Je viens de finir un papier sur le rap Français, vos avis.

LudovicMT Messages postés 1 Date d'inscription vendredi 19 septembre 2014 Statut Membre Dernière intervention 19 septembre 2014 - 19 sept. 2014 à 05:37
 Utilisateur anonyme - 19 sept. 2014 à 08:47
Bonjour, pour commencer je tiens à préciser que je ne savais pas où demander des avis sur ce sujet. Je me suis souvenu que CCM avez une communauté assez mature mais malheureusement je ne me souviens plus de mes identifiants donc j'ai dû recréer un compte.

Donc voilà, s'en raconter ma vie, on m'a chargé d'écrire un article pour un journal local sur un sujet que je ne maîtrise absolument pas.

Donc après 3 semaines de recherche et l'aide d'un ami qui s'y connaît plus ou moins j'ai réussi mais avant de le publier (en tout cas je l'espère c'est pas moi qui décide) je voudrais quelques avis.
Je précise aussi que je n'ai pas volontairement cité de noms, à part pour un fait divers qui concerne le rappeur Booba. Merci

MON ARTICLE:

Le rap a débarqué en France au début des années 1990. Inspiré par le rap Américain, les rappeurs Français ont connus un succès rapidement. Fin 1990 début 2000, une cassure importante se produite entre les rappeurs sous contrat avec de grosses maisons de disques et les rappeurs indépendants. Ces derniers reprochant aux autres un manque de soutien, aussi bien dans la musique que dans la vie des quartiers et surtout, de mentir à leur public.

Cette rupture entre les deux camps, mena à un style de rap propre aux rappeurs indépendant Français (dit le vrai rap Français). Pendant que les rappeurs labellisés continuèrent à faire du rap identique aux rappeurs Américains; musique avec de gros sons mais souvent avec des paroles proche du RnB (une musique pour brasser le plus grand nombre de personne dans l'unique but de vendre), les rappeurs indépendants Français basculèrent dans un style de rap à l'univers sombre racontant leur quotidien, souvent avec des paroles d'une très grande violence, une haine contre tout se qui représente l'état et les autorités.

Le public des rappeurs indépendants sont les personnes qui vivent la même vie et qui se sentent représentés alors que les rappeurs sous contrat avec des maisons de disques, en général, s'inventent une vie de gangster et quittent très vite le quartier où ils ont grandit de peur de représailles ou autres (notamment le rappeur Booba qui a vu sa mère se faire kidnapper).

Le rap Français est multiculturel. Les rappeurs des deux bords sont issus généralement de l'immigration principalement d'Afrique et de pays de l'est de l'Europe (1ère, 2ème, 3ème voir même 4ème génération). Les rappeurs sortent exclusivement des départements où le taux de délinquance est très élevé; 91, 92, 93, 94, 95, 77, 78, 59, 13 (toute la région de Paris, Marseille et quelques villes dans le nord).

Les rappeurs indépendants dérangent car la majorité de leurs disques sont financés par différent trafic et se retrouvent souvent interdit de télé et de radio car ils représentent la France que les politiciens s'efforcent de cacher au monde; violents, drogués, assassins, alcooliques, dealers, etc...
Alors que les rappeurs labellisés sont reconnus dans le milieu de la musique et, ayant des paroles beaucoup plus édulcorées, politiquement correcte, passent sans problème à la télé et radio.

A l'étranger les rappeurs labellisés arrivent à vendre grâce au soutien financier de leur maison de disque, tandis que les rappeurs indépendants sont totalement inconnus du fait de l'impossibilité de faire des promotions à cause du manque d'argent et aussi du fait qu'ils ne recherchent pas forcément la célébrité.

1 réponse

Utilisateur anonyme
19 sept. 2014 à 08:47
salut,

Je vais te dire comme je le pense :

Le rap indépendant est beaucoup plus large que l'idée que tu en donnes, quand tu dis "une haine contre tout se qui représente l'état et les autorités", c'est le cliché que les personnes en ont mais réellement c'est beaucoup plus une mélancolie qui en ressort, de la fatigue. Certains vont avoir des propos violent et une voix "énervé" (je peux citer iron sy en exemple) mais c'est pas une majorité. Il faut aussi distinguer 2 types de chansons (et de rappeur finalement) : tu auras celles où tu auras un texte construit du début à la fin, et d'autres textes qui sont plus ... "ponctuels", c'est à dire que ce seront des rimes, de phrases qui n'ont pas vraiment de continuité mais fait ressentir ce qu'il veut dire (c'est plus difficile à appréhender de l'extérieur, il faut vraiment se laisser porter). bref.
Ensuite je trouve dommage que tu ne traite pas des rappeur sous label indépendant, qui justement essaye de mettre en avant et produire des rappeur plus ... underground, tu as de plus en plus de rappeur qui proposent gratuitement leurs musiques (je pense à micro climat par exemple). Quand tu parles de rappeur labellisé, tu parle en fait de rappeur labellisé dans de grosses structures (c'est important de le souligner je trouve ... et ca pourrai être aussi un point à soulever dans ton article : comment les gros labels de musique manipulent la diffusion du hip hop engagé).
Concernant la "fin" de l'article ... il n'y en a tout simplement pas, tu termine d'une manière très brusque je trouve, un petit quelquechose qui pourrait donner envie au lecteur de s'intéresser à ce milieu.

le sujet est pas mal, ton texte donne une idée générale (très simpliste, peu être même cliché, mais permet de souligner qu'il n'y a pas que les "gros" rappeur qu'on entend à la radio ou sur les tels des ado qui existe) mais il manque un peu de corp, du contenu, ton article donne l'impression que tu n'avais pas vraiment envie de l'écrire et à cause de ca tu risque de ne pas être publié.

naga
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