Voilà, j'ai dix huit ans,je suis en terminale littéraire et si je m'adresse à vous aujourd'hui c'est que j'aimerai avoir des conseils...
Depuis toute petite j'ai le plaisir d'écrire. C'est peut être pour cela que je me retrouve aujourd'hui en L. Je ne me destine point du tout à être écrivaine mais cette histoire me "trotte" en tête depuis mon plus jeune âge.
Cependant je trouve que ma syntaxe n'est pas bonne...et je ne pense pas être un jour publié. Cela n'est pas mon but, mais je pense qu'il me faut écrire "ce roman", "cette histoire".
Enfin bref, je ne veux en aucun cas vous faire perdre votre temps. J'aimerai simplement avoir votre avis..sur ces quelques lignes. Elle ouvre mon récit..
"Cher Journal ,
Comment te dire ?
Je me sens seul,abandonné. Depuis qu'elle a disparu le monde s'est comme effondré. Elle était mon soleil, celle qui s'occupait de moi.
M'aider, me conseiller, me corriger , m'aimer..
Aujourd'hui, cela fait exactement dix mois, et aucune nouvelles. Les recherches n'avancent guère. En même temps comment expliquer et comment savoir. C'était comme si un ouragan était passé dans sa chambre ; la bibliothèque à terre, le lit dévasté, les rideaux déchirés,des lambeaux de murs sur le parterre.. Et des policiers inefficaces. Je mènerais bien mon enquête, tu sais ? Or à dix sept ans, que peut-on faire ?
Je me sens impuissant et inutile. Mon père a changé de chambre, il n'a simplement pas eu le courage de ranger le désordre sans savoir ce qui c'était passé. Je pense qu'il croit que des indices trainent.
Cependant, les forces de l'ordre ont fouiné, j'ai cherché et enfin tout le village s'est mobilisé. Nous ne savons rien..
Et le pire, je pense, c'est de ne rien savoir. Est elle morte ? Kidnappée ?
Nous a-t-elle abandonnés ?
De mon côté, Maylis m'aide beaucoup. Elle me soutient dans cette épreuve.. Je ne sais pas ce que je ferai sans elle. D'ailleurs demain nous avons un exposé , Imataly. Je me sens près mais vu l'heure, je devrais aller me reposer.
J'en ai besoin. "
Bastien referma le petit carnet à la vieille couverture et le posa sur sa table de nuit. Une larme coulait le long de sa joue. Il renifla. Cela faisait dix mois...dix long mois où elle avait disparu. Au fond de lui, il savait qu'elle était quelques parts. Elle ne pouvait pas être morte.
Mais en même temps pouvons nous croire à la mort d'un être aussi cher qu'une mère ?
28 mai 2012 à 22:51
Merci de répondre en tout cas :)