Je bloque dans mon roman (manque d'inspiration)

PDSEOfficiel Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 18 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 25 septembre 2014 - 18 sept. 2014 à 22:00
PDSEOfficiel Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 18 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 25 septembre 2014 - 25 sept. 2014 à 18:52
Bonjour à tous, bonjours à toutes.

Comme le dis le titre, je suis écrivain mais là, c'est la panne.
Je vais me présenter, je m'appel Théo, j'ai (bientôt) 17 ans, je suis en 1ère S (spécialité science de l'ingénieur). J'écris depuis plusieurs année des histoires pour des potes, on se marre bien entre nous, mais là je me suis lancé dans un grand projet, un vrai (petit) roman.

J'ai écrit déjà 70 pages, elles font parties de la première partie (donc le début). Je pense écrire encore 2 chapitres avant de commencer la deuxième partie (donc le milieu).

Mon vrai problème est que après relecture du chapitre que je viens de finir d'écrire tout à l'heure, je trouve ça "mal dit". Et je pense savoir d'ou viens le problème. Si je fais des "ratures", c'est car le schéma initial de mon projet est trop flou par rapport à mes attentes.

J'ai donc pris la décision de vous exposer le prologue.
J'ai deux questions à vous poser :
- Cela vous donnes t'il envie de lire la suite?
- Qu'imaginez vous de la suite?

Voilà la merveille :


La nuit semblait calme. La lune, pleine et flamboyante, de son imposante hauteur faisait baigner d'une douce lumière les grandes chaînes de montagnes recouvertes d'un épais manteau de neige. Les vallées et les pics ardus de ces géants de la nature étaient parsemées de milliers de grands conifères, alourdis par le poids de la poudre blanche. À l'Ouest de ce paysage doux et tranquille, un immense lac protégé un château fait de pierres rares, noires comme une nuit sans lune. Sur cette étendu d'eau, des cerfs, des chevaux et même un chat sauvage géant se désaltéré. À l'Est, un groupe de corbeau donnait la chasse à un hibou grand duc, dessinant des ombres qui glissaient avec le vent.

La plaisance des lieux disparue soudainement. Les oiseaux de petites tailles s'envolèrent précipitamment, et les plus gros purent en profité pour en faire leur dîner. Les animaux qui commençaient à s'inquiéter rendaient nerveux les autres. Même les arbres semblaient vouloir se dérober de leurs racines afin de pouvoir s'enfuir. Dans l'ombre lointaine, une chose immense s'approchait de ce lieu, invisible grâce à la pénombre et à la distance, mais trahit par un bruit d'ailes, lents et répétitifs.

Un petit canidé, grand par sa curiosité, sortit prudemment de son terrier afin d'assouvir ses interrogations. Il eu à peine le temps de penser à se recacher de la menace que la bête se trouvait déjà à son niveau. De son emplacement, le fennec blanc des montagnes put néanmoins apercevoir cette ombre gigantesque, de trois géants de long et de un de large. Ça grande connaissance du monde actuel lui permis d'identifier un Dragon Géant des Steppes. Ils vivaient en temps général en groupe de chasseur, dans les grandes steppes du Nord, le Sud étant dominé par les Dragons des Mers. Une goutte rouge pourpre qui tomba sur le bout de son museau stoppa le cours de ses pensées. Il perçut des bruits de sabots, puis s'écroula avec légèreté sur le sol enneigé. L'une des lances d'un Scalpior, être mis-homme, mis-scorpion, lui traversé le corps.

Sarlynia continua sa route. Son instinct l'aurait poussé à défendre la vie du fennec, car trop petit pour s'en nourrir, mais l'Empereur et sa troupe de treize Scalpiors élites étaient bien trop proche. Perdue dans ses esprits, elle ne vit pas l'attaque que venait de lancer ses poursuivants et ne put donc pas l'esquiver. Une flèche de la volée empoisonnée se détacha du groupe et vint se loger sur son aile droite, tandis qu'il autre lui transperça l'aile gauche. La dragonne entama immédiatement une descente en piquet involontaire, et s'écrasa sur le chemin dans un bruit épouvantable. Tendis qu'elle essayait de reprendre son envole, de violents spasmes la secoua et la fit rouler la pente ardus, laissant une grande trace dans la neige. Le poison faisait effet. Deux Scalpiors sautèrent sur ses ailes et l'achevèrent sans perdre leur temps. Son corps s'enflamma et brûla sa dépouille, vengeant son âme et tuant sur coup ses assassins.

