Y A-T-IL UNE JUSTICE ?Le code civil:un mythe?

Pour résumer ma situation : j'ai acheté il y a plus de 4 mois un ordinateur portable sur un site Internet (2-Suite). Au démarrage la séquence de gravure des DVD de recovery échoue, par deux fois. Je renvoie le portable. Je demande soit le remboursement soit l'échange standard. J'étais largement dans les délais des 7 jours permettant la rétractation. Ils acceptent l'échange standard. Puis plus rien. Plus de portable, plus d'argent, plus aucune réponse à mes mails inquiets. Les semaines passent, l'échange standard ne se fait toujours pas. Ils avaient été long à livrer le portable, mais là... Plus d'un mois plus tard, j'envoie 2 courriers avec accusé de réception exigeant le remboursement du portable. Et comme j'avais trouvé sur Internet des articles de droit du consommateur je leur fis part. Du coup ils se sont bougés et ont réalisé en hâte une réparation du portable. Malgré mes protestations ils m'ont fait livrer le portable qu'ils avaient fait réparer (alors que nous avions convenu d'un échange standard, alors que je venais d'exiger le remboursement après plus d'un mois de silence et de non action de leur part). HEUREUSEMENT c'est moi qui aie reçu le colis et j'ai pu en refuser la réception évitant ainsi qu'ils m'imposent leur solution et leurs conditions unilatérale au problème que je subissais depuis 2 mois et m'imposant une situation très délicate qu'ils auraient eue plaisir à exploiter si je ne me soumettais pas à leur arbitraire. Ce qui n'avait nullement le lieu d'être ! C'en est suivi 2 autres mois de prises de bec stérile. Leur argument récurrent est qu'ils ne pouvaient pas faire l'échange standard, qu'ils avaient convenu, du fait que j'avais ouvert le colis et avais mis en marche l'ordinateur -D'où la situation très délicate dans laquelle ils m'auraient placés en m'imposant la `possession' et la responsabilité d'un ordinateur que je refusais et qu'il me faudrait, de toute manière, leur retourner... -. Durant ces 2 mois supplémentaires (2+2) afin de débloquer la situation j'ai proposé des ententes amiables qui ont toutes étaient rejetées catégoriquement. Pour finir, à l'approche des fêtes de Noël, je leur ai fait de nouvelles propositions tout en leur expliquant que j'avais longtemps attendu, ainsi que ma soeur qui l'avait reçu pour son anniversaire, mais que pour Noël je me verrais contraint à acheter à nouveau un portable afin que ma soeur puisse enfin en disposer ( !) si nous ne parvenions pas à un accord amiable. Comme toujours elles furent catégoriquement rejetées. Néanmoins ils me proposaient des solutions que je leur avais longtemps réclamées ou proposées 2 et 4 mois plus tôt... mais c'était il y a 4 mois. 4mois de galère, d'inquiétude, de crispation, de frustration et de perte du bien comme de son prix... les conditions avaient changées. Ca demandait un minimum de prise en compte. Et plus le préjudice s'accroît plus sa compensation s'accroît elle aussi, naturellement. J'ai donc acheté un second ordinateur afin que ma soeur puisse enfin en avoir un à Noël. Pour le prix de deux portables, après beaucoup d'ennuis (qui se poursuivent), ma soeur aura enfin son ordinateur, 4 mois et demi plus tard. Elle l'avait déballé pour son anniversaire, il était de suite tombé en panne, et il a définitivement disparu. Beau cadeau !

Voila pour la description de ma situation vis-à-vis de cette commande sur le site 2-Suite et mon litige interminable -apparemment- insoluble avec leurs responsables.

J'ai cherché de l'aide sur un forum de droit des consommateurs or à ma grande surprise, c'était presque moi qui semblais en tort au vue des mots de la personne qui me répondait. Non seulement il me semble qu'elle me parle d'un autre problème que du mien, mais en plus elle me dit être en tort d'avoir refusé l'envoi despotique de ce portable réparé (qui aurait du être échangé !!) et sa réception ainsi que de ne pas m'être assuré qu'il était réellement réparé (!!!). J'en suis tombé à la renverse !!! Je me suis donc posé la question : Y a-t-il une justice ??? et est ce que le droit n'est pas un doux opium qui endort mais dont l'effet est dévastateur et sans rapport avec l'illusion qu'il produit ?!

