Les bons prétextes
Gamabunta
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Les chiffres de l'IFPI sont-ils vraiment un indicateur fiable de la santé de l'industrie ?
Si l'on en croit les chiffres publiés par l'IFPI cette semaine (cf. GMN n°345), le marché mondial de la musique poursuit son déclin inexorable, avec une baisse de 7,6% en valeur sur l'année 2003, et de 6,5% en volume. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour contester le fait que ces chiffres - établis à partir des volumes de ventes de gros réalisées par les maisons de disques, moins les retours d'invendus, sur la base d'un prix de détail estimé - reflètent vraiment la réalité du marché. Ils n'intègrent pas par exemple les ventes de sonneries pour téléphones mobiles, qui se sont élevées à plus de 3 milliards de dollars au niveau mondial sur l'année 2003, soit l'équivalent de 10% des ventes de supports traditionnels et deux fois plus que les ventes de DVD musicaux. Or, si c'était le cas, le marché mondial afficherait une progression de 3% sur l'année. En Corée du Sud, où les ventes de supports enregistrés accusent une chute de 30,2% en valeur, à 128 millions de dollars, le marché de la musique sur les mobiles s'est élevé à 272 millions de dollars, si l'on inclut les sonneries et les logos. Faut-il en tirer comme conclusion que le marché sud-coréen est en fort déclin ? Ou bien au contraire qu'il est fortement tiré vers le haut par les nouveaux modes de consommation de la musique ? L'IFPI n'intègre pas non plus les ventes de musique en téléchargement ou les abonnements aux services de streaming, qui surpassent dans de nombreux pays le marché du single. Enfin, il serait tant d'intégrer aux données du marché les autres sources de revenus de la filière, qu'il s'agisse de la scène, de l'édition, du merchandising ou des droits dérivés de l'exploitation de la musique à la radio ou à la télévision. Ce n'est qu'au prix de cet effort d'exhaustivité que l'industrie parviendra à dresser un tableau fiable de l'évolution du marché global de la musique. Peut-être l'impact du téléchargement illégal sur les ventes de disques n'apparaîtra plus alors que comme un des nombreux signes que l'industrie souffre de problèmes structurels de fond et que son modèle économique n'est plus adapté au marché.
Source : http://news.grandlink.org/2004-04-05/04-09-354-vendredi.html
Les dès seraient pipés ?
Gamabunta
Animal de compagnie...
Si l'on en croit les chiffres publiés par l'IFPI cette semaine (cf. GMN n°345), le marché mondial de la musique poursuit son déclin inexorable, avec une baisse de 7,6% en valeur sur l'année 2003, et de 6,5% en volume. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour contester le fait que ces chiffres - établis à partir des volumes de ventes de gros réalisées par les maisons de disques, moins les retours d'invendus, sur la base d'un prix de détail estimé - reflètent vraiment la réalité du marché. Ils n'intègrent pas par exemple les ventes de sonneries pour téléphones mobiles, qui se sont élevées à plus de 3 milliards de dollars au niveau mondial sur l'année 2003, soit l'équivalent de 10% des ventes de supports traditionnels et deux fois plus que les ventes de DVD musicaux. Or, si c'était le cas, le marché mondial afficherait une progression de 3% sur l'année. En Corée du Sud, où les ventes de supports enregistrés accusent une chute de 30,2% en valeur, à 128 millions de dollars, le marché de la musique sur les mobiles s'est élevé à 272 millions de dollars, si l'on inclut les sonneries et les logos. Faut-il en tirer comme conclusion que le marché sud-coréen est en fort déclin ? Ou bien au contraire qu'il est fortement tiré vers le haut par les nouveaux modes de consommation de la musique ? L'IFPI n'intègre pas non plus les ventes de musique en téléchargement ou les abonnements aux services de streaming, qui surpassent dans de nombreux pays le marché du single. Enfin, il serait tant d'intégrer aux données du marché les autres sources de revenus de la filière, qu'il s'agisse de la scène, de l'édition, du merchandising ou des droits dérivés de l'exploitation de la musique à la radio ou à la télévision. Ce n'est qu'au prix de cet effort d'exhaustivité que l'industrie parviendra à dresser un tableau fiable de l'évolution du marché global de la musique. Peut-être l'impact du téléchargement illégal sur les ventes de disques n'apparaîtra plus alors que comme un des nombreux signes que l'industrie souffre de problèmes structurels de fond et que son modèle économique n'est plus adapté au marché.
Source : http://news.grandlink.org/2004-04-05/04-09-354-vendredi.html
Les dès seraient pipés ?
Gamabunta
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