Fennîr regarda les cendres de son amie s'envoler au vent. S'il n'avait pas eu le réflexe de sauter de son dos cinq minutes auparavant, il aurait lui aussi périt de la lame de ces monstres. Néanmoins, il devait survivre. Survivre pour finir la noble quête que l'on lui avait confié il y avait des lunes de cela. S'il avait su ce qui l'attendait en ces lieux, il n'aurait sûrement pas accepté d'aller chercher les trois paquets afin de les ramener au palais de Cartagode. À présent, l'Empereur, appelé aussi le Seigneur des Terres Sombres, était proche de lui, intouchable à cause de sa garde d'élite. De plus, ils avaient, eux, des moyens de locomotion rapide : les chevaux.

Il devait gagner du temps. De la poussière, mêlée à une sorte de feu noirâtre, se souleva dans les airs, pour se mettre à tourner autour de lui. Il vit le tir de ses ennemis fondre sur lui, et se briser sur ses briques de magie. Il n'avait pas l'habitude d'employer la magie noire, mais c'était son dernier recours. Commençant le rituel de téléportation, rien ne pouvait le déranger... autrement qu'une force supérieur à la sienne. Encore quelques paroles et il serait à la Capitale, dans la tour centrale, prés de son Seigneur, en sécurité. Un bruit sourd commença à le déconcentrer, alors il hurla l'incantation pour couvrir le bruit dérangeant. Le rituel pris enfin fin. Il ouvrit les yeux et reconnu les servantes de la cour avec bonheur.

Toutes autour de lui, elles semblaient terrifiées. Un trou béant le traversé, et les trois nourrissons qu'il était sensé ramener dans les paquets n'y étaient plus. L'Empereur n'avait pas les petits, mais il avait réussi à les disperser dans le vaste monde, ainsi que leur jeté une malédiction. L'être du sacrifice avait été l'elfe.

Sa mission venait d'échouer.

Merci à vous pour votre sincérité.

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2 réponses

Dévor livre
19 sept. 2014 à 20:00
salut! Tout d'abord je tenais à te dire que ton prologue est très sympa( ton style d'écriture est très intéressant) . Pour la panne d'inspiration ne tkt pas ça va s'arranger après tout tu n'es pas pressé... donc la solution c'est d'ATTENDRE que l'inspiration revienne (si tu savais le nombre de fois où ça m'est arrivé, moi qui me suis aussi lancée dans l'écriture).
Tu écris très bien mais si tu veux j'ai un conseil que je tiens d'un auteur:
Ne mets pas trop de description, ni trop de portrait, ni trop de dialogue, l'idéal est d'alterner par exemple, tu décris, tu mets un peu de dialogue puis tu reprend sur la description du paysage... etc enfin tu vois!
J'espère que mon commentaire te sera utile, bonne chance pour la suite! ;)
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PDSEOfficiel Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 18 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 25 septembre 2014
20 sept. 2014 à 09:45
Coucou, merci pour ta réponse, je vais faire plus d'alternance dans les prochains textes, bien que je t'avouerais que je ne suis pas à l'aise avec les dialogues, car j'ai peur des répétitions.

Je pense m'être mal exprimé quand j'ai évoqué mon problème. En effet, je ne manque pas d'inspirations, seulement ce que j'écris est mal écrit, ça ne me convient pas, j'ai l'impression de faire le schéma d'un schéma de brouillon... ce qui donne quelque chose de très différent par rapport à ce que j'aime faire en temps normal.

Pour te donner un exemple, je vais publier deux extraits du chapitre 5, tu vas comprendre (je l'espère ;) ) :

1er extrait ; ce que j'aime écrire en temps normal ;

" Rien, le néant, le noir, le vide, la peur. Voilà ce que les enfants voyaient et ne voyaient pas, sentaient et ressentaient, craignaient et affrontaient. Les murs du couloir étroit et humide avaient disparus, pour réapparaître... nul part. Il n'y avait plus rien, même pas la lumière de la salle de banquet d'où ils venaient de sortir à l'instant même. Ils se mirent tous les trois dos contre dos, en cherchant le moindre indice de luminosité possible, en laissant leurs yeux se faire aux ténèbres. Mais rien. Il n'y avait rien, sinon d'autre qu'une grande salle dont on ne pouvait pas trouver les coins. La pièce semblait immense et étouffante, et en même temps si petite. Impossible de l'identifier, de définir une taille, ni même de trouver un nom adéquate au lieu.