Cette question n'est pas nouvelle pour moi. Malheureusement. Il y a une douzaine d'année, je vivais dans les Alpes Maritimes. Il me semblait, pour employer cette formule, que j'étais filé, que mon téléphone était sur écoute et même filtré. Je ne pouvais pas obtenir un nouveau numéro, par exemple, sans devoir le composer deux fois. Un problème que je n'avais pas avec les numéros usuels. Il me semblait subir bien des atteintes à mes droits !... et même à ma vie. Un jour je m'entretenais avec une amie au téléphone et je lui disais que j'irais skier seul le lendemain afin de profiter des dernières neiges de la saison. D'habitude nous y allions avec un groupe d'amis. Le lendemain, au retour de ma journée de ski, je commence par croiser un gros 4x4 sur le plateau en contre bas de la station qui roulait complètement à gauche, face à moi. Après cet incident je n'ai pas ralenti pour autant. J'ai toujours roulé à vive allure. Un peu plus loin, dans les méandres de la montagne, en plein virage, je me suis retrouvé face à deux grosses voitures qui occupaient les deux voies étroites de la chaussée. Il n'y avait aucune échappatoire. A gauche j'avais la paroi rocheuse de la montagne, à gauche un précipice de 20-30 mètres et en face ces deux grosses voitures sur les deux voies. Le choc fut très violent. Je ne n'en souviens pas. Mais ma voiture, alors que je roulais très vite, a été projetée en arrière de plusieurs mètres. Ma 205 c'est immobilisée à cheval sur le créneau de sécurité, à deux doigt de tomber dans le précipice. Je ne me souviens de rien de l'accident après avoir vue ces deux voitures surgir devant moi. J'ai repris connaissance plus tard. J'ai été tiré au bord de la route. Je ne voyais rien, j'avais reçu le pare-brise sur le visage, j'avais mal aux yeux. Par ailleurs je tremblais violemment de tout mon corps comme un marteau piqueur sans parvenir à me maitriser. Ce n'était pas de froid. Plus tard je suis revenu sur les lieux. J'avais eu un bref freinage avant l'impact. Les traces de pneus sur la chaussée montraient que j'avais commencé à freiner avec la roue gauche au voisinage de la ligne médiane et que `rapidement' je me trouvais être parfaitement situé sur ma voie. De même les traces laissées par l'huile des moteurs brisés montraient clairement que l'impact avait eu lieu sur ma voie et non sur la sienne ou même au milieu. De même qu'il était possible de voir que ma 205 avait été projetée de 3-4mètres en arrière du point d'impact. Si j'avais roulé à vitesse modérée je ne serais plus en vie depuis 12 ans. Ma 205 aurait alors été projetée dans le précipice. J'ai fait des photos de ces traces et je les avais envoyées à mon assurance. Plus tard, beaucoup plus tard, mon assurance m'a fait parvenir les conclusions de cet accident. Les torts étaient donnés à 50/50 et l'indemnisation pour les blessures correspondait à une boite d'aspirine (en forçant à peine le trait, à peine). Les séquelles sont aux yeux et au genou. Depuis j'ai la vue qui baisse régulièrement. On me dit que c'est l'âge, avant j'avais une vue d'aigle qui commence à devenir une vue de taupe (je n'y suis pas encore mais je m'y achemine). J'ai maintenant mal aux yeux et des migraines violentes surtout lorsque je suis en présence de plusieurs sources lumineuses. J'aimais les sports physiques (comme le ski) mais mon genou ne les supporte plus. Après une journée de ski il est brûlant et douloureux et il me faut 3 semaines pour m'en remettre, trois semaines à boiter. Et en vis-à-vis de ceci le prix d'un tube d'aspirine. Ca ne couvrait même pas mes dépenses médicales !...
Après cet `accident' j'écrivais à la ministre de la justice non seulement pour mes atteintes à la liberté mais également à ma vie. Plus tard, et ces réponses allaient devenir courantes car s'il me semblait il m'a semblé très longtemps, et même un peu plus, que ce terrorisme perdurait avec son lot varié d'attentats non tous mortels, j'ai été convoqué par la gendarmerie pour une entrevue qui concluait l'enquête menée à la suite de ma plainte au près de la ministre. Après une mise en scène singulière, tout un bataillon de gendarmes réparti entre chez moi et la gendarmerie, on conclu qu'il n'y avait rien d'anormal... si ce n'est, peut être, moi ! Les différents gouvernements auxquels je me plaignais allaient tous me confirmer que je vivais une terrible malchance, une déveine particulièrement hargneuse ! mais qu'ils sont tous de tout coeur avec moi. Ca me faisait beaucoup de bien !

