haduss
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3 févr. 2010 à 16:30
bonjour,
tiré d'un cour de CISCO niveau 1...
Lorsque deux systèmes veulent échanger des données, chacun d'eux doit pouvoir identifier et localiser l'autre. Les adresses indiquées dans la figure (1) ne correspondent pas à des adresses réseau réelles, mais elles illustrent le concept du regroupement d'adresses.
Un ordinateur peut être connecté à plusieurs réseaux. (2) Si tel est le cas, le système doit recevoir plusieurs adresses. Chaque adresse identifie la connexion d'un ordinateur à un réseau différent. Chaque point de connexion, ou interface, d'un équipement dispose d'une adresse associée à un réseau. Cela permet à d'autres ordinateurs de localiser cet équipement sur un réseau spécifique. La combinaison d'une adresse réseau et d'une adresse hôte crée une adresse unique pour chaque équipement du réseau. Tout ordinateur appartenant à un réseau TCP/IP doit disposer d'un identificateur unique, ou adresse IP. Cette adresse, qui intervient au niveau de la couche 3, permet à un ordinateur de localiser un autre ordinateur sur le réseau. Tous les ordinateurs possèdent également une adresse physique unique, également appelée «adresse MAC». Celle-ci est attribuée par le fabricant de la carte réseau. Les adresses MAC opèrent au niveau de la couche 2 du modèle OSI.
Une adresse IP est une séquence de 32 bits composée de 1 et de 0. La figure (3) donne un exemple de nombre 32 bits. Afin de faciliter leur lecture, les adresses IP sont généralement exprimées sous la forme de quatre nombres décimaux séparés par des points. Voici, par exemple, l'adresse IP d'un ordinateur : 192.168.1.2. Un autre ordinateur disposera de l'adresse : 128.10.2.1. Il s'agit de la notation entière avec des points de séparation. Chaque élément d'une adresse s'appelle un octet (toutes les adresses se composent de huit chiffres binaires). Par exemple, l'adresse IP 192.168.1.8 correspond à la valeur 11000000.10101000.00000001.00001000 en notation binaire. La notation entière avec des points de séparation est plus simple à comprendre que la méthode des 1 et des 0 binaires. En outre, elle permet d'éviter un grand nombre d'erreurs de transposition liées à l'utilisation des nombres binaires.
La figure (4) représente la même valeur sous les formes binaire et décimale. On constate que cette valeur est plus facile à lire exprimée à l'aide de la notation entière avec des points de séparation. Il s'agit d'un des problèmes les plus fréquemment rencontrés avec les nombres binaires. Les longues chaînes de 1 et de 0 répétés sont plus propices aux erreurs.
Au contraire, les adresses exprimées à l'aide de la notation entière avec des points de séparation, telles que 192.168.1.8 et 192.168.1.9, permettent de discerner plus facilement les relations entre les chiffres. Les valeurs binaires 11000000.10101000.00000001.00001000 et 11000000.10101000.00000001.00001001 sont moins facilement identifiables. Il est plus difficile de déterminer que les valeurs binaires sont des nombres séquentiels.Il existe plusieurs façons de convertir les nombres décimaux en nombres binaires. Cette page décrit l'une de ces méthodes.
Certains étudiants considèreront peut-être que cette méthode n'est pas la plus simple ; tout est question de préférence personnelle.
Lors de la conversion d'un nombre décimal en nombre binaire, vous devez rechercher la puissance de deux la plus proche possible du nombre décimal à convertir, sans dépasser celui-ci. Dans le cadre d'un processus informatisé, il est plus logique de commencer par les valeurs les plus élevées pouvant être contenues dans un ou deux octets. Comme nous l'avons vu précédemment, le regroupement standard est de huit bits, soit un octet. Cependant, il arrive que la valeur la plus élevée pouvant être contenue dans un octet ne soit pas suffisante par rapport aux valeurs requises. Pour pallier à ce problème, les octets sont regroupés. Au lieu d'avoir deux nombres de huit bits chacun, un seul nombre de 16 bits est créé. Au lieu d'avoir trois nombres de huit bits chacun, un seul nombre de 24 bits est créé. La même règle que celle des nombres de huit bits s'applique. Vous devez ensuite multiplier la valeur de la position précédente par deux pour obtenir la valeur de la colonne actuelle.
