Besoin d'avis sur un extrait de mon roman fantastique

Bonjour!

Alors voilà, je me suis mise il y a peu à écrire. Je suis une fille qui adore les livres fantastiques et j'ai décider de me lancer dans l'écriture d'un roman dans ce genre là. Je fais ça surtout pour mon propre plaisir, car je n'ai pas l'intention pour l'instant de me lancer dans une carrière d'écrivaine. Or, j'aimerais tout de même avoir des avis sur ma façon d'écrire. J'accepte toutes les critiques constructives! :) Voici l'extrait! Sachez d'abord qu'il s'agirait de mon prologue.

Ils étaient là. J’en avais l’intime conviction. Ce petit fourmillement au bas de mon ventre ne m’était pas étranger. Je savais ce que ça voulait dire. L’odeur infâme qui se propageait dans la maison m’en convainquait davantage. Maman m’avait prévenu que nous ne serions jamais en sécurité ici et que nous devions partir maintenant. J’avais voulu croire le contraire. Malheureusement, mon désir de demeurer là encore un certain temps avait causé sa perte.

Je les sentis plus que je ne les vis. Ils débarquèrent par dizaine dans le salon de notre petite maison. Je n’avais jamais affronté de monstres de ma vie et la surprise ma paralysée. Je savais ce que j’avais à faire, je l’avais pratiqué des milliers de fois avec ma mère. Pourtant, je n’arrivais pas à faire deux pas sans que je ne m’écroule au sol tant la maison tremblait. Je réussi pourtant à atteindre la chambre de ma petite sœur, Cassie. J’avais à peine sortit de la pièce que j’entendis la porte d’entrée se fracasser. Les gardiens étaient enfin arrivés. Maman avait sûrement déclenché l’alarme dès le début de la bataille. Mon instinct me poussait à fuir par la porte de derrière, mais mon cœur m’interdisait de laisser ma mère seule face au danger. Or, je devais protéger la petite chose innocente au creux de mes bras. Je me suis dirigée dehors à une vitesse telle qu’aucun humain n’aurait remarqué ma présence, du moins me plaidai-je à croire, car j’étais tout de même en partie humaine. J’avais décidé de cacher ma petite sœur au pied d’un arbre. Je savais que rien ni personne ne la trouverait là.

Dès mon retour dans ma demeure, je n’eus pas à chercher les monstres. Ce sont eux qui sont venus à moi. Ce sont leurs yeux que je remarquai d’abord. D’un noir profond, sans aucune source de chaleur. Des dents aiguisées et un visage déformé par la rage. Des Vamps, comme je m’y étais attendue. Des êtres démoniaques, qui ne ressentaient rien et qui absorbaient tout. Non pas votre sang comme les vampires, mais quelque chose d’un peu plus important… votre âme. Étrangement, je ressentais le besoin de préserver la mienne.

S’ils étaient là, ce n’était pas seulement pour se nourrir. Ils étaient là pour moi. Enfin, plutôt ce qui se trouvait en moi. La magie qui m’habitait était unique et terriblement puissante. Je ne connaissais pas encore la raison pour laquelle je possédais ça, mais je n’allais pas tarder à regretter de la posséder. Cette nuit là, ces pouvoirs m’auront été d’une aide précieuse. J’avais senti une force monter en moi et lorsque je l’avais projeté vers les Vamps, ils n’étaient plus là.
En fait, c’est ce que je croyais. Je ne savais jamais comment j’arrivais à faire sortir cette puissance. Elle sortait toute seule. J’entendis maman me rejoindre quelques secondes après mon déploiement d’énergie. Elle était exténuée et couverte de sang, mais totalement admirable. Elle était une vraie guerrière. Ma gardienne en quelque sorte.

Plus loin, les gardiens faisaient le tour de la maison pour être certain que je m’étais débarrassée des monstres au complet. Qui aurait pu prévoir la suite ? Tout se passa très rapidement. Je savais qu’il était derrière moi avant même qu’il ne m’envoie valser dans les airs. Le bruit de mes os qui craquaient lors de mon atterrissage n’était rien comparé au cri de douleur de ma mère lorsque le Vamp lui transperça le cœur de ses mains. Le hurlement que j’aurais poussé si je n’aurais pas été si étourdi n’aurait certainement pas pu sauver ma mère. Cela prit peu de temps aux gardiens d’arracher le monstre à sa victime et de l’éliminer. Cependant, il était déjà trop tard.

C'est ce qui constitue ma prologue ! Maintenant, place à la critique ! ;)