Puis ils entendirent à nouveaux une mélodie, très douce, un peu comme une comptine pour s'endormir quand on est petit. Une sorte d'histoire, toute petite. Une balade musicale dont notre seul regret est qu'elle se termine en quelques secondes seulement. La fin est un peu tristounette, elle donne des frissons et des larmes aux yeux. Mais c'est comme ça, il y a toujours une fin lorsqu'il y a un début. Mais elle était étrange, différente des autres. [...] "

2ème extrait ; ce qui, pour moi, est raté juste 3 pages après l'extrait précédant ; ( ce qui ne me plait pas est souligné )

" Sans s'en rendre compte, tous les quatre marchèrent pendant plusieurs minutes sans jamais se perdre de vue. Ils continuèrent ainsi leur chemin jusqu'à une pittoresque porte de bois. Elle était étrange, cela ce sentait. Une telle porte aurait eu sa place dans une auberge de voyageurs, pour cacher les urinoirs, pas au milieu d'une magnifique forêt. Mais les enfants n'y pensèrent pas, ils étaient trop absorbés par le paysage. Ils ne se demandèrent même pas qui avait construit cette planche de bois, alors qu'ils n'avaient vu jusqu'à présent aucune civilisation mise à part eux même.

Au bout du long chemin tortueux, ils trouvèrent un impressionnant mur. Il n'était pas là comme une simple cloison, pour séparer deux pièces, car il semblait plutôt épais. Il n'était pas non plus imaginable comme une muraille, car il n'était pas tellement long, et n'était pas non plus ondulant. Il se dressait comme la fin inévitable de la route. Sa forme arrondie de droite à gauche, et sa courbe en hauteur taillée en dôme rappela à [...] "



Ma famille me dit ne pas voir de différence, que ce que j'écris est bien est que tout est bien dit. Le problème, c'est que la famille a toujours tendance à s'encourager, même quand ce n'est pas bon, et ça ne m'aide donc pas beaucoup comme jugement.


Toi, as tu vu la différence d'écriture?
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AssassinTourist Messages postés 5710 Date d'inscription lundi 16 janvier 2012 Statut Contributeur Dernière intervention 29 février 2024 1 310
25 sept. 2014 à 18:19
Bonjour,

CCM est un forum d'entraide informatique avec une petite section pour les loisirs/divertissements, qui est un peu fourre-tout.

Pour une question aussi pointue que la tienne, il vaudrait mieux que tu te rapproches de communautés d'écrivains amateurs comme toi. La seule que je connaisse assez poussée niveau littéraire est Fiction Plume d'Argent, mais nous apprécions l'échange d'écrits et nous trouvons dommage de ne pas profiter de toute l'oeuvre. Néanmoins, tu pourrais peut-être voir au niveau de leur forum sans être obligé de tout dévoiler.

Par expérience, des fois, il faut accepter que ce que nous écrivons ne nous satisfait sur le moment et il suffira de quelques relectures / réécritures pour savoir quels mots et quelles tournures utiliser. Une autre technique est de lire à voix haute son texte.

Tu as un joli style d'écriture, bien qu'un peu trop lourd pour moi. C'est toujours mieux d'avoir un avis extérieur, pas biaisé par l'affection et la volonté de faire plaisir mais sache que tout le monde n'a pas la même expérience dans la lecture et ta famille n'attend peut-être pas autant de perfectionnisme que toi dans ton texte, tout leur paraissant agréable à lire.

Les dialogues permettent d'aérer le texte, d'ajouter du dynamisme à la scène et de fournir des informations sans avoir besoin de les décrire. Néanmoins, cela reste ton texte et si tu ne te sens pas à l'aise avec, ne te force pas. Et pour finir, attention aux quelques coquilles que j'ai décelées et qui m'a immanquablement sorti du récit ;)
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PDSEOfficiel Messages postés 3 Date d'inscription jeudi 18 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 25 septembre 2014
25 sept. 2014 à 18:52
Merci pour ton aide, en fait ne connaissant pas trop CCM je me suis mis là où je pensais être le mieux.
Je vais me redirigeais vers le site que tu as conseillé.
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