle-t-on. Mais les balles pleuvent et le sang coule, et personne n’y peut rien. Le silence revient enfin, laissant la paix s’installer dans la pièce blanche et rouge. Les hommes observent le calme effrayant régnant dans la chambre. Soudain, sous la dépouille d’une femme, quelque chose gigote. Les armes sont pointées devant la chose qui avait ébréché l’accalmie naissante. Cette chose pourtant si simple avait brisé l’équilibre tangible du monde.
Retentissent alors les pleurs déchirants d’un nouveau-né dont la nuque était marquée des lettres « O.P.T.I.M.U.S ».


Voilaaa

Par le biais de cette histoire, je voudrais traiter plusieurs thématiques, telles que la notion de différence dans un environnement social cloisonné par des codes sociaux extrêmement importants, ou encore comment l'homme essaie de se substituer à Dieu et tout simplement quels sont les dangers de la génétiques particulièrement éthiquement parlant. De même, j'aimerai également aborder la question de notre humanité, ce qui fait de nous des humains...
Cette introduction est violente, oui, je le conçois, mais le registre du roman changera après quelques chapitres pour quelque chose de plus intimiste, personnel, notamment au niveau du personnage principal (l'enfant).
De plus, je m'attend à des remarques quant au sujet, qui oui, est peut être déjà bien éculé que ce soit en littérature de science-fiction ou au cinéma.

Merci à l'avance de vos avis.