J'ai donné cette anecdote routière. J'en ai quelques autres. J'avais fini par m'apercevoir qu'on me filait. J'ai fini par apprendre à leur échapper. Il est rare qu'il y ait plus d'une voiture en contact direct. J'avais donc quelques astuces comme celui de faire 2 ou 3 tours à un rond point afin que la teigne se trouve contrainte à poursuivre toute seule devant. Après quoi je pouvais parfois prendre une autre direction, en générale je roulais à toute allure afin qu'ils aient plus de mal à me reprendre sur mon nouveau itinéraire et à estimer ma position sur ce trajet. Parfois, au détour d'un virage je pouvais entrer dans une rue ou une impasse et y attendre que mon poursuivant se perde ou au moins me perde de vue. Puis vint un jour où avec des amis nous sommes allés descendre en rappel la cascade de Courmes. Manque de chance, l'ami qui avait équipé la descente avait inversé les cordes, la partie raboutée était sur la corde de descente. Aussi l'amie qui était descendue la première due se débrouiller pour passer le noeud à mi parcours, ce qui lui prit presque une heure. Une fois tous descendus nous avons rejoint nos voitures. La mienne avait été fracturée, cependant rien n'avait été volé. Or, depuis je ne parvenais plus à semer mes poursuivants et, depuis chaque fois que je descendais de voiture je prenais une forte décharge électrique.
Un jour que je revenais de Paris en voiture avec mon père. La nuit, dans les routes sinueuses du périgord, une 505 nous double. Autant elle nous avait doublé avec une grande aisance, autant elle restait là à 10-20 mètres de nous tout en prenant systématiquement les virages à gauche totalement à gauche. Au début j'étais surpris puis je compris le manège. Aussi, comme `il me semblait' que ceux qui posent des mouchards afin de faciliter leur filature posent également de quoi écouter, je fis le commentaire de ce que nous voyons à mon père. La 505 prend systématiquement tous les virages à gauche totalement à gauche si bien que s'il arrive une voiture en face, voyant les phares puis la voiture, elle chercherait à l'éviter en partant sur l'autre voie, la notre, et elle nous percuterait de plein fouet. Je poursuivais en donnant le numéro de la plaque d'immatriculation de la voiture (quelque chose comme 5054... ou 5089... j'ai mauvaise mémoire). Je venais à peine de finir qu'elle est partie comme une flèche et nous ne l'avons plus jamais revue.
Bien avant que je ne m'aperçoive qu'on me filait je me suis retrouvé un jour derrière une voiture (R21 blanche) dans les petites routes sinueuses du Quercy. Du fait de la vitesse à laquelle je roule dans ces routes, il est plus facile et plus discret (si c'était le cas) de procéder à une filature par `devant' que par derrière. Il allait lentement aussi, profitant d'une petite ligne droite, je le doublais. Mais ça montait et ma vieille voiture avait du mal à le doubler. Passé devant, le barbu de la R21 se mit à me klaxonner, à me montrer un point rageur à quoi je répondais par un geste de dérision. Comme je roule vite dans les virages il disparu de ma vue. Plus loin de longues lignes droites entre coupées de virages succédaient à la route sinueuse. Je roulais régulièrement et vite. Je vis remonter vers moi à vive allure le barbu déchainé soudain pris d'envie de vitesse. Comme il m'avait paru menaçant et dangereux et que sa venue rapide dans mon dos me semblait être le prolongement de ces menaces. J'ai crains qu'il ne me dépasse pour m'immobiliser par une queue de poisson suivi de quelques agression. J'accélérais donc le plus possible, mais le plus était très limité comparé à une R21 neuve. Aussi le barbu me serrait de près. Dans les lignes droites, à l'approche du virage, il remontait comme pour me doubler en se portant lentement à mon niveau... mais il ne me doublait jamais et moi, par crainte de ce fou, j'accélérais et je restais pied au plancher. Il se portait à mes cotés avant les virages puis se replaçait doucement derrière moi alors que moi, paniqué, je prenais virages après virages à des vitesses que je n'avais jamais osées. C'est ainsi que je suis parvenu à Montflanquin. Totalement paniqué par ce barbu menaçant. Il y avait un stop avant d'entrer dans la ville. Je l'ai grillé sans relever le pied de l'accélérateur. S'il y avait eu quelqu'un, nous y passions tous les deux. Passée la ville, la menace du barbu de la R21 avait disparue et je pu retrouver mon calme. Plus tard, en repensant à cet évènement je l'ai rapproché d'autres évènements que les journaux nous rapportaient régulièrement à cette époque, la mort ici ou là de petits jeunes de banlieue qui avaient perdu le contrôle de `leur' voiture lors d'une poursuite avec la police qui s'étaient achevée brutalement. Il m'a semblé qu'il s'agissait là de la même technique de chasse où le gibier est poussé à la mort. Ce qui laissait penser que le barbu n'était pas un simple paysan du Quercy. Depuis les petits jeunes des banlieues ont su s'adapter au braconnage de la police, il arrive qu'on entende que des policiers sont morts après avoir perdu le contrôle de leur voiture lors d'une course poursuite.