Dans la mesure où le traitement informatique est souvent référencé par des octets, il est plus facile de commencer par définir des plages d'octets et d'effectuer le calcul à partir de ces valeurs. Entraînez-vous à l'aide, par exemple, de la valeur 6 783. Ce nombre étant supérieur à 255 (valeur maximale pour un seul octet), deux octets sont utilisés. Commencez le calcul à 215. L'équivalent binaire de la valeur 6 783 est 00011010 01111111.
Le second exemple utilise la valeur 104. Ce nombre étant inférieur à 255, il peut être représenté par un seul octet. L'équivalent binaire de la valeur 104 est 01101000.
Cette méthode est valable pour tous les nombres décimaux. Prenons l'exemple du nombre décimal un million. Sachant qu'un million est supérieur à la valeur maximale pouvant être contenue dans deux octets (soit 65 535), au moins trois octets sont nécessaires. En procédant à des multiplications par deux jusqu'à ce que vous atteigniez 24 bits (soit trois octets), vous obtenez la valeur 8 388 608. Autrement dit, la valeur la plus élevée pouvant être contenue dans 24 bits est 16 777 215. Ainsi, en prenant la valeur 24 bits comme point de départ, suivez ce processus jusqu'à atteindre la valeur zéro. En effectuant la procédure décrite, un million (valeur décimale) correspond à 00001111 01000010 01000000 (valeur binaire).
Pour convertir un nombre binaire en nombre décimal, il suffit d’effectuer l’opération en sens inverse. Placez la valeur binaire dans le tableau. Si un 1 est situé dans une position de colonne, ajoutez cette valeur au total. Convertissez le nombre 00000100 00011101 en représentation décimale. La bonne réponse est: 1 053.
9.2.3.
Adressage IPv4
Un routeur fait appel à une adresse IP pour transmettre des paquets du réseau d'origine vers le réseau de destination. Les paquets doivent comporter un identificateur pour les réseaux source et de destination. (1) Un routeur utilise l'adresse IP du réseau de destination afin de remettre le paquet au réseau approprié. Lorsque le paquet atteint un routeur connecté au réseau de destination, ce routeur localise l'ordinateur sur le réseau à l'aide de l'adresse IP. Ce système fonctionne pratiquement de la même manière que le système postal national. Une fois le courrier envoyé, le code postal est utilisé pour remettre le courrier au bureau de poste de la ville de destination. Le bureau de poste utilise ensuite la rue pour localiser la destination finale au niveau de la ville.
Chaque adresse IP comporte également deux parties. (2) La première partie identifie le réseau auquel le système est connecté et la seconde partie identifie le système. Comme l'illustre la figure(3), chaque octet représente une valeur comprise entre 0 et 255. Chacun des octets est subdivisé en 256 groupes, qui se divisent à leur tour en 256 sous-groupes avec 256 adresses chacun. Lorsque vous faites référence à l'adresse d'un groupe directement au-dessus d'un autre groupe de la hiérarchie, tous les groupes qui en dérivent peuvent être référencés en tant qu'une seule et même unité.
On parle dans ce cas de système d'adressage hiérarchique, car il contient plusieurs niveaux. Chaque adresse IP regroupe ces deux identificateurs en un seul nombre. Ce nombre doit être unique, faute de quoi l'acheminement échoue. La première partie identifie l'adresse réseau du système. La seconde, appelée «partie hôte», identifie la machine sur le réseau.
Les adresses IP sont réparties en classes afin de définir des réseaux de grande taille, de taille moyenne et de petite taille. Les adresses IP de classe A sont affectées aux réseaux de grande taille. Les adresses de classe B sont utilisées pour les réseaux de taille moyenne et les adresses IP de classe C pour les réseaux de petite taille. (4) (5)Pour déterminer la partie de l'adresse qui correspond au réseau et celle qui correspond à l'hôte, vous devez d'abord identifier la classe de l'adresse IP.
22 déc. 2011 à 02:02
qui est un masque d eclasse C
Modifié par kaba15u le 3/02/2015 à 21:58
peut importe l'address ip elle est toujours determiner par le masque qui nous renseigne sur le préfixe.
merci
Modifié par brupala le 22/12/2011 à 09:21
les classes d'adresses ip sont abandonnées depuis 15 ans.
Depuis on calcule les réseaux en CIDR
Il faut se mettre à jour, aujourd'hui c'est IPV6 qui arrive enfin ....
6 sept. 2014 à 09:09
6 sept. 2014 à 15:30
tu es peut-etre informaticien, mais tu n'es pas prêt de travailler chez un FAI