[Disque Dur] Question de vocabulaire et autre
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flo88 Messages postés 27028 Date d'inscription dimanche 15 mai 2005 Statut Contributeur Dernière intervention 4 décembre 2024 - 21 mai 2006 à 22:00
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flo88
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21 mai 2006 à 22:00
21 mai 2006 à 22:00
Un condensé :
Le SCSI est décliné en pas moins de 7 versions supportant des taux de transferts de 20Mo/s à 320Mo/s. Le SCSI permet de gérer des fonctions RAID et supporte jusqu'à 16 périphériques (le contrôleur lui-même étant considéré comme un périphérique, il demande un contrôleur spécifique rarement présent d’origine sur la carte mère. Au cours de sa longue carrière, le SCSI n’a jamais percé dans les ordinateurs de bureau. Cette norme est à présent uniquement utilisée dans les serveurs (parfois encore dans les stations de travail haut de gamme) avec des disques durs tournant à 10 000 rpm et 15 000 rpm.
L’ATA se divise en deux grandes familles. La plus ancienne est de type parallèle et utilisée par les disques durs depuis de très nombreuses années. Tant qu’il n’existait pas d’alternative, son appellation ATA a été conservé… jusqu’à l’arrivée du Serial ATA (ou SATA) qui a parfois conduit à bien marquer la différence en précisant Parallel ATA (ou PATA).
L’interface Parallel ATA a débuté à 33Mo/s pour grimper à 66Mo/s puis à 100Mo/s et à 133Mo/s (respectivement ATA33, ATA66, ATA100 et ATA133). Le passage à plus de 66Mo/s seconde a nécessité l’emploi de nappes à 80 conductions contre seulement 40 par le passé. Les 40 conducteurs additionnels servent uniquement de blindage pour assurer la qualité du signal. On parle d’interface parallèle car les données sont transmises sur un bus large mais fonctionnant à faible fréquence.
L’interface Serial ATA a été lancée en 2003 afin d’assurer l’évolution qui était devenue impossible en mode parallèle. Les larges nappes 80 fils cèdent leur place à un petit connecteur large de 10mm à 7 « fils » assurant un transit des données en mode série (faible largeur de bus compensée par une haute fréquence). Cette évolution ne conserve par contre pas la compatibilité avec le Parallel ATA. Les disques durs Serial ATA nécessitent une carte mère ou une carte PCI (ou PCI-Express) équipée du contrôleur idoine.
SATA et SATA-II
Alors que les disques durs PATA sont toujours en vente, la norme SATA a déjà évolué. La première mouture est généralement connue en tant que SATA. De manière plus précise, il s’agit du SATA-150 qui fait référence au taux de transfert maximum admissible de 150Mo/s. Le transfert à une telle cadence est hélas bien court. Ce mode appelé « burst » ne dure que 0.053s pour un disque 8Mo et 0.013s pour un disque 2Mo (en SATA-150). Ensuite, le taux de transfert est limité par la mécanique du disque et non plus par l'interface. En clair, un disque dur SATA-150 n’est pas 2.5x plus « rapide » qu’un modèle ATA66…
Face à l’ancienne technologie parallèle, le SATA apporte plusieurs innovations intéressantes :
En mode PATA, si deux disques sont branchés sur une même nappe, ils se partagent le taux de transfert maximum. En SATA, chaque disque est relié au contrôleur et bénéficie en pointe de la totalité de la bande passante.
La liaison SATA étant de type point à point, c'est-à-dire directement du disque au contrôleur, ces disques durs ne font plus intervenir la notion de « maître » et « esclave » des anciens disques PATA.
L’ordre des disques est assigné selon le port de connexion à la carte mère : Port 1, maître du canal principal, Port 2, esclave du canal secondaire, Port 3, maître du canal secondaire et Port 4, esclave du canal secondaire. Enfin, en se basant sur une partition par disque, Port 1, C :, Port 2, D :, Port 3, E :, Port 4, F : et ainsi de suite…
L’interface Serial ATA permet également le branchement à chaud dit « Hot Plug ». Il faut cependant s’assurer que le contrôleur supporte la fonction…
L’évolution SATA-II ou SATA 3Gb ou encore SATA-300 autorise des débits doublés ! Mais ce n’est pas le plus important. A l’image des évolutions de l’ancienne norme parallèle, le SATA-II reste compatible avec le SATA de première génération, la limite étant fixée par l’élément le plus faible, soit le disque dur, soit le contrôleur de la carte mère (ou sous forme de carte fille).
L’intérêt du SATA-II est surtout le NCQ pour Native Command Queuing. Cette technologie optimise les déplacement de la tête à la surface du disque afin d’augmenter sensiblement les performances. L’illustration est plus éloquente qu’un long discours ! Avec le support du NCQ, les disques durs « grand public » possèdent quasiment les mêmes raffinements que leurs cousins professionnels SCSI.