Y a-t-il une justice ? La question n'est pas nouvelle ! Le droit est il un mythe ou une réalité ? Celle-ci non plus ! Et si le droit n'est que le carcan de l'oppresseur que reste t il à faire ? Que faut il conclure ? Les plus vertueux feront l'apologie de la vertu et encourageront le malheureux à l'endurance... et si les vertueux ne sont rien d'autres que les tyrans ? Le vice de la vertu et vertu du vice. Que de questions ?!!

Je suis saturé d'iniquité. Je suis saturé d'hypocrisie. Je suis saturé de crimes et d'impunité. Je suis saturé d'être saturé.
Ne vous méprenez pas. Je ne suis en rien dépressif. Le Bon Dieu m'a donné, pour ça, une bonne constitution. Mais je suis comme ces chiens qu'on enferme dans un sac pour qu'ils ne voient rien, n'entendent rien et ne puissent pas se défendre puis que l'on roue de coups. Ils vous forgent une nature qui n'est pas la votre. Mais qui le devient. Une sorte d'éducation...

C'est pourquoi, pour en revenir à l'objet initial de ce sujet, je compte bien aller jusqu'au bout afin d'obtenir justice. Et non une justice au rabais. Ce n'est qu'une goutte d'eau au milieu de beaucoup d'iniquités triomphantes. Je n'entends pas substituer un immense procès à ce minuscule (en relatif) problème ni faire porter une responsabilité à des personnes qui dépasse le cadre de cette affaire et qui n'y est pas nécessairement lié. Mais, je revendique ce droit que nul n'est sensé ignorer et qui m'est favorable... ce droit qui répond aux abonnés absents.
JFC
PS : si vous souhaitiez connaitre les mails que nous avons échangés, 2-Suite et moi, vous en trouverez un récapitulatif au lien : http://www.zumodrive.com/share/8Wq3YWQ0NT
Et ce fichier : http://www.zumodrive.com/share/8ZEFODY1OW