Le SCSI est décliné en pas moins de 7 versions supportant des taux de transferts de 20Mo/s à 320Mo/s. Le SCSI permet de gérer des fonctions RAID et supporte jusqu'à 16 périphériques (le contrôleur lui-même étant considéré comme un périphérique, il demande un contrôleur spécifique rarement présent d’origine sur la carte mère. Au cours de sa longue carrière, le SCSI n’a jamais percé dans les ordinateurs de bureau. Cette norme est à présent uniquement utilisée dans les serveurs (parfois encore dans les stations de travail haut de gamme) avec des disques durs tournant à 10 000 rpm et 15 000 rpm.
L’ATA se divise en deux grandes familles. La plus ancienne est de type parallèle et utilisée par les disques durs depuis de très nombreuses années. Tant qu’il n’existait pas d’alternative, son appellation ATA a été conservé… jusqu’à l’arrivée du Serial ATA (ou SATA) qui a parfois conduit à bien marquer la différence en précisant Parallel ATA (ou PATA).
L’interface Parallel ATA a débuté à 33Mo/s pour grimper à 66Mo/s puis à 100Mo/s et à 133Mo/s (respectivement ATA33, ATA66, ATA100 et ATA133). Le passage à plus de 66Mo/s seconde a nécessité l’emploi de nappes à 80 conductions contre seulement 40 par le passé. Les 40 conducteurs additionnels servent uniquement de blindage pour assurer la qualité du signal. On parle d’interface parallèle car les données sont transmises sur un bus large mais fonctionnant à faible fréquence.
L’interface Serial ATA a été lancée en 2003 afin d’assurer l’évolution qui était devenue impossible en mode parallèle. Les larges nappes 80 fils cèdent leur place à un petit connecteur large de 10mm à 7 « fils » assurant un transit des données en mode série (faible largeur de bus compensée par une haute fréquence). Cette évolution ne conserve par contre pas la compatibilité avec le Parallel ATA. Les disques durs Serial ATA nécessitent une carte mère ou une carte PCI (ou PCI-Express) équipée du contrôleur idoine.
SATA et SATA-II
Alors que les disques durs PATA sont toujours en vente, la norme SATA a déjà évolué. La première mouture est généralement connue en tant que SATA. De manière plus précise, il s’agit du SATA-150 qui fait référence au taux de transfert maximum admissible de 150Mo/s. Le transfert à une telle cadence est hélas bien court. Ce mode appelé « burst » ne dure que 0.053s pour un disque 8Mo et 0.013s pour un disque 2Mo (en SATA-150). Ensuite, le taux de transfert est limité par la mécanique du disque et non plus par l'interface. En clair, un disque dur SATA-150 n’est pas 2.5x plus « rapide » qu’un modèle ATA66…
Face à l’ancienne technologie parallèle, le SATA apporte plusieurs innovations intéressantes :
En mode PATA, si deux disques sont branchés sur une même nappe, ils se partagent le taux de transfert maximum. En SATA, chaque disque est relié au contrôleur et bénéficie en pointe de la totalité de la bande passante.
La liaison SATA étant de type point à point, c'est-à-dire directement du disque au contrôleur, ces disques durs ne font plus intervenir la notion de « maître » et « esclave » des anciens disques PATA.
L’ordre des disques est assigné selon le port de connexion à la carte mère : Port 1, maître du canal principal, Port 2, esclave du canal secondaire, Port 3, maître du canal secondaire et Port 4, esclave du canal secondaire. Enfin, en se basant sur une partition par disque, Port 1, C :, Port 2, D :, Port 3, E :, Port 4, F : et ainsi de suite…
L’interface Serial ATA permet également le branchement à chaud dit « Hot Plug ». Il faut cependant s’assurer que le contrôleur supporte la fonction…
L’évolution SATA-II ou SATA 3Gb ou encore SATA-300 autorise des débits doublés ! Mais ce n’est pas le plus important. A l’image des évolutions de l’ancienne norme parallèle, le SATA-II reste compatible avec le SATA de première génération, la limite étant fixée par l’élément le plus faible, soit le disque dur, soit le contrôleur de la carte mère (ou sous forme de carte fille).
L’intérêt du SATA-II est surtout le NCQ pour Native Command Queuing. Cette technologie optimise les déplacement de la tête à la surface du disque afin d’augmenter sensiblement les performances. L’illustration est plus éloquente qu’un long discours ! Avec le support du NCQ, les disques durs « grand public » possèdent quasiment les mêmes raffinements que leurs cousins professionnels SCSI.